Vendredi pour vivre

Vendredi pour vivre


les fenêtres ornées de l’aube
du bruit sylvestre d’aiguilles de pin
et d’ombre de lumière
les réverbères somnolents dissimulent le calme
je me penche sur la nuit
parmi ses parfums en cherchant des visages
mains tremblent hypnotisent l’obscurité
je dénoue mes pensées comme une pelote de nerfs
trop c’est trop pour une seule prière
dix minutes de ton coulant
et ce qui est oublié s’en va
il reste le vendredi pour vivre
en nous se développe en silence
le temps inéluctable

C'est très différent de ce que je lis de toi d'habitude mais voilà

C'est une prière personnelle et j'ai aussi apprécié ce style même si j'aime et je préfère "l'autre solweig"

Sylvie

C'est pour des vers tels que celui-ci
les réverbères somnolents dissimulent le calme
que j'aime te lire.
Même quand, comme ici, tu adoucis la syntaxe par rapport à ce que nous connaissons mieux de toi.
Mais l'un et l'autre me conviennent.

Nilo, in the ghetto.

Pour ma part, je garde la " pelote de nerfs "

et même si nous sommes Mercredi....

Lalou a écrit:et même si nous sommes Mercredi....

tu sais, Lalou qu'il m'arrive même à oublier que c'est moi qui a écrit ces vers ... Le temps passe... et les efface de notre mémoire....
Cordialement Solweig

Bon choix que ce vendredi, c'est le jour de Vénus. avec tous mes compliments - LOUP.

Au fait notre ami NILO est réapparu et j'en suis fort content....

J'aime, surtout les trois premiers vers ; et je n'y peux rien il me faut une sorte d'alchimie entre la forme et le contenu pour retenir mon attention. bye