Mistrallong

Ce moment me plaît de l'écrire
Où je ne puis plus me soumettre
Aux mots qui jadis fusaient en cascade
La blessure des arrêts après tant d'émois
De confessions qui, je le sais ce jour
N'étaient que mes rêves en appel
Faute de mieux, tellement vivant,
J'étais en exergue, inconscient !
Je fêtais naturellement la vie qui me fêtait
Mais je ne savais rien encore de ce qui m'attendait


Je ne puis vous dire qui veille et qui s'endort à cette heure
Je n'entends que le vent qui se moque de la nuit
Du noir comme des couleurs-lumières, répondant à d'autres lois
Et il n'est pas loin, même si je ne l'aime pas, de faire comme moi
Il me parle malgré moi, de ce qui n'est pas moi
Et je le suis, le laissant faire sa curieuse cuisine
Blancs en neige durs comme fer
Je n'irai pas chasser, je sais, la mer est glacée
Je reste à l'écouter, seul depuis mon lit
J'enlève une couverture, la nuit a refroidi
Quand soudain il s'est tu, j'écoutais ses murmures

Dam.

Je le trouve sombre celui-ci, et plus encore dans les " murmures " qu'il retient.

Pour ma part je trouve ici un Dam plus "poète" qu'à l'accoutumée.
Cette façon d'écrire te va bien. Plus "posée" sans doute mais également plus accessible ce qui n'est pas la moindre de ses qualités.

Nilo, écoute dans le vent.

La nuit lève son voile
et l'on ne la regarde plus
de peur de voir le jour
de nos visages meurtris

Sylvie

de l'avis de Nilo , je te préfère recentré .
ça rend les choses plus douces et plus accessibles.

OUi, moi aussi, bien que je ne renie rien de mes autres abords. Le recentrage, l'équilibre, la précision ne boudent pas l'esprit aventureux de création, non plus l'évasion poétique...

Dam, alchimie du temps

Il souffle sacrement justement aujourd'hui ..

Au point qu'il est même arrivé en Belgique !!

J'aime pas l'vent !

J'aime le poème !

Sylvie

C'était d'abord le titre d'un tableau, tout en longueur, qui devait voir du pays. Et il en a vu beaucoup.

Dam, tous de vents, un derrière. (c'est pas ce que vous croyez voyons !)

Relu avec plaisir

Lorsque les rêves se taisent, les murmures (du vent) les remplacent...