passages d'été

A midi les murs sont blanchis par le rêve, les ivrognes dorment contre le jour.

On traverse la place nue. Ils s’empoignent et se lacèrent. L’étang, les chaleurs vertes à l’odeur pourrissante, méduses agglomérées. « Je t’aime », « c’est usé »

Mes mains
Ma bouche, mes baisers
Usé ?!

« Tes souvenirs sont des chemins que tu as trop parcourus, il n’y a pas assez de vie derrière toi pour continuer à rêver »

La place est comme un disque, miroir, œil. Le soleil tombe en aplomb dessus, la lumière devient, reste le souvenir ancien.

Le musicien se réveille enfin, son enfant est blond. Le rêve paternel est posé là, agissant, ordre et désordre.

Le souvenir du corps d’Agathe…usé ?!

Le souvenir en soupir, bruyant, bruissant du corps de M…usé ?!

Cette histoire se décline dans chaque personne croisée. Les bus, les bureaux, les hôpitaux sont remplis d’amoureux impatients, leurs rêves sont dans leurs mains, tapis derrière les yeux

Un rire…ha un rire...dans l’âme !!

Tu te fais rare.
Alors c'est toujours intéressant de te lire.
Surtout que c'est toujours intéressant.

Nilo, mieux vaut deux fois qu'une.

Intriguant, étrange... Mais plaisant, tout de même. Je ne m'y replongerai pas, mais une fois, c'est agréable.

C'est le genre de textes qu'il convient de lire plusieurs fois. On dirait bien de la poésie libre.

Une plume que je n'ai jamais envie de laisser de côté et que j'envie parce qu'il y a toujours et encore ce sentiment profond qui fait mouche à chaque fois.

Merci marc de ta présence ici.

Sylvie

Paroles libres, inspirées, personnelles... on en redemande.

Depuis que j'ai écouté tes "lectures", j'entends toujours ta voix lorsque je lis tes textes et ils prennent une dimension supplementaire.