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Le bourreau.
+4
Océane
hortense
Io Kanaan
Zlatko
8 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
Page 1 sur 1
Le bourreau.
Ils ont déjà tout dit : - La triste mécanique !
L’homme ment, l’homme vit de secousses cycliques
Où la lucidité plante parfois ses crocs.
Et si l’homme n’était que l’élément en trop ?
Regardez-le crier : agité, volubile,
Il écrase du pied les choses immobiles
Et marque de son fer les bêtes sans patrie.
A chaque homme qui naît, le monde s’enlaidit.
Hier, tu me parlais de malaise - bien sûr !
Les autres n’ont rien su de l'hideuse blessure
Des âmes tourmentées : l’acuité de la honte.
Mourir sans bruit, mourir ! L’homme tue, l’homme dompte.
Quant à l’autre, le sot qui vit de son sourire,
De la chaleur des corps, nous irons le lui dire ;
L’altruisme, c’est l’orgueil ; l’amour, c’est la béquille.
Aux lendemains fanés les rêves s’éparpillent.
Z 24 06 10
L’homme ment, l’homme vit de secousses cycliques
Où la lucidité plante parfois ses crocs.
Et si l’homme n’était que l’élément en trop ?
Regardez-le crier : agité, volubile,
Il écrase du pied les choses immobiles
Et marque de son fer les bêtes sans patrie.
A chaque homme qui naît, le monde s’enlaidit.
Hier, tu me parlais de malaise - bien sûr !
Les autres n’ont rien su de l'hideuse blessure
Des âmes tourmentées : l’acuité de la honte.
Mourir sans bruit, mourir ! L’homme tue, l’homme dompte.
Quant à l’autre, le sot qui vit de son sourire,
De la chaleur des corps, nous irons le lui dire ;
L’altruisme, c’est l’orgueil ; l’amour, c’est la béquille.
Aux lendemains fanés les rêves s’éparpillent.
Z 24 06 10
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 32
Localisation : Centre
Re: Le bourreau.
Toujours du "fort" Zlatko !
H.
H.
hortense- MacadAccro
- Messages : 832
Date d'inscription : 19/09/2009
Re: Le bourreau.
Je m'y suis un peu moins immergé dans celui-ci. J'admire toujours ta plume cependant. Un vocabulaire qui laisse rêveur, ce qui rend ta lecture agréable et enrichissante en prime.
Re: Le bourreau.
Je sais que cela ne 'sert" plus à rien de te le dire mais ta plume m'épatera toujours.
Tu donnes dans le plus "concis" et cela n'enlève rien à le force de ton discours (car c'en est un !).
lalou "verde que te quiero verde"
Tu donnes dans le plus "concis" et cela n'enlève rien à le force de ton discours (car c'en est un !).
lalou "verde que te quiero verde"
_________________
LaLou
Re: Le bourreau.
Une poésie brillante dans le noir
La bonne étoile du poète
Bille en tête
Se moque et se joue du désespoir
Dam.
La bonne étoile du poète
Bille en tête
Se moque et se joue du désespoir
Dam.
Re: Le bourreau.
"Hier, tu me parlais de malaise - bien sûr !
Les autres n’ont rien su de l'hideuse blessure
Des âmes tourmentées : l’acuité de la honte.
Mourir sans bruit, mourir ! L’homme tue, l’homme dompte."
Je retiens ce passage en particulier qui devient comme un dialogue face aux lecteurs.
Je sais très bien que mes coms ne te font pas avancer mais que veux-tu, ta plume est vraiment très particulière et je ne peux que l'apprécier.
Ce que je peux dire, c'est que les regrets, l'amertume, la tristesse ou l'envie de se révolter sont des éléments que tu manipules bien et qui font mouche à chaque lecture.
Sylvie
Les autres n’ont rien su de l'hideuse blessure
Des âmes tourmentées : l’acuité de la honte.
Mourir sans bruit, mourir ! L’homme tue, l’homme dompte."
Je retiens ce passage en particulier qui devient comme un dialogue face aux lecteurs.
Je sais très bien que mes coms ne te font pas avancer mais que veux-tu, ta plume est vraiment très particulière et je ne peux que l'apprécier.
Ce que je peux dire, c'est que les regrets, l'amertume, la tristesse ou l'envie de se révolter sont des éléments que tu manipules bien et qui font mouche à chaque lecture.
Sylvie
Re: Le bourreau.
Un gros merci à tous - et même si la formulation est hasardeuse, le sens est là.
Z.
Z.
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 32
Localisation : Centre
Re: Le bourreau.
Mourir sans bruit, mourir ! L’homme tue, l’homme dompte.
Et quand bien même ce serait, serait-ce une chose qui compte ?
On parle du mourir en ne faisant que vivre, c'est déjà là que commence l'éparpillement des rêves.
Tu sais Z. ce que je pense de ton écriture, je n'en démords pas.
Nilo, vivre et laisser mourir.
Et quand bien même ce serait, serait-ce une chose qui compte ?
On parle du mourir en ne faisant que vivre, c'est déjà là que commence l'éparpillement des rêves.
Tu sais Z. ce que je pense de ton écriture, je n'en démords pas.
Nilo, vivre et laisser mourir.
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... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
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