Alzheimer quand tu nous tiens

L'annonce de ce médecin m'a totalement bouleversée,
depuis je marche égarée sans savoir où aller.
Ce n'est pas ce que j'avais espéré,
comment cela va t-il se passer ?

Ton esprit est anéanti,
je suis entièrement abasourdie.
Ton corps est là, mais toi tu es déjà parti,
je suis comme l'enfant abandonné dans la nuit.

J'ai peur, ton regard est ailleurs,
ton esprit se meurt.
Te souviens-tu de nos ardeurs ?
Te souviens-tu de notre bonheur.

Je vais trouver des solutions,
Je veux que tu restes à la maison.
Se séparer n'est pas mon intention,
nous sommes unis et ce malgré cette déception.

Je me souviendrai de nos vingt ans,
de l'homme que j'ai rencontré et qui me manque tant
Te souviens-tu de nos enfants ?
Te souviens-tu des premiers temps ?

..mmm..

On sent beaucoup trop que tu vas chercher la rime Meg.
ça manque d'images à mon sens et c'est trop "rentre dedans" au niveau du sujet.

Il faut penser sans doute (mais ce n'est que mon avis hein ) à évoquer plus qu'a dire vraiment..se laisser aller, couler par ce que l'on ressent en se libérant des chaines de l'acquis.
Tu as de belles intentions dans ton écriture et ne serait ce que l'envie de t'exprimer ainsi, alors vas y mais lâche les rennes !
Lis les autres.. imprègne toi de la Poésie et vis la.

Oui tu as raison je n'arrive pas trop à me détacher de la réalité. Je vais lire les autres
poèmes et textes...Merci

Ce n'est que mon avis tu sais, en fonction de mes "goûts" à moi..et cela n'enleve rien à ta démarche poétique.

Bien à toi en tout cas,

en accord avec Lalou...
Un sujet lourd qui, à mon avis, se passerait bien de rimes. Mettre en mots la douleur qui assaille, intrusive, abrasive, en restant au plus près, sans chercher à la polir, mais ce n'est que mon avis...

j'en avais ecrit un (touchée aussi ) et c'est vrai, en prose.


memorie

Merci pour vos commentaires. J'en prends note.

Je partage l'avis de mes petits camarades, la rime et forcée et ça se sent.
De plus le sujet, régulièrement abordé, exploité, mérite mieux que ça.
Je ne parviens pas ici à éprouver la moindre compassion.

Nilo, une autre fois peut-être.

J'aurais bien vu ce texte en prose poétique, la rime n'étant pas indispensable. Se servir de la force du propos pour apporter un souffle, un rythme au texte.

Je ne vais pas en rajouter concernant la rime...

Le sujet traité est fort délicat. Un handicape qui fait peur mais à qui?

Sylvie

Je t'ai lu Meg et ne sais que dire...
J'ai, moi-même, tant de mal à me détacher de la réalité quand j'écris !
Et d'ailleurs, je ne sais pas faire... ;-)


H.

On va s'aider si tu veux !