Vers le crépuscule

S'annonçait-elle bien, notre aventure humaine
Porteuse de moissons et de fruits mûrissants...
Baigné dans le reflet des espoirs tarissants,
Le déclin à des vues modestes nous ramène.

Toutefois nos jardins, lorsque l'on s'y promène,
N'ont pas mauvais aspect dans le jour finissant.
L'exil du père Adam, tout en le punissant,
Fit de lui un fermier au fructueux domaine.

Or, nous, ses petits-fils, devenus innombrables,
Nous cultivons toujours ces terroirs admirables
Mais ils sont désormais par trop surexploités...

Ah, le soulagement des êtres qui respirent
Si du primate humain disparaissait l'empire !
Alors refleurirait leur animalité !

Là Io Kanaan, je me permets quelques observations.
Pour l'idée pas de problèmes, mais...
- les blés mûrs et les fruits mûrissant (dans le même vers ; c'est trop)
- un peu surexploités ( c'est un euphémisme)
- dernière strophe : à mon avis il y a trop de quel, qui, quand, que.

à un auteur que j'apprécie.

Carmen

J'ai retouché dans le sens indiqué. Merci de tes remarques!

Pour moi c'est mieux ainsi.
Juste ceci encore : on lit trop de participes présents ou passés. Supposons que tu aimes les participes présents, tu peux t'en accorder deux par strophe, donc dans la deuxième strophe il y en a trop (d'autant plus qu'il y a pourtant - la sonorité "an" revient trop souvent).
et zut, je fais comme toi, une fois qu'on est parti cette sonorité ne nous quitte plus !

Merci encore! J'ai de nouveau retaillé mon ouvrage.

J'aime bien ce message en alexandrins porté (même si je ne compte pas)
D'autres avis vont peut-être suivre.

J'arrive après les "retouches" et sans doute qu'elles etaient à propos car en tout cas, maintenant, rien ne vient heurter cette histoire humaine.

Du vrai Yo, du bon Yo ! ;-)

H.