La fin des larmes

La fin des larmes


J'ai pleuré des larmes d'impuissance
Qui roulaient, n'avaient plus de sens.
Elles coulaient de cette déchirure,
Une entaille faite à mon armure.

J'ai vécu des jours sans vie,
Douleurs, peines et cris.
Puis, un matin, tout a gelé,
Le soleil d'hiver s'est levé.

Je suis partie, j'ai marché,
Le long de la rivière,
Celle de nos pas de fin d'été,
Elle coulait, froide et fière.

Le temps n'est pas d'oubli
Il a retrouvé la paix
Y aura-t-il un autre été ?
Personne ne le sait.

H.

Les larmes...la paix...et la vie qui poursuit son cours (cette marche le long de la rivière l'évoque bien - la rivière est comme un ruban qui semble guider le marcheur, elle lui offre la stabilité de son tracé : j'aime !)

ha oui, ce gel qui parfois empêche l'accessibilité à une route pourtant bonne en apparence parfois mais c'est mieux que d'essayer de refaire le chemin à l'envers et de s'embourber encore plus.

J'aime particulièrement cet état d'esprit de H. la battante, la volontaire, la poétesse qui offre chaque jour un morceau d'aile pour que le lecteur puisse facilement prendre son envol au travers de ses vers.

Sylvie

Une tristesse froide qui m'emporte dans son sillon.
On dirait de la neige, de la jolie neige de fin d'hiver.
Et j'en garde un flocon.

Merci les filles !

H.