Le cap des mots trop doux (sonnet monosyllabique)

Bel exercice.
Et beau résultat. Vraiment.

Nilo, tout est dit.

Je suis restée longtemps
Sur ces mots,
Ils me parlaient tant...

H.

Ha les hommes et les mots !


Comme H; !

Merci Nilo, un exercice effectivement très dur qu'un sonnet avec des alexandrins d'un seul mot, et respecter la rime graphique, ainsi que les contraintes classiques. Mon prochain défi littéraire est un poème tautogramme.

Bonsoir Hortense, je suis ravie que mon poème évoque tant de choses en vous. Merci. J'ai pris plaisir à y glisser quelques jeux de mots ( As deux trois, marée noire, etc)

Et oui Lalou, les hommes c'est souvent paroles, paroles, paroles; heureusement pas tous (seulement 98,98%)

Soulager de savoir que ce n'est pas qu'un exercice de style.
Tu as su donner le "la" et c'est ça qui m'interpelle, moi.

Dam.

Des contraintes qui passent légères...pour un poème qui ne s'oublie pas.

Je l'avais lu celui-là. Il me plaît par son côté oulipien. Je n'ai jamais essayé mais il est vrai que ça semble ardu d'allier contraintes multiples et sens. Bel exercice.

Merci Dam, effectivement c'est bien plus qu'un simple exercice, que celui qui s'y frotte vienne m'en parler après D'autant plus que j'ai fait des assonances avec le son r pour évoquer le ressac des vagues se brisant sur les rocher du cap..Tout en maintenant le sens.

Les contraintes étaient si pénibles que j'ai failli abandonner en chemin, je me suis trompée plusieurs fois d'ailleurs pour respecter la rigueur du classicisme, et j'espère avoir réussi à y laisser une sensation de légèreté; Merci beaucoup Carmen

Pour vivant, oui tu l'avais lu, et je ne me suis pas mouillée, je savais que c'était l'un des seuls que tu aimais bien de moi
Oulipien ? le jour où j'en serais là, je crois que je serais morte
Des « rats qui construisent eux-mêmes le labyrinthe dont ils se proposent de sortir »

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Cent_Mille_Milliards_de_Po%C3%A8mes_(polish_edition).jpg

rien à voir, mais pour le plaisir de retrouver une amie commune, direction la section textes courts. j'avais mis notre chère D. en scène

Beau travail, la contrainte est bien intégrée, au point d'être invisible.

Notre chère D, non tu as osé ça vivant ? Filou va, pour ça t'auras un gage : rentrer dans un office tourisme et demander quand aura lieu la fête de la moule

Io Kanaan, merrrrrccccciiiiiiiiiiii beaucoup, crois-moi j'ai vraiment trinqué quand j'ai fini ce sonnet

J'y ai trouvé ce que je cherchais
De l'originalité et un peu de style

Je salue l'exercice, sans nul doute périlleux !
J'ai aimé certains vers : Flux, pleurs, temps fous, temps morts, il pleut au sol de Groie... ( Groix, s'il s'agit de l'ile) et : J'ai le coeur bleu, cru, lourd, un coeur d'or que l'on broie. j'avoue que le reste m'a laissée assez froide, une poésie d'acrobate ...

le regard lubrique pour la fête de la moule, allons, tu sais bien que je l'ai déjà fait ! (et qui se cachait derrière les brochures touristiques)

Merci Lcbeat, pas évident de placer du style avec toutes les contraintes d'un sonnet.

Merci aussi Coline, oui je peux comprendre que cela a pu vous laisser froide, car la rigueur de ce travail poétique canalisait toute émotion débordante. Pour Groie :
http://fr.wiktionary.org/wiki/groie
Sans nul doute de l'acrobatie, c'est le terme exact

Cher vivant, j'étais cachée derrière les brochures touristiques, jusqu'à ce tu m'appelles tellement fort pour en rajouter une couche

Jeu de sons, sons des bois et bel ouvrage.

Merci Ratoune de ta lecture et ton commentaire

c'est vrai qu'on ne voit pas l'exercice et hormis celui-ci, je ne vois guère de réussites a ce texte.

Heu guère de réussites à ce texte (enfin à ce sonnet) ? Et bien c'est votre avis Marc, c'est votre droit le plus absolu de ne pas aimer. Merci pour votre commentaire, au plaisir

Je me demande encore comment j'ai pu louper un tel poème.

Des mots qui parlent avec style et j'aime.

Et vu que c'est ton annif aujourd'hui,( voir aussi dans Macadapéro) je t'embrasse.


BON ANNIVERSAIRE!

Sylvie

Merci Sylvie, oui moi aussi je me demande comment tu as fait pour louper mon poème nan mais Moi l'idole, le centre du monde poétique, que dis-je de l'univers entier... (ouh là, je crois que j'ai encore les effets secondaires de ma fête d'anniversaire)

J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Quatrième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...

Dédé.

J'ai eu beaucoup de plaisir à relire ce texte que j'avais déjà commenté !
Il me parle toujours autant...

"D'un seul mot, tu me tiens"

Les mots sont plus puissants que les cordes !

H.