un poème d'insomnie

- sans titre -

Les vies se brisent
échos fracturés de loin
en loin par les sombres ruelles
des disputes nocturnes

Les sombres félins
chapardeurs elliptiques
se dispersent au bruit las
d'mes pas insomniaques

Sous une lune jaunâtre
aux odeurs de pisse
une lune pleine saoule
du vin acide de nos vies
Sourd une fatigue lourde
aveugle et sans sommeil
d'une sueur rance

La nicotine s'écoule
en grumeaux de mégots
le long des trottoirs
maculés de tâches suspectes

Les flaques mêlent
eaux hydrocarbures
diluent l'orange réverbère
aux sombres arcs sans ciels

J'attends l'aube pour oublier
les poubelles brûlées
soudées à l'asphalte
les plumes perdues
virevoltantes collées d'inanité
au bitume poisseux

Peut être alors dormirai-je un peu...

Je me pose une question, alors je te la pose.
Pourquoi dans l'atelier ?
Car enfin ce texte a sa place dans les poèmes, au même titre que les autres que tu y as postés, à moins que tu attendes un simple coup de peau de chamois et ce serait alors d'un coût exorbitant ou que tu souhaites une transformation complète de la carrosserie ce qui n'est pas la vocation de l'atelier.

Nilo, contrôle d'entrée.

Ben comme c'est dit dans le poème, en ce moment, je dors mal, ou pas, et donc je n'ai pas tout mon cerveau à moi. La faute à plusieurs choses, mais aussi à un matelas défoncé posé tel quel sur le parquet. Vivement que mon nouveau lit arrive, plus qu'une dizaine de jours à attendre!
Donc je l'ai écrit, d'un coup, et j'en suis pas sûr, d'ailleurs je ne lui ai pas trouvé de titre, et je le trouve dissonant. Je n'aime pas sa manière de couler en bouche. En le mettant là, je m'étais dit que les commentaires que je recevrais seraient d'une critique plus constructive. Voilà tout.

Vite !

Au dernières nouvelles, c'est la lune qui se fait la belle
Fichtre !

Dam, bigre

Un satellite bigorneau manquait plus que ça !
Ha ! C'qu'ils peuvent me gonfler à la N.A.S.A
Moi dans ton texte j'y ai vu bien plus xa
Qu'une insomnie sous l'matelas
Et aussi quelques parias
Derrière la paroi
De verre et d'bois
Sans mal de foie
Trainant ça et là
Leur crise de foi

J'ai fait de ton pêle-mêl'bas
Ma page de choix !

A mes heures trainant comme toi
Mon fardeau cradingue d'ingrat
Sans toit ni foi ni loi
Voyons comment commenter ça ?
Sans faire hurler les chiens aux abois
Ose ! Crois ! Abois !

Tu excelles dans l'obscurité des bois
Dans l'silence et sans voix
Tu cherches ta voie

Dam, de verre et d'bois

Merci beaucoup (en retard) pour cet encouragement en forme d'écho foufou et généreux.
Je cherche mon chemin dans les fentes des murs des voies sans issues. Merci d'allumer ton petit chez toi et d'ouvrir la fenêtre pour faire filtrer de la lumière.