Marché de la poésie

Au bas des tours de Saint-Sulpice,
La poésie tient son marché.
Quels vont être mes bénéfices ?
Mes ventes vont-elles marcher ?

L'époque n'est guère propice,
La plupart des gens sont fauchés.
Lire devient un sacrifice,
Vendeur de mots, faut t'accrocher.

Reste le plaisir des rencontres,
Les livres rares que nous montrent
De confidentiels éditeurs.

Et puis on boit, entre poètes ;
C'est le marché, c'est une fête,
Merci à tous nos visiteurs.















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C'est parfois la Foire aux Supplices ;
Quand un poète un peu trop niais
En bas de la Tour Saint-Sulpice
Affronte les regards mauvais.

Tout comme à Strasbourg-Saint-Denis
On défend son bout de trottoir ;
Pour y vendre sa poésie
On se jette dans la bagarre.

Des anciens ménageons l' égo
Si nous voulons sur leur pavé
Alimenter la foire aux mots
Et pouvoir en paix poéter.

Encore quelques bons mots bien posés, bien pesés de ta part Io Kanaan.
De quoi attirer le chaland.
J'en redemande.

Nilo, marchand des quatre saisons.

Oui, encore un que j'aime bien Io !

Juste dire ça.

Io Kanaan a écrit:Au bas des tours de Saint-Sulpice,
La poésie tient son marché.
Quels vont être mes bénéfices ?
Mes ventes vont-elles marcher ?

L'époque n'est guère propice,
La plupart des gens sont fauchés.
Lire devient un sacrifice,
Vendeur de mots, faut t'accrocher.

Reste le plaisir des rencontres,
Les livres rares que nous montrent
De confidentiels éditeurs.

Et puis on boit, entre poètes ;
C'est le marché, c'est une fête,
Merci à tous nos visiteurs.

Dommage que la classe sociale des artistes qui marchent ne soit pas soulignée... bon texte !

Toujours de l'originalité dans ton éciture !

H.

J'aimerais moins de " marché " malgré tout.