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Procès de la Femme A.
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Swann
Sylvie
Nilo
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Macadam :: MacadaTextes :: Vide-Poche
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Procès de la Femme A.
Note préliminaire :
Le procès dont il est question ici où sont présentés les principaux protagonistes à réellement eu lieu, le 18 septembre 2003, et la malheureuse dont les jours étaient contés y a lourdement été condamnée à porter à vie à l'un de ses doigts le cinquantième de son âge en carats de diamant blanc exceptionnel.
____________________________________________________________________________
Procès de la Femme A.
"BONUM VINUM LEATIFICAT CORPUS HOMINIS" (Le bon vin réjouit le cœur de l'homme) disait l'Ecclésiaste.
Gentes Dames, Damoiselles et Damoiseaux, Messeigneurs.
En ce 18 octobre de l'an 2003 selon Grégoire XIII vous êtes venus vers nous pour de délictueuses agapes et commettre abus de libations et de bonne chair. Celles-ci nous sont offertes en l'honneur de l'anniversaire de la Femme A. dont nous tairons l'âge, non par dérisoire galanterie mais par obligeance envers le malheureux vieillard qui l'accompagne, notre bon Ami Pierre qui, Dieu lui pardonne ne savait pas ce qu'il faisait.
Ci fait réjouissons nous de cette rencontre que les hasards du calendrier (dont je rappelle à la docte assemblée que le mot vient du latin "CALENDARIUM" signifiant non pas calendrier mais registre de dettes) ont fixé en ce jour de la saint LUC, Goncourt des Evangiles, patron des Peintres des Artistes et des Médecins.
Et puisque c'est son anniversaire, nous allons lui faire sa fête.
Ceci expliquant cela et inversement vous comprendrez aisément qu'il nous incombe d'établir le diagnostic du cas de notre hôte et de délivrer par ordonnance les remèdes appropriés.
Et vous voyez aussi pourquoi c'est moi qui m'y colle à brosser le portrait peu reluisant des protagonistes d'un procès que l'histoire veut déjà oublier.
Moi le Bénédictin dévot de la partouse, le Jésuite controversé de l'échangisme, le Confesseur mystique des bars à filles, le Parrain de la mistoufle, l'Excommunié de l'évasion fiscale, l'Ange de l'Omerta, le Réformé de la Grande Muette, bref moi le Corse qui sous la torture ne donnerais même pas le nom de mes fiancées, oui c'est moi qui ai été désigné comme devant être l'Ordonnateur de cette mascarade.
Heureusement il ne m'appartient pas d'établir les faits, encore moins de les décrire, ma bouche ne saurait prononcer les mots qualifiant de telles ignominies. Sachez seulement que la Femme A. a déjà été reconnue coupable d'hérésie consommée et qu'aujourd'hui relapse elle doit comparaître devant Nous pour y être jugée. Je ne veux pour preuve du bien fondé de ces poursuites que la pièce à conviction que voici (son invitation). Ne l'a-t-elle pas diffusée sous le manteau ? Moi-même je n'ai pu me la procurer qu'à grand peine, devant soudoyer un morne individu qui me l'a adressée par correspondance ; à ce propos un malheur n'arrivant jamais seul elle m'est parvenue le même jour que la notification d'un nouveau contrôle fiscal, comme quoi le châtiment suit de peu l'outrage. N'y dit-elle pas qu'elle nous convie à une soirée rose, chez Monsieur PINON, qu'elle nous y veut travestis ? Son audace ne connaît assurément point de limites.
Puisqu'il en est ainsi, au nom de la rose, nous lui ferons en écho procès en inquisition pour cette abjecte ignominie (oui je sais vous vous dites il pléonasme, mais je m'en défendrai en affirmant d'une part, que je ne plais pas qu'à elles, et d'autre part, JESUS me pardonne lui le fils de charpentier, qu'il est parfois nécessaire de donner plusieurs coups de marteau pour bien fourrer sa semence).
Le Docte saint THOMAS d'AQUIN, dans sa volonté, en harmonie avec la Foi, de restaurer l'autonomie de la nature et de la raison, n'écrivait-il pas dans sa "Somme Théologique" :
"Je crains l'Homme d'un seul Livre"
pour exprimer qu'il n'est de plus redoutable adversaire que celui qui ne s'occupe que d'une chose mais la maîtrise.
Alors, Femme A., crains ton Juge, le ci-devant Marchand de beurre, l'Archange Michel, de son vrai nom B., Homme de peu de foi, en grande partie mauvaise, Docteur en Droit du Canon, communément défenseur de ce que la Terre peut porter de conducteurs imbibés et par ailleurs notoire entremetteur du Malin comme évoqué au plafond de la Chapelle Sixtine, qui présidera les débats sans éviter la polémique et prononcera la sentence.
Il saura te rappeler un des fondements du Droit qui veut que si l'abus n'exclut pas l'usage il n'en est pas moins dangereux de
persévérer dans l'erreur et que si contentement passe richesse les cordonniers n'en demeurent pas moins les plus mal chaussés.
Et puisque le Droit se veut l'Art du Bien et du Juste il te condamnera sévèrement, car tu le mérites, et alors tu sauras que :
"Dura lex, sed lex !" (ceci n'est pas une publicité pour du verre incassable). Maintenant je ne traduis plus parce que depuis que je parle, ceux d'entre vous qui l'auraient fortuitement perdu ont certainement retrouvé leur latin.
Il veillera aussi à la bonne tenue de ce procès, faisant en sorte que tu n'empruntes la parole que lorsqu'elle te sera prêtée et que tu la rendes dès qu'on te la coupera, ce qui tu en conviendras, est nettement moins douloureux que de se faire couper les couilles. L'appel des témoins s'il s'en présente se fera à son entière discrétion. Tu comprendras que tous tes amis étant absents comme tu as pu le constater il ne pourra s'agir que de témoins à charge.
Le susnommé B. pourra en outre à son gré prononcer le huis clos ou faire évacuer la salle, si par exemple il pressentait que le vin vienne à manquer. Il se réserve la possibilité d'engager la Noble Assistance ici présente à te huer copieusement et te couvrir d'opprobre (bénite évidemment).
Ne t'attends à aucune mansuétude de sa part ; souviens toi qu'il a entre autres faits d'armes les condamnations de Jeanne d'Arc, bergère pucelle et catholique sans défenseur brûlée vive puis canonisée, Jean Calas, négociant protestant mort sur la roue que Voltaire fit réhabiliter, et Alfred Dreyfus officier de confession israélite envoyé purger sa peine à l'île du Diable pour qui Zola rameuta le Peuple et dont il obtint la grâce. C'est te dire que depuis des lustres il s'y connaît en manipulation d'hérétiques et confection d'erreurs judiciaires.
Tu pourras compter sur lui pour veiller à la stricte exécution de l'application de la peine qu'il t'aura infligée.
Pour ma part je n'aimerais pas être à ta place car je sais qu'un enfer pavé de mauvaises intentions à ton égard brûle de mille feux attisés par le vent de la calomnie. Talleyrand lui-même, Prêtre défroqué, Ministre dévoyé, traître à l'Eglise et à l'Empereur et dont je rappelle que Bill Clinton n'en a pas voulu pour essuyer ses dessous de table, Talleyrand donc, disait en parlant de ton affaire avec François Mitterrand, qui s'y connaissait en infidélité et en ballets roses, en sortant d'un bordel d'Autun dont il fut Evêque comme chacun sait :
"Ce qu'elle a commis c'est plus qu'un crime, c'est une faute".
Ta faute, justement, elle sera exposée et établie ce soir par un Accusateur public ayant la Haute Main sur la pluie et le beau temps, Maître en Droit dans le mur, le Sieur Jean-René D., l'ignoble JR de l'affaire Dallas évoquée à l'instant, enrichi par les temps de canicule (ce n'est pas un gros mot, bien qu'aujourd'hui politiquement incorrect) non pas croque mort morbide mais marchand de canons - à eau -. Ce D. prêchant le mensonge dans le désert de la vérité pour y faire son coupable commerce tentant de changer l'eau en vain (je veux dire sans y parvenir) au moyen d'accablantes psalmodies.
A son écoute tu apprendras que des Canons de la Liturgie à ceux de Navaronne il suffit d'une douzaine de salopards pour que les trompettes de la renommée soudain se mettent à sonner un glas lugubre. D'ailleurs je vais moi-même boire un canon pour ne pas prendre le risque d'être en reste sur tous ceux que je vois le verre à la main. Mon jugement pourrait s'en trouver altéré par l'indulgence.
D. donc, ton Accusateur, qui bien qu'elle le fasse vivre, jamais ne met de l'eau dans son vin, aura pour toi, ou plutôt contre toi, les pires des mots (choisis, pesés, épurés, polis, inventés parfois quand notre langue s'avère trop pauvre pour exprimer la richesse de sa pensée). Il te vouera aux gémonies afin que tu ailles pérorer avec les oies du Capitole avant, à l'issue de cette audience capitulaire, d'en descendre les marches vers cet enfer paléographe où seront tenus enfermées les preuves et la relation des actes licencieux dont il aura fait la démonstration, je veux dire les sous-sols de ce Palais d'Injustice où seront entreposées les minutes de ton procès. En un mot, la cave.
Lui le pourfendeur de l'innocence métamorphosée en crime sans nom, l'éminent orientaliste, commentateur éclairé du Kama Sutra, théoricien de l'Alpha et du Roméo, arroseur de bons mots et de mauvaise herbe, intermittent de la vérité, Sganarelle du mensonge, tuteur de l'Ecole des maris (et à ce titre appelé à t'accabler ici), Thérapeute à l'insu de son plein gré, ordonnance des Dom Juan et housse de couette des modernes Casanova.
Lui, oui lui, mettra tout son immense talent (ne me remercie pas tout de suite, Jean-René, on se verra à l'issue de l'audience) au service de la mauvaise foi, s'emploiera à détruire ta réputation, suera sang et eau pour te faire Messaline toi dont la vocation secrète comme tu l'écrivais dans Madame Figaro la semaine dernière était d'entrer au Carmel de Lisieux pour mettre tes pas dans les pas de Thérèse (qui rit quand on…).
Ne riez pas, c'est la vérité. C'était en couverture de Télérama à l'occasion de la Béatification de la Sainte de Calcutta, ce n'est toujours pas un gros mot, et sachez que chez ces gens là Monsieur, on ne blasphème pas, on cite.
Encore une fois je n'aimerais pas être à ta place, Toi dont la jeunesse s'use et dont les cheveux blancs sont tout gris, Toi que ce triste sire accuse, prenant à témoin ses amis, sortant d'un claque en s'astiquant, lui que ton malheur amuse et dont je vois le sourire sous ses dents.
Pardonne moi Mon Président de ce détour par Salvador mais c'est pour faire transition.
En effet quoi de mieux qu'une République bananière pour évoquer une népotique dictature, et quoi de mieux que le césarisme pour présenter celui qui défendra ici la Femme A., je veux parler de notre Bien Aimé Maréchal Président à Vie, que j'irai voir après le procès car j'ai une petite faveur à solliciter.
Le Meilleur d'entre nous, le "PRIMUS INTER PARES" de cet aréopage. Le citoyen V., puisque c'est Lui dont il est question maintenant, sera en charge de ta défense, Femme au cœur de Pierre.
C'est dire le mal qu'il lui faudra se donner. Car il en faut de la force de conviction, de la détermination et du génie pour être en charge d'œuvrer à ta décharge, publique de surcroît.
Sa réputation n'étant plus à faire, son parcours seul suffira à le décrire. Maître en Droit dans ses Bottes il commença sa vie au service des autres, Service public s'entend, électricien planqué en centrale, noyau dur de la fonction publique, électron libre du syndicalisme béat, profitant tôt et sans vergogne de notre retraite EDF. Puis il usurpa impunément un titre de Maître d'Autel Directeur de Confiance (à moins que ce ne soit l'inverse), Lui qui n'est pas muni du moindre des sacrements, qui a même réussi à se soustraire au mariage. Enfin narguant ses semblables derrière le comptoir d'un bouge ténébreux aux vitres teintées, à la porte tendue d'une étoffe incarnat, mettant de l'eau dans son Romanée Conti comme ses Clients dans leur Ricard, les adonnant sournoisement et contre espèces sonnantes et trébuchantes à de nuisibles boissons qu'il tirait du tonneau des Danaïdes de la Sécurité Sociale que tous s'efforçaient de remplir à la sueur de leur front puis vendant perfidement ses informations à d'obscurs délateurs s'empressant d'en aviser le vénal B. pour qu'il puisse en tirer profit.
Que dire aussi de sa notoire propension à ces sombres close-up où mêlant, brouillant devrais-je dire, les cartes à l'envi, il attirait sur lui le regard des petites filles ébahies et de leurs mères étourdies pour mieux leur offrir des "surprises" qu'il éprouvait ensuite bien du mal à faire passer pour bonnes. Combien de ces fillettes attendent toujours de voir son truc ? Combien de ces mères abusées s'étiolent encore sous son paillasson ? Nous n'aurions pu le savoir qu'après qu'il eut déménagé mais voici que pour mieux dissimuler les preuves de ses crimes il vient de se faire attribuer à vie avec la complicité d'un banquier lombard, le palais de fonction qu'il occupe non loin du fleuve royal.
Egalement Homme rigoureux (non Mesdames, je n'ai pas dit vigoureux) et souvent raide dans ses brodequins, faute de l'être de moins en moins deux coudées au dessus (je n'invente pas, c'est lui qui me l'a dit), il tient avec l'opiniâtreté d'un auxiliaire d'envahisseur, tel un pasteur prussien serrant dans ses mâchoires le bas des chausses d'un auditeur clandestin de la BBC, des fichiers sur lesquels mieux vaut ne pas se trouver. Et sur ce point je dois battre ma coulpe, je fus, que le grand cric me croque, son Parrain et son Initiateur. Alors nous pauvres pécheurs ainsi fichés, prions Dieu que tous nous veuille absoudre.
"Ad augusta per angusta", ainsi se reconnaissaient les conjurés d'Hernani. N'est-il pas misérable que cet Homme qui prétend te défendre soit lui-même l'un de ceux qui t'ont dénoncée, organisant chez Lui le rendez-vous des factieux, leur y servant la soupe et le jaja, les montant contre Toi, et enfin les embrassant d'une triple accolade pour les adouber dans sa séditieuse entreprise. Je le sais, j'y étais.
Je ne sais s'il atteindra le bonheur par des voies étroites (et pourtant je pense qu'il aimerait ça) mais je sais que sournoisement allié à l'Accusateur comme Talleyrand l'était à Fouché leur entente est la parfaite illustration réalisée par un Grand Maître du vice s'appuyant sur le bras du crime.
Celui dont nul ne peut contester la Maréchale Présidence à Vie à la tête de notre association de malfaisants bienfaiteurs fera en sorte, saches le, que rien ne puisse atténuer la lourdeur des charges qui pèsent contre Toi.
Je te plains, Femme A., moderne Jeanne VALJEAN, d'avoir ta défense entre les mains de cet Homme à qui ceux qui le connaissent ne confieraient pas même un la bémol, soit un sol et demi, de peur qu'il ne le glisse dans le tronc d'une Eglise pour tenter de racheter son âme noircie par tant de bassesses et de discours laudateurs terminés en crachant son venin.
Je n'aimerais pas être à ta place, Femme A., car en d'aussi mauvaises mains tes dés sont d'ores et déjà jetés et je ne saurais que trop te conseiller de commencer à prier ton Seigneur et Maître, le Très Pieux Pierre A., de bien vouloir te pardonner, de t'assister dans tes souffrances et de mettre en œuvre toute son élégante et discrète science de la tricherie pour sortir un 4-21.
Les présentations n'étant plus à faire je te prie Femme A. puisque tu es sur la sellette de venir te poster sur celle-ci afin d'y affronter tes Juges.
Il te faudra de la Foi pour espérer ta Libération, Toi la Normande qui par deux fois au moins, on t'y a vue, osa passer sur ta Sainte Mère Eglise.
Sois certaine que le châtiment sera à la mesure de ta faute, quand bien même il n'y aurait que dalle contre Toi.
Mon Eminence en a terminé.
Je te cède la parole, Baron de la Rance, Duc de Guérande, Prince du Charente-Poitou, Mon Président Maître en barattage. Je sais que nous pouvons compter sur Toi pour que la note soit salée.
Ouvre le Ban.
Nilo.
Le procès dont il est question ici où sont présentés les principaux protagonistes à réellement eu lieu, le 18 septembre 2003, et la malheureuse dont les jours étaient contés y a lourdement été condamnée à porter à vie à l'un de ses doigts le cinquantième de son âge en carats de diamant blanc exceptionnel.
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Procès de la Femme A.
"BONUM VINUM LEATIFICAT CORPUS HOMINIS" (Le bon vin réjouit le cœur de l'homme) disait l'Ecclésiaste.
Gentes Dames, Damoiselles et Damoiseaux, Messeigneurs.
En ce 18 octobre de l'an 2003 selon Grégoire XIII vous êtes venus vers nous pour de délictueuses agapes et commettre abus de libations et de bonne chair. Celles-ci nous sont offertes en l'honneur de l'anniversaire de la Femme A. dont nous tairons l'âge, non par dérisoire galanterie mais par obligeance envers le malheureux vieillard qui l'accompagne, notre bon Ami Pierre qui, Dieu lui pardonne ne savait pas ce qu'il faisait.
Ci fait réjouissons nous de cette rencontre que les hasards du calendrier (dont je rappelle à la docte assemblée que le mot vient du latin "CALENDARIUM" signifiant non pas calendrier mais registre de dettes) ont fixé en ce jour de la saint LUC, Goncourt des Evangiles, patron des Peintres des Artistes et des Médecins.
Et puisque c'est son anniversaire, nous allons lui faire sa fête.
Ceci expliquant cela et inversement vous comprendrez aisément qu'il nous incombe d'établir le diagnostic du cas de notre hôte et de délivrer par ordonnance les remèdes appropriés.
Et vous voyez aussi pourquoi c'est moi qui m'y colle à brosser le portrait peu reluisant des protagonistes d'un procès que l'histoire veut déjà oublier.
Moi le Bénédictin dévot de la partouse, le Jésuite controversé de l'échangisme, le Confesseur mystique des bars à filles, le Parrain de la mistoufle, l'Excommunié de l'évasion fiscale, l'Ange de l'Omerta, le Réformé de la Grande Muette, bref moi le Corse qui sous la torture ne donnerais même pas le nom de mes fiancées, oui c'est moi qui ai été désigné comme devant être l'Ordonnateur de cette mascarade.
Heureusement il ne m'appartient pas d'établir les faits, encore moins de les décrire, ma bouche ne saurait prononcer les mots qualifiant de telles ignominies. Sachez seulement que la Femme A. a déjà été reconnue coupable d'hérésie consommée et qu'aujourd'hui relapse elle doit comparaître devant Nous pour y être jugée. Je ne veux pour preuve du bien fondé de ces poursuites que la pièce à conviction que voici (son invitation). Ne l'a-t-elle pas diffusée sous le manteau ? Moi-même je n'ai pu me la procurer qu'à grand peine, devant soudoyer un morne individu qui me l'a adressée par correspondance ; à ce propos un malheur n'arrivant jamais seul elle m'est parvenue le même jour que la notification d'un nouveau contrôle fiscal, comme quoi le châtiment suit de peu l'outrage. N'y dit-elle pas qu'elle nous convie à une soirée rose, chez Monsieur PINON, qu'elle nous y veut travestis ? Son audace ne connaît assurément point de limites.
Puisqu'il en est ainsi, au nom de la rose, nous lui ferons en écho procès en inquisition pour cette abjecte ignominie (oui je sais vous vous dites il pléonasme, mais je m'en défendrai en affirmant d'une part, que je ne plais pas qu'à elles, et d'autre part, JESUS me pardonne lui le fils de charpentier, qu'il est parfois nécessaire de donner plusieurs coups de marteau pour bien fourrer sa semence).
Le Docte saint THOMAS d'AQUIN, dans sa volonté, en harmonie avec la Foi, de restaurer l'autonomie de la nature et de la raison, n'écrivait-il pas dans sa "Somme Théologique" :
"Je crains l'Homme d'un seul Livre"
pour exprimer qu'il n'est de plus redoutable adversaire que celui qui ne s'occupe que d'une chose mais la maîtrise.
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Alors, Femme A., crains ton Juge, le ci-devant Marchand de beurre, l'Archange Michel, de son vrai nom B., Homme de peu de foi, en grande partie mauvaise, Docteur en Droit du Canon, communément défenseur de ce que la Terre peut porter de conducteurs imbibés et par ailleurs notoire entremetteur du Malin comme évoqué au plafond de la Chapelle Sixtine, qui présidera les débats sans éviter la polémique et prononcera la sentence.
Il saura te rappeler un des fondements du Droit qui veut que si l'abus n'exclut pas l'usage il n'en est pas moins dangereux de
persévérer dans l'erreur et que si contentement passe richesse les cordonniers n'en demeurent pas moins les plus mal chaussés.
Et puisque le Droit se veut l'Art du Bien et du Juste il te condamnera sévèrement, car tu le mérites, et alors tu sauras que :
"Dura lex, sed lex !" (ceci n'est pas une publicité pour du verre incassable). Maintenant je ne traduis plus parce que depuis que je parle, ceux d'entre vous qui l'auraient fortuitement perdu ont certainement retrouvé leur latin.
Il veillera aussi à la bonne tenue de ce procès, faisant en sorte que tu n'empruntes la parole que lorsqu'elle te sera prêtée et que tu la rendes dès qu'on te la coupera, ce qui tu en conviendras, est nettement moins douloureux que de se faire couper les couilles. L'appel des témoins s'il s'en présente se fera à son entière discrétion. Tu comprendras que tous tes amis étant absents comme tu as pu le constater il ne pourra s'agir que de témoins à charge.
Le susnommé B. pourra en outre à son gré prononcer le huis clos ou faire évacuer la salle, si par exemple il pressentait que le vin vienne à manquer. Il se réserve la possibilité d'engager la Noble Assistance ici présente à te huer copieusement et te couvrir d'opprobre (bénite évidemment).
Ne t'attends à aucune mansuétude de sa part ; souviens toi qu'il a entre autres faits d'armes les condamnations de Jeanne d'Arc, bergère pucelle et catholique sans défenseur brûlée vive puis canonisée, Jean Calas, négociant protestant mort sur la roue que Voltaire fit réhabiliter, et Alfred Dreyfus officier de confession israélite envoyé purger sa peine à l'île du Diable pour qui Zola rameuta le Peuple et dont il obtint la grâce. C'est te dire que depuis des lustres il s'y connaît en manipulation d'hérétiques et confection d'erreurs judiciaires.
Tu pourras compter sur lui pour veiller à la stricte exécution de l'application de la peine qu'il t'aura infligée.
Pour ma part je n'aimerais pas être à ta place car je sais qu'un enfer pavé de mauvaises intentions à ton égard brûle de mille feux attisés par le vent de la calomnie. Talleyrand lui-même, Prêtre défroqué, Ministre dévoyé, traître à l'Eglise et à l'Empereur et dont je rappelle que Bill Clinton n'en a pas voulu pour essuyer ses dessous de table, Talleyrand donc, disait en parlant de ton affaire avec François Mitterrand, qui s'y connaissait en infidélité et en ballets roses, en sortant d'un bordel d'Autun dont il fut Evêque comme chacun sait :
"Ce qu'elle a commis c'est plus qu'un crime, c'est une faute".
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Ta faute, justement, elle sera exposée et établie ce soir par un Accusateur public ayant la Haute Main sur la pluie et le beau temps, Maître en Droit dans le mur, le Sieur Jean-René D., l'ignoble JR de l'affaire Dallas évoquée à l'instant, enrichi par les temps de canicule (ce n'est pas un gros mot, bien qu'aujourd'hui politiquement incorrect) non pas croque mort morbide mais marchand de canons - à eau -. Ce D. prêchant le mensonge dans le désert de la vérité pour y faire son coupable commerce tentant de changer l'eau en vain (je veux dire sans y parvenir) au moyen d'accablantes psalmodies.
A son écoute tu apprendras que des Canons de la Liturgie à ceux de Navaronne il suffit d'une douzaine de salopards pour que les trompettes de la renommée soudain se mettent à sonner un glas lugubre. D'ailleurs je vais moi-même boire un canon pour ne pas prendre le risque d'être en reste sur tous ceux que je vois le verre à la main. Mon jugement pourrait s'en trouver altéré par l'indulgence.
D. donc, ton Accusateur, qui bien qu'elle le fasse vivre, jamais ne met de l'eau dans son vin, aura pour toi, ou plutôt contre toi, les pires des mots (choisis, pesés, épurés, polis, inventés parfois quand notre langue s'avère trop pauvre pour exprimer la richesse de sa pensée). Il te vouera aux gémonies afin que tu ailles pérorer avec les oies du Capitole avant, à l'issue de cette audience capitulaire, d'en descendre les marches vers cet enfer paléographe où seront tenus enfermées les preuves et la relation des actes licencieux dont il aura fait la démonstration, je veux dire les sous-sols de ce Palais d'Injustice où seront entreposées les minutes de ton procès. En un mot, la cave.
Lui le pourfendeur de l'innocence métamorphosée en crime sans nom, l'éminent orientaliste, commentateur éclairé du Kama Sutra, théoricien de l'Alpha et du Roméo, arroseur de bons mots et de mauvaise herbe, intermittent de la vérité, Sganarelle du mensonge, tuteur de l'Ecole des maris (et à ce titre appelé à t'accabler ici), Thérapeute à l'insu de son plein gré, ordonnance des Dom Juan et housse de couette des modernes Casanova.
Lui, oui lui, mettra tout son immense talent (ne me remercie pas tout de suite, Jean-René, on se verra à l'issue de l'audience) au service de la mauvaise foi, s'emploiera à détruire ta réputation, suera sang et eau pour te faire Messaline toi dont la vocation secrète comme tu l'écrivais dans Madame Figaro la semaine dernière était d'entrer au Carmel de Lisieux pour mettre tes pas dans les pas de Thérèse (qui rit quand on…).
Ne riez pas, c'est la vérité. C'était en couverture de Télérama à l'occasion de la Béatification de la Sainte de Calcutta, ce n'est toujours pas un gros mot, et sachez que chez ces gens là Monsieur, on ne blasphème pas, on cite.
Encore une fois je n'aimerais pas être à ta place, Toi dont la jeunesse s'use et dont les cheveux blancs sont tout gris, Toi que ce triste sire accuse, prenant à témoin ses amis, sortant d'un claque en s'astiquant, lui que ton malheur amuse et dont je vois le sourire sous ses dents.
Pardonne moi Mon Président de ce détour par Salvador mais c'est pour faire transition.
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En effet quoi de mieux qu'une République bananière pour évoquer une népotique dictature, et quoi de mieux que le césarisme pour présenter celui qui défendra ici la Femme A., je veux parler de notre Bien Aimé Maréchal Président à Vie, que j'irai voir après le procès car j'ai une petite faveur à solliciter.
Le Meilleur d'entre nous, le "PRIMUS INTER PARES" de cet aréopage. Le citoyen V., puisque c'est Lui dont il est question maintenant, sera en charge de ta défense, Femme au cœur de Pierre.
C'est dire le mal qu'il lui faudra se donner. Car il en faut de la force de conviction, de la détermination et du génie pour être en charge d'œuvrer à ta décharge, publique de surcroît.
Sa réputation n'étant plus à faire, son parcours seul suffira à le décrire. Maître en Droit dans ses Bottes il commença sa vie au service des autres, Service public s'entend, électricien planqué en centrale, noyau dur de la fonction publique, électron libre du syndicalisme béat, profitant tôt et sans vergogne de notre retraite EDF. Puis il usurpa impunément un titre de Maître d'Autel Directeur de Confiance (à moins que ce ne soit l'inverse), Lui qui n'est pas muni du moindre des sacrements, qui a même réussi à se soustraire au mariage. Enfin narguant ses semblables derrière le comptoir d'un bouge ténébreux aux vitres teintées, à la porte tendue d'une étoffe incarnat, mettant de l'eau dans son Romanée Conti comme ses Clients dans leur Ricard, les adonnant sournoisement et contre espèces sonnantes et trébuchantes à de nuisibles boissons qu'il tirait du tonneau des Danaïdes de la Sécurité Sociale que tous s'efforçaient de remplir à la sueur de leur front puis vendant perfidement ses informations à d'obscurs délateurs s'empressant d'en aviser le vénal B. pour qu'il puisse en tirer profit.
Que dire aussi de sa notoire propension à ces sombres close-up où mêlant, brouillant devrais-je dire, les cartes à l'envi, il attirait sur lui le regard des petites filles ébahies et de leurs mères étourdies pour mieux leur offrir des "surprises" qu'il éprouvait ensuite bien du mal à faire passer pour bonnes. Combien de ces fillettes attendent toujours de voir son truc ? Combien de ces mères abusées s'étiolent encore sous son paillasson ? Nous n'aurions pu le savoir qu'après qu'il eut déménagé mais voici que pour mieux dissimuler les preuves de ses crimes il vient de se faire attribuer à vie avec la complicité d'un banquier lombard, le palais de fonction qu'il occupe non loin du fleuve royal.
Egalement Homme rigoureux (non Mesdames, je n'ai pas dit vigoureux) et souvent raide dans ses brodequins, faute de l'être de moins en moins deux coudées au dessus (je n'invente pas, c'est lui qui me l'a dit), il tient avec l'opiniâtreté d'un auxiliaire d'envahisseur, tel un pasteur prussien serrant dans ses mâchoires le bas des chausses d'un auditeur clandestin de la BBC, des fichiers sur lesquels mieux vaut ne pas se trouver. Et sur ce point je dois battre ma coulpe, je fus, que le grand cric me croque, son Parrain et son Initiateur. Alors nous pauvres pécheurs ainsi fichés, prions Dieu que tous nous veuille absoudre.
"Ad augusta per angusta", ainsi se reconnaissaient les conjurés d'Hernani. N'est-il pas misérable que cet Homme qui prétend te défendre soit lui-même l'un de ceux qui t'ont dénoncée, organisant chez Lui le rendez-vous des factieux, leur y servant la soupe et le jaja, les montant contre Toi, et enfin les embrassant d'une triple accolade pour les adouber dans sa séditieuse entreprise. Je le sais, j'y étais.
Je ne sais s'il atteindra le bonheur par des voies étroites (et pourtant je pense qu'il aimerait ça) mais je sais que sournoisement allié à l'Accusateur comme Talleyrand l'était à Fouché leur entente est la parfaite illustration réalisée par un Grand Maître du vice s'appuyant sur le bras du crime.
Celui dont nul ne peut contester la Maréchale Présidence à Vie à la tête de notre association de malfaisants bienfaiteurs fera en sorte, saches le, que rien ne puisse atténuer la lourdeur des charges qui pèsent contre Toi.
Je te plains, Femme A., moderne Jeanne VALJEAN, d'avoir ta défense entre les mains de cet Homme à qui ceux qui le connaissent ne confieraient pas même un la bémol, soit un sol et demi, de peur qu'il ne le glisse dans le tronc d'une Eglise pour tenter de racheter son âme noircie par tant de bassesses et de discours laudateurs terminés en crachant son venin.
Je n'aimerais pas être à ta place, Femme A., car en d'aussi mauvaises mains tes dés sont d'ores et déjà jetés et je ne saurais que trop te conseiller de commencer à prier ton Seigneur et Maître, le Très Pieux Pierre A., de bien vouloir te pardonner, de t'assister dans tes souffrances et de mettre en œuvre toute son élégante et discrète science de la tricherie pour sortir un 4-21.
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Les présentations n'étant plus à faire je te prie Femme A. puisque tu es sur la sellette de venir te poster sur celle-ci afin d'y affronter tes Juges.
Il te faudra de la Foi pour espérer ta Libération, Toi la Normande qui par deux fois au moins, on t'y a vue, osa passer sur ta Sainte Mère Eglise.
Sois certaine que le châtiment sera à la mesure de ta faute, quand bien même il n'y aurait que dalle contre Toi.
Mon Eminence en a terminé.
Je te cède la parole, Baron de la Rance, Duc de Guérande, Prince du Charente-Poitou, Mon Président Maître en barattage. Je sais que nous pouvons compter sur Toi pour que la note soit salée.
Ouvre le Ban.
Nilo.
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... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Procès de la Femme A.
J'aurais peut-être mieux fait de le mettre dans le vide poche.
D'ailleurs je vais le reconduire à la frontière.
Nilo, c'est fait.
D'ailleurs je vais le reconduire à la frontière.
Nilo, c'est fait.
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... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Procès de la Femme A.
Bon, il va falloir que je m'installe confortablement et que je me concentre sur ce texte car j'ai commencé à le lire mais j'ai pas retrouvé mon latin
Donc, à suivre....( faut que je m'accorde du temps , précieux en ce moment)
Sylvie
Donc, à suivre....( faut que je m'accorde du temps , précieux en ce moment)
Sylvie
Re: Procès de la Femme A.
Lu et apprécié certaines images pas toujours pieuses... ainsi que la rhétorique de bonne tenue. Il me manque cependant pas mal de clefs pour tout comprendre. Il y a à peu prés tout dans ce texte pour se faire fermement blackbouler tant par les plus dévots que par les athées les plus acharnés. Dans ce sens, c'est une vraie réussite.
Swann,
Swann,
Swann- MacadAccro
- Messages : 1023
Date d'inscription : 31/08/2009
Age : 72
Localisation : entre deux cafés
Re: Procès de la Femme A.
Merci de cette lecture Swann.
Pour les "codes" je vous les révèrerai sans doute...
Nilo, à boire et à manger.
Pour les "codes" je vous les révèrerai sans doute...
Nilo, à boire et à manger.
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... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Procès de la Femme A.
J'ai lu ça comme le "procès de la chance", ce qui restreint le champ des interprétations.
J'ai bien aimé ce foisonnement bien contrariant !
Dam.
J'ai bien aimé ce foisonnement bien contrariant !
Dam.
Re: Procès de la Femme A.
Dans un prochain concours je demanderai à Dédé de mettre en jeu un Gaffiot et les œuvres complètes de Saint Thomas d'Aquin.
Nilo, fluctuat nec mergitur.
Nilo, fluctuat nec mergitur.
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... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Procès de la Femme A.
Comme Sylvie j'ai longuement hésité avant de commenter, du fait que j'ai eu beaucoup de mal à lier les éléments de ce texte - manque de "codes", comme disait Swann. Et pourtant je m'y suis repris à plusieurs fois.
Mais je t'ai lu !
Z.
Mais je t'ai lu !
Z.
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 33
Localisation : Centre
Re: Procès de la Femme A.
J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Onzième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...
Dédé.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...
Dédé.
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Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
Re: Procès de la Femme A.
J'y suis revenue, mais j'ai toujours autant de mal pour émettre un avis.
Alors je me contente de te renouveler mes voeux de fin d'année en attendant de te présenter ceux de 2012.
2012 !!!! put...( comme tu le dis si bien) ça passe TROP VITE !!!
Alors je me contente de te renouveler mes voeux de fin d'année en attendant de te présenter ceux de 2012.
2012 !!!! put...( comme tu le dis si bien) ça passe TROP VITE !!!
Re: Procès de la Femme A.
J’avais vu, dans ce texte, comme un talentueux discours d’arrivée (et ou de départ) d’une ou plusieurs personnes dans un cénacle (entreprise ou autre)… Mais je reste prudent ne souhaitant pas être accusé une nouvelle fois de mauvais lecteur.
Swann, chat échaudé...
Swann, chat échaudé...
Swann- MacadAccro
- Messages : 1023
Date d'inscription : 31/08/2009
Age : 72
Localisation : entre deux cafés
Re: Procès de la Femme A.
...où t'es mauvais lecteur Swann ?
J'ai raté un épisode ?
J'ai raté un épisode ?
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LaLou
Re: Procès de la Femme A.
Oh, une vieille histoire avec Messaline à propos d'un texte d'elle que j'avais déjà lu ailleurs... je n'avais répondu qu'en MP. C'est du passé.
Swann,
Swann,
Swann- MacadAccro
- Messages : 1023
Date d'inscription : 31/08/2009
Age : 72
Localisation : entre deux cafés
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