Le rivage

Si tu te sens escroqué devant l'océan
L'étendue te parle hissant des souvenirs
Que tu jettes comme des galets géants
Ricochent au dedans, tu vas guérir

L'été a fini de mourir sous tes yeux
La fleur déposée sur ce rocher s'évanouit
Une larme-vaisseau suspendu dans les cieux
Disparaît au lointain vers le coeur de la nuit

Tu as effeuillé ta tristesse jusqu'au dernier pétale
Au balcon de l'injustice, ton cri coupait le vent
Ton sourire avachi, affalé dans l'espoir végétal
L'heure était venue pour toi de choisir un camp

La rébellion sera ta guerre et ta grande amie
Ta mère, ton père et ton enfant aussi, ce qui est en toi
Unité devant tout ce que tu recherches ici
Là-bas, tout est là dans l'esprit Wakan Tanka

Tu grandis dans ce monde qui te pousse vers le noir
Arrête-toi un moment, assied-toi sois patient et écoute
Le courant de ton fleuve, la seule sensation qu'il faut croire
Sentir toucher, plonger dedans pour retrouver sa route

Espère que la lumière sera faite avant de mourir
Vivre pour découvrir
et se dire qu'il n'est jamais trop tard
Croire en quelqu'un, en soi
La vérité se mérite
au bout d'un voyage
au bout d'une nuit
au fond des marécages
et dans l'ennui
au fond de nos yeux
(derrière)
réside la lumière

La quête de cette lumière , soif a jamais inassouvie mais qui nous offre un chemin de vie..

j'aime Span!

Il y a une voie, en y entrant elle nous semble obscure, en la suivant on l'éclaire.

"L'été a fini de mourir sous tes yeux
La fleur déposée sur ce rocher s'évanouit"

"Tu as effeuillé ta tristesse jusqu'au dernier pétale
Au balcon de l'injustice, ton cri coupait le vent"


Pardonne-moi Spandrell de couper ton texte mais ces vers-là m'ont particulièrement plu(e)* !

H.

* j'ai toujours eu du mal avec le verbe "plaire" ! ;-)

Une jolie lumière qui m'éblouis avec plaisir. Je m'y plonge et j'y reste.

Des mots d'espoir, d'espérance même avec ces trois dernières lignes.

Nilo, ligne d'horizon.