Parce qu'il faut vivre

Assise sur le bord de la fenêtre,
Une cigarette à moitié éteinte,
Posée sur le coin d’un cendrier,
À moitié plein.
Les yeux perdus, demi-fermés,
Parce que trop de soleil,
Tu regardes le monde,
Et tu te demandes pourquoi
Le ciel nous surplombe,
Pourquoi de son sourire hautain,
Il fait tomber les feuilles.
Et les cigales chantent,
Tu ronronnes avec elles,
Parce que la vie n’est pas si belle,
Que finalement le temps passe,
Et que la Terre ne tourne plus rond.
Mais il reste l’attention,
Le rêve inavoué d’un lendemain meilleur,
Un frisson de puissance,
Une larme de candeur,
Qui fait que tout ce qui n’est pas,
Deviendra autre chose
Et tu aimes ça.
Assise sur le bord de la fenêtre,
Les pieds dans le vide,
Tu fermes les yeux.
Alors tu l’entends mélodieuse,
Cette musique sourde,
Ces murmures sans parole,
De la pluie furieuse,
Qui tombe sur les toits.
Ces notes cristallines,
Aux tintements d’espoir,
Parsemés de rancœur,
Qui te chantent l’ailleurs,
Et les moments d’autrefois.
Une perle de douceur,
S’échappe de ton regard,
Et tu la laisses couler,
Tout le long de ta joue.
Et tu souris,
En ouvrant les yeux.
Tu fais face à la Lumière,
Plus rien ne te fais peur,
Puis qu’après tout,
Le vent n’est pas si fier.
Tu fermes la fenêtre,
Et les cigales chanteront toujours,
Le monde est là
Qui n’attend plus que toi.

Je ne comprends pas les deux dernières lignes, ou simplement la dernière...
Je ne sais pas qui est ce "il" qui "n'attend plus que toi".
Est-ce le "monde" ? Ce qui me semblerait être la réponse la plus évidente, mais alors il y a un problème de ponctuation, de syntaxe, ou de mot manquant.
Sont-ce les "cigales" ? Mais alors il reste le problème de syntaxe.
Ce n'est que broutille mais quand même.
Autrement j'ai apprécié cette lecture. C'est assez fluide, ça sonne bien. Tu es décidément en grand progrès.

Nilo, suiveur de près.

Oui c'est le monde ce "il", j'ai modifié la ponctuation qui était fausse effectivement, merci Nilo ^^
Et merci de m'encourager comme tu le fais =)

Je t'ai vue assise sur le rebord de la fenêtre, toute "à demie", en quête d'un espoir auquel s'accrocher.
J'ai espéré avec toi et vu la lumière au bout.
C'est sensible et calme .
Ca fait du bien.
Bien sur qu'il n'attend plus que toi, que nous, que ceux qui veulent croire en demain.

Comme Lalou, je t'ai vue en demi teintes, à demi convaincue de la nécessité de vivre. Quelque chose comme ça. j'ai senti le danger de ce bord de fenêtre. Je suppose que tu passeras plutôt par la porte pour rejoindre ce monde qui t'attend ^^
Me reste un frisson glacé dont on se débarrasse difficilement. Belle poésie, très émouvant.

Messaline

Je l'avais déjà lu, sans laisser de commentaire, mais j'avais posé ma clope dans ton cendrier.

même impression mais la c'est le mur à Dédé qui me la renvoit!

Le monde n'attend plus que nous deux.

Une fenêtre qui s'ouvre sur le monde et sur l'intimité d'une conscience, le fil ténu d'une fumée bleûtée...  J'ai bien aimé ce moment...