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Des mots et de l'absurde
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Sylvie
Tungaten
6 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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Des mots et de l'absurde
DES MOTS ET DE L’ABSURDE
Dans le chariot à trois pédales qui maintenant s’envolait
Ils étaient tous ensemble maintenant séparés
Le renard empailler à deux pattes était là qui sautait
Avec sur dos sa redingote de longs poils de moineaux
Le pharmacien avec son chien qui avait une oreille qui miaulait
Et le boucher depuis longtemps jouait avec son dé, il clouait
Le chien lui sauta sur le dos et lui griffa le front
Il sortit son couteau et lui lança à cet instant quelques flèches
Une pomme qui passait par là, alluma les chandelles
Elle s’arrêta dans le ciel sur un banc de poissons
Dans un élan si long, il sauta sur une méduse
En écrivant des mots invisibles cacher derrière la lune
Ils étaient en avant et la route défilait à l’envers
D’un pas rapide pour mieux voir reculer le temps
Dans leurs pieds des sabots d’éléphant fait de plomb
L’araignée tricotait avec ses coudes des fils pathétiques
Sur le dos d’un chameau fait de cuivre sympathiques
Le capitaine recula en avant les aiguilles de sa montre
Afin de reprendre les retards qu’il avait déjà pris d’avance
De son pinceau, il effaça les étoiles sur le bord de la mer
Et le ciel devint noir quand il alluma toutes les lumières
Les éponges sur les rochers avaient pliées leurs ailes
Et sur la plage une colonie de fourmis faisait des plongeons
Le pharmacien et le boucher comptaient les miettes sur une échelle
Accrochant une très longue corde d’un pied après le canot
Pour agrandir la douzaine de marches sur son petit vélo
Il mit le pied sur le volant et changea le guidon
Et par la porte arrière qui s’ouvrait, il remplaça les rayons
Ils étaient à tous l’envers et une mule sur son dos, il la posât sur l’étagère
Monsieur “Emeri” s’approcha avec ses papiers sifflant avec ses mains
Une chanson pour aveugles qui n’entendait plus rien
Murmurant quelques mots muets mais la lumière était déjà éteinte
Il demanda deux sous de clous tous dans une capsule
J’en prendrais une dizaine en bois pour mes deux serins
L’autre lui tendit la main qui était coupé au ras du poignet
Avec le reste du pin, il ne pourrait plus rien ramasser
Car il avait perdu les clés qui fermaient les murs de la rue
Ouvrant la lucarne de ses yeux, il appela l’air l’obligeant à entrer
Pendant ce temps le cheval cria comme une vache à l’imposteur
Il voulait bien changer ses fers pour les mettre à l’envers
L’homme riait de le voir sur le dos le ventre bien cacher
Eux aussi avaient mis ces oeillères, ces miroirs pour regarder parterre
Une immense fumée noire au loin était juste à côté de lui
C’était celle d’un violon en forme de trompette
Qui finissait de consumer ses cordes d’un miaulement
Le chat s’élança sur le mur et demanda d’ouvrir la porte
Ce n’était qu’un petit cadre avec une poignée dessus
Une vieille maison était dehors et l’autre avait trouvé la même place
Le repas était prêt mais il n’aurait faim seulement que demain
Lorsqu’il prit son assiette, il était déjà dans son lit et dormait
Une tranche de pain griller qu’il sortit de sa casquette
Un pot de confiture de fraise fait avec des pommes vertes
Il prit le dé à coudre et recommença à compter pour jouer
Les brassant de sa main avec son compagnon il tira du poignet
Mais son plâtre s’est brisé et toutes les horloges ont sonnées
C’était l’heure d’arrivée mais cela faisait longtemps qu’il était là
Avec le boulanger il prit son pin enleva les épines et coupa le plancher
La pâte était trop molle et le trottoir où il marchait sortait de la cheminée
Dans la rue les gens s’en allaient au travers des grands murs
Un feuillet aux amandes sur son vélo, il l’a trouva vraiment salé
Il sortit son argent de papier galvanisé de sa poche arrachée
Rentrant chez lui, il ouvrit les armoires la seule qu’il avait
Des petites galettes sur son bras grosses comme des ballons
Elles étaient empilées les unes sur les autres tous à part
Avec dessus toutes sortes de dessins seulement des moulins
Il regarda par la fenêtre et vit le renard à deux pattes
Qui lui faisait de grands signes avec ses oreilles de lapin
Il parlait du boucher qui promenait ses deux serins
Un canard riait et pleurait en voyant l’éléphant s’envoler
Qui tombât comme un plume en descendant l’escalier du grenier
L’horloge silencieuse sonnât dans un grand bruit
Les aiguilles se croisaient du tac au tic jusqu’au plafond
En prenant bien soin que ses carrés soient ronds
Il rêvait de légendes qu’il savait depuis le mois prochain
Tungaten
.
Dans le chariot à trois pédales qui maintenant s’envolait
Ils étaient tous ensemble maintenant séparés
Le renard empailler à deux pattes était là qui sautait
Avec sur dos sa redingote de longs poils de moineaux
Le pharmacien avec son chien qui avait une oreille qui miaulait
Et le boucher depuis longtemps jouait avec son dé, il clouait
Le chien lui sauta sur le dos et lui griffa le front
Il sortit son couteau et lui lança à cet instant quelques flèches
Une pomme qui passait par là, alluma les chandelles
Elle s’arrêta dans le ciel sur un banc de poissons
Dans un élan si long, il sauta sur une méduse
En écrivant des mots invisibles cacher derrière la lune
Ils étaient en avant et la route défilait à l’envers
D’un pas rapide pour mieux voir reculer le temps
Dans leurs pieds des sabots d’éléphant fait de plomb
L’araignée tricotait avec ses coudes des fils pathétiques
Sur le dos d’un chameau fait de cuivre sympathiques
Le capitaine recula en avant les aiguilles de sa montre
Afin de reprendre les retards qu’il avait déjà pris d’avance
De son pinceau, il effaça les étoiles sur le bord de la mer
Et le ciel devint noir quand il alluma toutes les lumières
Les éponges sur les rochers avaient pliées leurs ailes
Et sur la plage une colonie de fourmis faisait des plongeons
Le pharmacien et le boucher comptaient les miettes sur une échelle
Accrochant une très longue corde d’un pied après le canot
Pour agrandir la douzaine de marches sur son petit vélo
Il mit le pied sur le volant et changea le guidon
Et par la porte arrière qui s’ouvrait, il remplaça les rayons
Ils étaient à tous l’envers et une mule sur son dos, il la posât sur l’étagère
Monsieur “Emeri” s’approcha avec ses papiers sifflant avec ses mains
Une chanson pour aveugles qui n’entendait plus rien
Murmurant quelques mots muets mais la lumière était déjà éteinte
Il demanda deux sous de clous tous dans une capsule
J’en prendrais une dizaine en bois pour mes deux serins
L’autre lui tendit la main qui était coupé au ras du poignet
Avec le reste du pin, il ne pourrait plus rien ramasser
Car il avait perdu les clés qui fermaient les murs de la rue
Ouvrant la lucarne de ses yeux, il appela l’air l’obligeant à entrer
Pendant ce temps le cheval cria comme une vache à l’imposteur
Il voulait bien changer ses fers pour les mettre à l’envers
L’homme riait de le voir sur le dos le ventre bien cacher
Eux aussi avaient mis ces oeillères, ces miroirs pour regarder parterre
Une immense fumée noire au loin était juste à côté de lui
C’était celle d’un violon en forme de trompette
Qui finissait de consumer ses cordes d’un miaulement
Le chat s’élança sur le mur et demanda d’ouvrir la porte
Ce n’était qu’un petit cadre avec une poignée dessus
Une vieille maison était dehors et l’autre avait trouvé la même place
Le repas était prêt mais il n’aurait faim seulement que demain
Lorsqu’il prit son assiette, il était déjà dans son lit et dormait
Une tranche de pain griller qu’il sortit de sa casquette
Un pot de confiture de fraise fait avec des pommes vertes
Il prit le dé à coudre et recommença à compter pour jouer
Les brassant de sa main avec son compagnon il tira du poignet
Mais son plâtre s’est brisé et toutes les horloges ont sonnées
C’était l’heure d’arrivée mais cela faisait longtemps qu’il était là
Avec le boulanger il prit son pin enleva les épines et coupa le plancher
La pâte était trop molle et le trottoir où il marchait sortait de la cheminée
Dans la rue les gens s’en allaient au travers des grands murs
Un feuillet aux amandes sur son vélo, il l’a trouva vraiment salé
Il sortit son argent de papier galvanisé de sa poche arrachée
Rentrant chez lui, il ouvrit les armoires la seule qu’il avait
Des petites galettes sur son bras grosses comme des ballons
Elles étaient empilées les unes sur les autres tous à part
Avec dessus toutes sortes de dessins seulement des moulins
Il regarda par la fenêtre et vit le renard à deux pattes
Qui lui faisait de grands signes avec ses oreilles de lapin
Il parlait du boucher qui promenait ses deux serins
Un canard riait et pleurait en voyant l’éléphant s’envoler
Qui tombât comme un plume en descendant l’escalier du grenier
L’horloge silencieuse sonnât dans un grand bruit
Les aiguilles se croisaient du tac au tic jusqu’au plafond
En prenant bien soin que ses carrés soient ronds
Il rêvait de légendes qu’il savait depuis le mois prochain
Tungaten
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Tungaten- MacaDeb
- Messages : 21
Date d'inscription : 20/04/2010
Re: Des mots et de l'absurde
Ca vaudrait le coup d'en faire un tableau avec toutes les scènes...grand boulot!
Sinon le titre porte bien son nom.
Quelle histoire de fou...Mais j'ai toujours eu un penchant pour cette folie dans les écrits et ne me demande pas pourquoi car j'en sais rien
Pour le texte en lui même, je pense qu'il aurait pu être un peu épuré afin d'éviter certaines répétitions.
Mais lu dans une classe, je pense aussi qu'on risquerait de retenir l'attention des enfants et même y déclencher quelques rires.
Sylvie
Sinon le titre porte bien son nom.
Quelle histoire de fou...Mais j'ai toujours eu un penchant pour cette folie dans les écrits et ne me demande pas pourquoi car j'en sais rien
Pour le texte en lui même, je pense qu'il aurait pu être un peu épuré afin d'éviter certaines répétitions.
Mais lu dans une classe, je pense aussi qu'on risquerait de retenir l'attention des enfants et même y déclencher quelques rires.
Sylvie
Re: Des mots et de l'absurde
Oui Sylvie tu as raison ! Quelle histoire de fou ! J'ai beaucoup aimé, ça m'a fait pensé à Godot... J'ai adoré ce livre et j'ai adoré ton texte !
Re: Des mots et de l'absurde
Je vais mettre un bémol au concert de louanges pour signaler que l'absurde n'excuse pas tout, et qu'un minimum de construction, de corrections des fautes et d'attention aux répétitions n'aurait pas nui à cette énumération plus proche de la liste de courses que d'un travail poétique, même s'il y a effectivement de bonnes choses en terme d'images et d'évocation...
Nilo, Si bémol mineur.
Nilo, Si bémol mineur.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Des mots et de l'absurde
J'ai un peu décroché, ça vient peut-être de moi, Je rejoins l'analyse de Nilo en fait je trouve qu'il manque un fil conducteur dans toutes ces images, de l'âme peut-être... c'est dommage car il y a de jolies tournures fantaisistes mais je pense que la fantaisie fonctionne lorsque l'auteur est "dans son trip" et j'ai l'impression que tu as vite quitté ce trip en découvrant un filon que tu as exploité, usé?
je reviendrai lire ton texte quand même, peut-être pour le ressentir autrement, suis pas trop "dans l'mouv' " en ce moment alors c'est peut-être pour ça...
je reviendrai lire ton texte quand même, peut-être pour le ressentir autrement, suis pas trop "dans l'mouv' " en ce moment alors c'est peut-être pour ça...
spandrell- MacadAccro
- Messages : 573
Date d'inscription : 14/09/2009
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