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Amour Mortel
5 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
Page 1 sur 1
Amour Mortel
L'aube se lève sur une évasion éphémère qui se fond dans la passion.
Le soleil vient caresser de ses rayons chaud et doux la joue du poète endormi sur le sein de sa femme.
Et pourtant...
Le bonheur lui est offert,
Il aime sûrement la plus belle des femmes.
Indomptable,
À la fougue aussi sauvage que sa crinière d'ébène,
Au sourire de perle qui lui embaume le cœur.
Et pourtant...
Des larmes viennent lui brûler la joue.
Elles crient dans le silence du jour
Toute sa détresse.
Lui, à qui tout est offert,
Lui à qui la vie a souri depuis le jour où il cueillit la fleur délicate de l'envie.
Lui, pleure de tout son corps ses amers regrets.
Ces milles dégoûts de soi qui ne font pas un remords
Mais une plainte douloureuse qui vous saisit à la gorge à la moindre inspiration.
Depuis trop longtemps,
Son âme saigne.
Depuis bien longtemps il souffre de se savoir vivant alors qu'il se rêve mort.
Et pourtant...
La respiration délicate et régulière de sa belle le berce.
Sa vision est trouble à présent.
Il ne ressent plus rien.
Ne goûte plus aucun délice
Ne touche plus aucune de ses sucreries douces qui vous rende fous à leurs simples contacts.
Lui qui riait d'un arc-en-ciel
Et qui s'émerveillait des cristaux de lumière qui se déposait chaque matin sur les pétales délicats des roses de son jardin.
Lui qui s'est épris des fleurs, du vent, du chant des oiseaux au réveil.
Et pourtant...
Lui qui voulait courir après le vent et l'attraper au bout, tout au bout du chemin que forme l'éternité du temps.
Lui qui s'enorgueillissait de pouvoir écouter les plaintes des nuages et les rires des étoiles.
Sa chambre lui semble fade.
Ses couleurs ocres, rouges et orangées
Lui paraissent grises, sans aucune intensité.
Et pourtant...
Il est resté des heures, des jours, des mois durant
Devant cette même fenêtre qui le hante aujourd'hui
À contempler le ciel.
À prier un Dieu qu'il savait inexistant
Mais il s'en foutait
Il priait.
Toujours à la même heure
Il s'agenouillait
Et demandez la main de la Lune
Pour devenir aussi lumineux qu'elle.
Il voulait manger son croissant phosphorescent
Pour devenir invisible aux humains.
Et pourtant...
Une dague à la main
Faisant crisser sa lame sur son torse qui sue.
Les perles de sueur brillant aux flammes du feu qui crépitent.
Sur sa poitrine il y grave un mot.
Faisant pleurer ses yeux de rage et de douleur.
Laissant le sang tâcher le corps de sa femme.
Un mot.
Puis il enfonce la lame dans son cœur et se laisse dériver sur les vagues de l'oubli.
Et pourtant...
Sa douce se réveille,
Les yeux encore endormis par la nuit qui vient tout juste de se retirer.
Elle se retourne pour enlacer son amant
Puis hurle de toute sa voix l'horreur qu'elle éprouve en voyant le corps de son mari
Inerte, froid et le regard vide qui la fixe.
Le dégoût de voir son corps souillé par le sang lui donne la nausée.
Elle qui ne voulait rien savoir,
Elle qui ne voulait rien entendre
Et qui lui avait accordé encore juste une nuit.
Et pourtant...
Elle se lève aussi brusquement que ses membres lui permettent.
Des pensées la submergent toutes
Atroces.
"Il s'est tué ! Mon Dieu il s'est tué ! L'a-t-on aidé ? L'a-t-on assassiné ?!
Oui c'est cela ! On l'a détruit ! Oui ! Mais qui a pu faire une chose aussi affreuse ?"
Elle se retourne les yeux hagards.
Puis s'évanouit en lisant une dernière fois les inscriptions dégoulinantes sur le cadavre près d'elle.
Le soleil vient caresser de ses rayons chaud et doux la joue du poète endormi sur le sein de sa femme.
Et pourtant...
Le bonheur lui est offert,
Il aime sûrement la plus belle des femmes.
Indomptable,
À la fougue aussi sauvage que sa crinière d'ébène,
Au sourire de perle qui lui embaume le cœur.
Et pourtant...
Des larmes viennent lui brûler la joue.
Elles crient dans le silence du jour
Toute sa détresse.
Lui, à qui tout est offert,
Lui à qui la vie a souri depuis le jour où il cueillit la fleur délicate de l'envie.
Lui, pleure de tout son corps ses amers regrets.
Ces milles dégoûts de soi qui ne font pas un remords
Mais une plainte douloureuse qui vous saisit à la gorge à la moindre inspiration.
Depuis trop longtemps,
Son âme saigne.
Depuis bien longtemps il souffre de se savoir vivant alors qu'il se rêve mort.
Et pourtant...
La respiration délicate et régulière de sa belle le berce.
Sa vision est trouble à présent.
Il ne ressent plus rien.
Ne goûte plus aucun délice
Ne touche plus aucune de ses sucreries douces qui vous rende fous à leurs simples contacts.
Lui qui riait d'un arc-en-ciel
Et qui s'émerveillait des cristaux de lumière qui se déposait chaque matin sur les pétales délicats des roses de son jardin.
Lui qui s'est épris des fleurs, du vent, du chant des oiseaux au réveil.
Et pourtant...
Lui qui voulait courir après le vent et l'attraper au bout, tout au bout du chemin que forme l'éternité du temps.
Lui qui s'enorgueillissait de pouvoir écouter les plaintes des nuages et les rires des étoiles.
Sa chambre lui semble fade.
Ses couleurs ocres, rouges et orangées
Lui paraissent grises, sans aucune intensité.
Et pourtant...
Il est resté des heures, des jours, des mois durant
Devant cette même fenêtre qui le hante aujourd'hui
À contempler le ciel.
À prier un Dieu qu'il savait inexistant
Mais il s'en foutait
Il priait.
Toujours à la même heure
Il s'agenouillait
Et demandez la main de la Lune
Pour devenir aussi lumineux qu'elle.
Il voulait manger son croissant phosphorescent
Pour devenir invisible aux humains.
Et pourtant...
Une dague à la main
Faisant crisser sa lame sur son torse qui sue.
Les perles de sueur brillant aux flammes du feu qui crépitent.
Sur sa poitrine il y grave un mot.
Faisant pleurer ses yeux de rage et de douleur.
Laissant le sang tâcher le corps de sa femme.
Un mot.
Puis il enfonce la lame dans son cœur et se laisse dériver sur les vagues de l'oubli.
Et pourtant...
Sa douce se réveille,
Les yeux encore endormis par la nuit qui vient tout juste de se retirer.
Elle se retourne pour enlacer son amant
Puis hurle de toute sa voix l'horreur qu'elle éprouve en voyant le corps de son mari
Inerte, froid et le regard vide qui la fixe.
Le dégoût de voir son corps souillé par le sang lui donne la nausée.
Elle qui ne voulait rien savoir,
Elle qui ne voulait rien entendre
Et qui lui avait accordé encore juste une nuit.
Et pourtant...
Elle se lève aussi brusquement que ses membres lui permettent.
Des pensées la submergent toutes
Atroces.
"Il s'est tué ! Mon Dieu il s'est tué ! L'a-t-on aidé ? L'a-t-on assassiné ?!
Oui c'est cela ! On l'a détruit ! Oui ! Mais qui a pu faire une chose aussi affreuse ?"
Elle se retourne les yeux hagards.
Puis s'évanouit en lisant une dernière fois les inscriptions dégoulinantes sur le cadavre près d'elle.
"Toi"
Re: Amour Mortel
Il y a beaucoup de longueurs je trouve.
Et surtout ces lignes
"Il s'est tué ! Mon Dieu il s'est tué ! L'a-t-on aidé ? L'a-t-on assassiné ?!
Oui c'est cela ! On l'a détruit ! Oui ! Mais qui a pu faire une chose aussi affreuse ?"
Elle se retourne les yeux hagards.
Puis s'évanouit en lisant une dernière fois les inscriptions dégoulinantes sur le cadavre
me paraissent parfaitement inutiles.
Ce texte mériterait à mon sens d'être élagué.
Bon, le sujet n'est pas innovant mais y en a-t-il ? Là n'est pas le problème. Je suis certain qu'il y a matière à faire du neuf avec du vieux.
Nilo, à suivre.
Et surtout ces lignes
"Il s'est tué ! Mon Dieu il s'est tué ! L'a-t-on aidé ? L'a-t-on assassiné ?!
Oui c'est cela ! On l'a détruit ! Oui ! Mais qui a pu faire une chose aussi affreuse ?"
Elle se retourne les yeux hagards.
Puis s'évanouit en lisant une dernière fois les inscriptions dégoulinantes sur le cadavre
me paraissent parfaitement inutiles.
Ce texte mériterait à mon sens d'être élagué.
Bon, le sujet n'est pas innovant mais y en a-t-il ? Là n'est pas le problème. Je suis certain qu'il y a matière à faire du neuf avec du vieux.
Nilo, à suivre.
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... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Amour Mortel
Toute une histoire...et un moment saisissant à la fin.
Je trouve intéressant ce contraste entre l'impact d'un mot et la longueur du texte. (un texte qui se lit bien au demeurant)
Je trouve intéressant ce contraste entre l'impact d'un mot et la longueur du texte. (un texte qui se lit bien au demeurant)
Carmen P.- MacadAccro
- Messages : 1525
Date d'inscription : 18/11/2009
Re: Amour Mortel
L'ensemble est intéressant...
Tout d'abord j'ai cru que c'était une histoire d'amour entre le soleil et la lune...mais à la relecture j'ai pensé autrement
Je pense qu'il y a des passages un peu trop "détaillés" qui ôtent cette émotion que l'on ressent parfois à la lecture d'une seule images qui permet au lecteur de se laisser voyager.
J'aime le " et pourtant" qui donne un mystère dont on a envie d'en découvrir le coeur.
Comme à chaque fois que je te lis, j'ai trouvé de très beaux moments et d'autres un peu "simples" et peut être de trop je ne sais pas.
Mais je reste à dire que tu as de la matière et qu'à force d'y travailler, tu vas finir par sortir "le truc" qui va accrocher et qui sera ton emblème.
(Et qui s'émerveillait des cristaux de lumière qui se déposait(aient) chaque matin sur les pétales délicats des roses de son jardin.)
Sylvie
Tout d'abord j'ai cru que c'était une histoire d'amour entre le soleil et la lune...mais à la relecture j'ai pensé autrement
Je pense qu'il y a des passages un peu trop "détaillés" qui ôtent cette émotion que l'on ressent parfois à la lecture d'une seule images qui permet au lecteur de se laisser voyager.
J'aime le " et pourtant" qui donne un mystère dont on a envie d'en découvrir le coeur.
Comme à chaque fois que je te lis, j'ai trouvé de très beaux moments et d'autres un peu "simples" et peut être de trop je ne sais pas.
Mais je reste à dire que tu as de la matière et qu'à force d'y travailler, tu vas finir par sortir "le truc" qui va accrocher et qui sera ton emblème.
(Et qui s'émerveillait des cristaux de lumière qui se déposait(aient) chaque matin sur les pétales délicats des roses de son jardin.)
Sylvie
Re: Amour Mortel
Mur- Dédé
Une façon de te dire , j'en profite, toutes mes pensées avec une certaine envie de te lire à nouveau.
Reviens vite petite fée.
Sylvie
Une façon de te dire , j'en profite, toutes mes pensées avec une certaine envie de te lire à nouveau.
Reviens vite petite fée.
Sylvie
Re: Amour Mortel
Oh merci Sylvie =) Oui j'essaie de venir le plus possible, mais j'ai plus beaucoup de temps. JE continu à penser à vous sans aucun doute =)
Je t'embrasse fort.
Merci encore
Je t'embrasse fort.
Merci encore
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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