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oubli
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Macadam :: MacadaTextes :: Nouvelles
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oubli
Je travaille à l’oubli comme d’autres travaillent au passé. L’impossibilité d’exister jusqu’au bout de chacun de mes désirs ou bien mes postures bancales qui se heurtent douloureusement a l’autre me font rechercher ce sommeil profond de mon être.
Chaque matin, le réveil m’apporte son lot d’enthousiasmes. Celui-ci ne dure pas, il ne dure pas parce que je suis dans le monde et que cette vie s’inscrit de par sa nature dans la projection, l’activité, la relation alors que la mienne est essentiellement une admiration et une fantaisie.
La relation devient tôt ou tard une lutte pour l’authenticité, celle-ci gangréné par la paranoïa. La projection m’est quasiment impossible a cause de la schizophrénie (la plupart des schizophrènes sont enthousiastes et totalement inconstant). Il ne reste donc que l’activité et celle-ci a longtemps été le fait de jouir devant la création humaine. De la chaleur d’un été 98 construit comme un mythe à une musique ou un livre et même jusqu'à chercher mes larmes devant la souffrance d’autrui pour sentir la vie dans mes veines. Cela, tout cela s'enfuit. L’oubli est le véritable maitre de mon histoire ici.
J’avais début des années 2000 cherché un remède à l’angoisse. Les drogues et les anxiolytiques furent de bonnes compagnes jusqu'à ce qu’elles attaquent la fonction du souvenir d’un jour précédent, d’une tache à faire.
Il y a un plaisir à sombrer croyez moi dans la nuit de la vacance et de l’oubli, c’est marcher à rebours du monde, de toute ses tentatives d’exister dans la durée.
Alors, là, à l’écart, le cœur amputé sous le soleil je fabrique une vie a l’envers, une vie qui dort…
Chaque matin, le réveil m’apporte son lot d’enthousiasmes. Celui-ci ne dure pas, il ne dure pas parce que je suis dans le monde et que cette vie s’inscrit de par sa nature dans la projection, l’activité, la relation alors que la mienne est essentiellement une admiration et une fantaisie.
La relation devient tôt ou tard une lutte pour l’authenticité, celle-ci gangréné par la paranoïa. La projection m’est quasiment impossible a cause de la schizophrénie (la plupart des schizophrènes sont enthousiastes et totalement inconstant). Il ne reste donc que l’activité et celle-ci a longtemps été le fait de jouir devant la création humaine. De la chaleur d’un été 98 construit comme un mythe à une musique ou un livre et même jusqu'à chercher mes larmes devant la souffrance d’autrui pour sentir la vie dans mes veines. Cela, tout cela s'enfuit. L’oubli est le véritable maitre de mon histoire ici.
J’avais début des années 2000 cherché un remède à l’angoisse. Les drogues et les anxiolytiques furent de bonnes compagnes jusqu'à ce qu’elles attaquent la fonction du souvenir d’un jour précédent, d’une tache à faire.
Il y a un plaisir à sombrer croyez moi dans la nuit de la vacance et de l’oubli, c’est marcher à rebours du monde, de toute ses tentatives d’exister dans la durée.
Alors, là, à l’écart, le cœur amputé sous le soleil je fabrique une vie a l’envers, une vie qui dort…
marc- MacadAccro
- Messages : 787
Date d'inscription : 03/09/2009
Re: oubli
Il nous reste l'instant à vivre paisiblement, sans autre regard parasite de soi ou d'ailleurs. Tu exprimes très bien la peine, la joie, la honte et le problème des vacants (comme tu les appelles) ; être structuré, pour toi, c'est de pouvoir t'exprimer quand les autres le voudraient bien (les apparences sont trompeuses) et c'est aussi cela qui crée et accentue le sentiment de "différence". Après, il y a aussi que je connais le problème et tu le sais. Bon courage, tu es dans le vrai.
Dam.
Dam.
Re: oubli
J'ai lu ton texte avec beaucoup d'attention...ce monde dans lequel tu vis, que tu racontes du mieux que tu le peux mais qui reste clos quand même !
Il est difficile de comprendre cet état mais en même temps, je dirais qu'il m'attire comme m'attire la tête d'un homme que l'on dit "fou" parce que une autre aventure, un autre monde se trouve loin de ma portée et que je crois que c'est ce que j'aime...Peut être parce que je suis une surréaliste et que dans ma tête ce qui me parait être clair est loin de l'être pour les autres?
Je pense aussi que cet environnement qui est le tien n'est pas toujours facile à gérer dans sa propre vie parce qu'encore une fois, l'incompréhension des autres devient comme un fléau qui enferme.
Crois tu que d'être sous l'influence de drogues quelconque peut être une bonne solution?
Tu sais, ça me fait penser à la TV où l'on met les gens face à une chose qui ne sera pas leur vie, qui ne leur apportera rien et pourtant qui en parle comme si leur opinion pouvait y changer quelque chose!
Pour moi, l'incompréhension face à des cas comme le tien ne devrait pas poser problème si on n'en fait pas tout un plat! Doit on donc être comme un stéréotype? Doit-on changer ce qui est en nous pour faire "bien"? Pour paraitre comme il faut?
Moi, je vis ta poésie et tes écrits comme une histoire, comme un monde que je découvre et ensuite et bien je l'interprète à ma façon et ma vie n'en est nullement changée ou plutôt si, elle a lu quelque chose de nouveau alors...
Je ne peux que te remercier de nous introduire dans une petite parcelle de ta tête qui peut être parfois lourde à porter.
Je n'ai jamais non plus marché sur la lune, mais j'y ai lu les premiers pas
Sylvie
Il est difficile de comprendre cet état mais en même temps, je dirais qu'il m'attire comme m'attire la tête d'un homme que l'on dit "fou" parce que une autre aventure, un autre monde se trouve loin de ma portée et que je crois que c'est ce que j'aime...Peut être parce que je suis une surréaliste et que dans ma tête ce qui me parait être clair est loin de l'être pour les autres?
Je pense aussi que cet environnement qui est le tien n'est pas toujours facile à gérer dans sa propre vie parce qu'encore une fois, l'incompréhension des autres devient comme un fléau qui enferme.
Crois tu que d'être sous l'influence de drogues quelconque peut être une bonne solution?
Tu sais, ça me fait penser à la TV où l'on met les gens face à une chose qui ne sera pas leur vie, qui ne leur apportera rien et pourtant qui en parle comme si leur opinion pouvait y changer quelque chose!
Pour moi, l'incompréhension face à des cas comme le tien ne devrait pas poser problème si on n'en fait pas tout un plat! Doit on donc être comme un stéréotype? Doit-on changer ce qui est en nous pour faire "bien"? Pour paraitre comme il faut?
Moi, je vis ta poésie et tes écrits comme une histoire, comme un monde que je découvre et ensuite et bien je l'interprète à ma façon et ma vie n'en est nullement changée ou plutôt si, elle a lu quelque chose de nouveau alors...
Je ne peux que te remercier de nous introduire dans une petite parcelle de ta tête qui peut être parfois lourde à porter.
Je n'ai jamais non plus marché sur la lune, mais j'y ai lu les premiers pas
Sylvie
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