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Nous avons 448 membres enregistrésL'utilisateur enregistré le plus récent est Marine8316
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un monde foetal
+2
Zlatko
marc
6 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
Page 1 sur 1
un monde foetal
1
Remercier l’absent
Jeune homme hybride
Entre l’oiseau et le siècle
De ses yeux tombent des portes
Des impasses
Et plus encore
Sa stèle au bord de mon chemin
N’est ni celle du nord
Ni celle du voyageur
Mais faites de nuits Europe
Je ne me priverai pas de l’écume
Ni d’un moi qui se trouble à la lueur
Villes
Harnachées courantes
Du poids d’un mort
Bâillonné de sa
Soif d’éther
Le jour, la nuit
On refuse le voyageur
Le gite aux blés
Et l’homme sue
D’une eau fraiche
Dans son rythme
Qui bénit un
Peuple de généalogies
Respirer un miroir
Et se regarder soi
Ce n’est pas soi
On s’essaye à trouver un esprit
Dans une bouche
Dans un regard
Mais
C’est un étranger dans les frontières
Je quitte rivages
Je quitte ville
Je quitte journée
En cette nuit habitée
Dorment mille ans
De guerres
De paix
Et des tramways aux voies féminines
Je pivote
Et chaque jour me dit
« C’est l’heure »
Chaque jour se raconte
Dans ma mémoire
Hors les hommes
Hors les femmes
Frappez aux portes de lierres
Eclaboussez la nuit d’un regard cruel et désinvolte
D’un sang frais s’il vous faut partir
Je suis d’aujourd’hui
Il est 2H10
Je ne suis pas au dehors
Même pas en ville
Même pas dans les rues
Je travaille à l’oubli
D’un monde
Que je ne connais que sur le bout des doigts
2
Se coucher sans sommeil
Se souvenir d’une soif
Les périmètres enfouis dans une salle obscure
Et je prie Dieu d’un simple geste
Et je me détourne de Dieu d’un simple geste
Il n’y a plus que des univers à violer
J’écris du périssable
Des eaux vertes
Des quadrilles de fée
Suivez mon rythme et vous reconnaitrez
Regardez mes métaphores et vous reconnaitrez
Un faussaire
Je prends le cœur dans la poitrine
Le sacrifié dansait encore l’heure avant
Ecrire n’a aucune importance
Authentique patience des lectures
Prophètes, génies !
Nous nous tenons sur des épaules de géants
3
Quittez les visages et les rictus
Il ne s’agit plus d’un rire ou d’un sourire
Quittez les mythologies des samedis soirs
Les tableaux de travestis
Oubliez le monde
Ne parlez pas
Comment meurt-on en début d’après midi ?
Il y à, a nouveau un sommeil
Un réveil fœtal
Remercier l’absent
Jeune homme hybride
Entre l’oiseau et le siècle
De ses yeux tombent des portes
Des impasses
Et plus encore
Sa stèle au bord de mon chemin
N’est ni celle du nord
Ni celle du voyageur
Mais faites de nuits Europe
Je ne me priverai pas de l’écume
Ni d’un moi qui se trouble à la lueur
Villes
Harnachées courantes
Du poids d’un mort
Bâillonné de sa
Soif d’éther
Le jour, la nuit
On refuse le voyageur
Le gite aux blés
Et l’homme sue
D’une eau fraiche
Dans son rythme
Qui bénit un
Peuple de généalogies
Respirer un miroir
Et se regarder soi
Ce n’est pas soi
On s’essaye à trouver un esprit
Dans une bouche
Dans un regard
Mais
C’est un étranger dans les frontières
Je quitte rivages
Je quitte ville
Je quitte journée
En cette nuit habitée
Dorment mille ans
De guerres
De paix
Et des tramways aux voies féminines
Je pivote
Et chaque jour me dit
« C’est l’heure »
Chaque jour se raconte
Dans ma mémoire
Hors les hommes
Hors les femmes
Frappez aux portes de lierres
Eclaboussez la nuit d’un regard cruel et désinvolte
D’un sang frais s’il vous faut partir
Je suis d’aujourd’hui
Il est 2H10
Je ne suis pas au dehors
Même pas en ville
Même pas dans les rues
Je travaille à l’oubli
D’un monde
Que je ne connais que sur le bout des doigts
2
Se coucher sans sommeil
Se souvenir d’une soif
Les périmètres enfouis dans une salle obscure
Et je prie Dieu d’un simple geste
Et je me détourne de Dieu d’un simple geste
Il n’y a plus que des univers à violer
J’écris du périssable
Des eaux vertes
Des quadrilles de fée
Suivez mon rythme et vous reconnaitrez
Regardez mes métaphores et vous reconnaitrez
Un faussaire
Je prends le cœur dans la poitrine
Le sacrifié dansait encore l’heure avant
Ecrire n’a aucune importance
Authentique patience des lectures
Prophètes, génies !
Nous nous tenons sur des épaules de géants
3
Quittez les visages et les rictus
Il ne s’agit plus d’un rire ou d’un sourire
Quittez les mythologies des samedis soirs
Les tableaux de travestis
Oubliez le monde
Ne parlez pas
Comment meurt-on en début d’après midi ?
Il y à, a nouveau un sommeil
Un réveil fœtal
marc- MacadAccro
- Messages : 787
Date d'inscription : 03/09/2009
Re: un monde foetal
Très beau texte.
Ton style est une plume au vent... Errance, chimères... De ces visions qui sont tiennes, et seulement tiennes. Difficile de te commenter. La déstructuration propre à la création trouve le moyen, ici, de s'agencer en phrases... et nous offre un résultat plus qu'intéressant, tourmenté.
J'ai une douce horreur du mot "profond" ; Paul Valéry disait que "ce qui est le plus profond chez l'homme, c'est la peau", car l'homme, s'il plongeait plus avant dans la psyché, les "viscères", n'y comprendrait rien. Peut-être en as-tu compris un fragment.
Joli travail.
Z.
Ton style est une plume au vent... Errance, chimères... De ces visions qui sont tiennes, et seulement tiennes. Difficile de te commenter. La déstructuration propre à la création trouve le moyen, ici, de s'agencer en phrases... et nous offre un résultat plus qu'intéressant, tourmenté.
J'ai une douce horreur du mot "profond" ; Paul Valéry disait que "ce qui est le plus profond chez l'homme, c'est la peau", car l'homme, s'il plongeait plus avant dans la psyché, les "viscères", n'y comprendrait rien. Peut-être en as-tu compris un fragment.
Joli travail.
Z.
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 32
Localisation : Centre
Re: un monde foetal
Je me suis trouvé dans ton texte
auquel je ne peux qu'adhérer
par sa force émotive
et ses images redoublant d'imagination
des trouvailles de l'esthète
du jongleur de mots et de silences
auquel je ne peux qu'adhérer
par sa force émotive
et ses images redoublant d'imagination
des trouvailles de l'esthète
du jongleur de mots et de silences
Re: un monde foetal
Dire que j'aime te lire est une approximation de ce que je ressens.
LE mot me manque.
Un peu comme Z.j'ai du mal à venir poser des mots sur les tiens tant ils te sont propres dans leur "organisation".
Mais je te lis toujours avec intérêt, même si c'est en plusieurs fois...
Nilo, échographe.
LE mot me manque.
Un peu comme Z.j'ai du mal à venir poser des mots sur les tiens tant ils te sont propres dans leur "organisation".
Mais je te lis toujours avec intérêt, même si c'est en plusieurs fois...
Nilo, échographe.
Re: un monde foetal
Missing
Up de la part de Dédé.
Dédé.
Up de la part de Dédé.
Dédé.
_________________
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
Re: un monde foetal
Ca aurait pu être grâce à l'Auteur à la Une mais c'est Dédé qui l'a sorti de son oubli avec son Missing.
Et il a bien fait !
Nilo, ni Une ni deux.
Et il a bien fait !
Nilo, ni Une ni deux.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: un monde foetal
Quel développé d'écriture ! Parler ainsi à la nuit, aux ombres. Chapeau.
Sinon, " il y a à nouveau "
Sinon, " il y a à nouveau "
Ratoune- MacadAccro
- Messages : 1891
Date d'inscription : 01/09/2009
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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