Le vieux maçon sicilien

Quand le maçon va à un enterrement, il regarde les pierres.

Le jeune curé dans sont habit d’or et de pourpre, a beau s’agiter avec sont encensoir pour attirer l’attention sur le catafalque a ses pieds.

Le maçon regarde les courbes millénaires des cailloux de la collégiale, où son frère le vieux bâtisseur Sicilien, paraît endormi dans sa couverture de soie blanche.

Et ils sont un bon nombre dans cette église, les yeux rivés au ciel à regarder la clef de voute, à scruter le moindre défaut dans la taille de ce bloc jaune, que les technocrates appellent « la pierre de Jaumont, la pierre du soleil »

Les défauts ils connaissent, quand la journée finissante, la main fatigue, le marteau dérape, il n’y a pas de cadeaux, mais qui le verra ?

À trente mètres de haut le clergé et aveugle, et les frères le comprennent bien, eux qui partagent la douleur de la taille, rien n’est gratuits, mais quel bonheur a regardé en fin de jour, un arrondie qui viendra s’ajuster parfaitement au travail de la veille, la souffrance disparaît instantanément pour faire place a la fierté.

Du soleil il y en avait justement en ce milieu d’apprêt midi, il inondait de sa lumière tout ce bestiaire fantastique sculpté de main de maitre par d’illustres inconnues.

Il inondait de sa lumière tous ces artisans venus serrer une dernière poignée à un ami, et l’accompagner la ou l'ont met les constructeurs de cathédrales.



Mais que restera-t-il du Sicilien : peut-être dans quelques centaines d’années un jeune apprenti entreras dans une chapelle, feras le tour, regarderas les pierres, et repartiras sans même un regard pour l’acrobate sur sa croix dorée, en se disant « ce maçon sicilien, il était sacrément bon ».

Beau texte vraiment. Sur le fond et pour la narration.
On ne se connait pas mais tu apprendras en restant ici que ce thème m'est particulièrement cher à de nombreux titres.
Mais, Dieu que cette accumulation de fautes en tous genres lui nuisent. Par pitié, relis fais-toi relire et corrige avant de publier. Tu en tireras un grand bénéfice, crois moi.

Nilo, envie de mieux.

OUi beau texte
et quel beau sujet en effet! et les vieilles pierres ont toujours quelquechose à nous dire.


Lalou fille de maçon

Je suis en tout point d'accord : le texte est bon, mais si tu aimes écrire, si tu aimes les mots, ne les massacre pas ! Il y a sur Word un correcteur d'orthographe - qui ne fait pas de miracle, mais c'est mieux que rien et il existe un site appelé Bonpatron, assez pertinent pour les corrections.
En littérature, le fond ne vaut rien sans la forme... et l'orthpgraphe en fait partie.

un texte intéressant, qui fait parler les taiseux. Des fautes, oui, mais l'écriture est pure. Je t'ai lu déjà; je m'en souviens.

Ca doit pas être mon jour... j'ai vu que les fautes >_<
Du coup, j'ai dû relire, avec plus de distance.. et j'ai davantage apprécié. Ca vaudrait le coup de le retravailler un petit peu, pour corriger quelques maladresses, pour donner au texte la dimension à laquelle il pourrait prétendre.

Sasvata, encourageante (sisi, j'vous jure!)

Comme c'est un sujet qui me parle, je vais essayé de me rappeler ce que j'ai entendu. On pourrait comparer une église - de la petite église de campagne à la cathédrale des villes - à un rocher ou à une montagne façonnés par Dieu : le plus bel essai humain sur la nature.

Dam.

Combien de mains déchirées sur les tours de Babel ?

Mon grand-père étant sicilien, je ne pouvais passer à côté de celui-ci.

Bel hommage

Tout à fait d'accord avec Sasvata...Dommage, un vrai thème original.

Swann,

Swann a écrit:Tout à fait d'accord avec Sasvata...

Swann,

Ah ben mince alors J'aurais jamais imaginé voir un jour pareil arriver...



Sasvata (et pardon de commenter un commentaire, j'pouvais pas passer à côté ^^)

" C'est beau ça. Et je comprends bien de quoi on parle,
moi qui en ai fait beaucoup, des cathédrales. Un beau texte qui redonne leur place à ceux qui n'ont rien, ou pas grand chose, mais qui sont tout et font la beauté de notre monde."

De la part de Claude M. (qui commence son tour du printemps de la prose (vous risquez de le voir passer souvent ces jours-ci, mais j'y peux rien, il a piraté mon compte)

Do you

J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Neuvième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...

Dédé.