Apocalypse.

Je suis le Cavalier Blanc.
De ma lumière je ravage les champs qui brûlent dans un éclat insoutenable; de ma lumière je transperce les âmes. Mon épée est un rayon de brillance ; de mon épée je taille et disjoins les corps des enfants des hommes. Mon cri pénètrera l’Histoire avant que l’Histoire ne tombe dans l’oubli. Craignez-moi, car je n’ai pas de pitié.

Je suis le Cavalier Rouge.
L’enfer est ma demeure ; de l’enfer je viens pour consumer les vivants. Ma hache forgée par les Titans est peinte de sang ; de ma hache je taille et disjoins le corps des enfants des hommes. Mon rire est un déchirement et griffera le Temps avant que le temps ne soit le Livre du Passé. Craignez-moi, car j’y prendrai du plaisir.

Je suis le Cavalier Noir.
Je surgis des ténèbres telle une lame noire ; telle une lame noire je siffle dans l’air pour crever la vie de mes doigts obscurs. Ma masse hérissée tournoie en violant l’espace ; de ma masse hérissée je broie le crâne des enfants des hommes. Mon hurlement est rugi depuis les plus sombres des cavernes et se répercutera quand les cavernes seront comblées. Craignez-moi, car je n’oublierai personne.

Je suis le Cavalier Pâle.
Ma pestilence me précède ; dans ma pestilence j’étouffe et corrompt les chairs et les décompose. Mon haleine est mortelle ; de mon haleine mortelle je crée des brouillards verts qui étouffent les enfants des hommes. Mon regard déchirera le monde avant que le monde ne soit plus. Craignez-moi, car je n’aurai nulle clémence.

Nous, les quatre cavaliers de l’Apocalypse, sommes envoyés par Dieu pour éliminer de la Terre toutes les créatures qu’Il a créées à Son Image. Ensuite, nous festoieront, assis à la Droite du Père, et à la Gauche de Lucifer
[justify]

Quand j'ai lu ton texte, j'avais l'impression d'être dans un de ces jeux où l'on choisit un personnage: un magicien, un gladiateur, un barbare...
Pas habituée à lire ce genre mais pourquoi pas!
De toute manière j'aime pas les habitudes

La chute est surprenante.

Sylvie

Moi je suis le soldat rose!


et Viva la vida!

Ils peuvent aussi bien s'appeler Tsunami, Couche d'Ozone...

J'avais bien compris, mais bon..desfois c'est bon d'être naif!

D'accord avec Lalou ! Je n'ai pas trop accroché, des reprises, des facilités. J'ai préféré ta plume en poésie.

Z, i hear jerusalem bells ringing.

Les reprises sont là pour coller au style des redites bibliques.

Pour être franc, j'accroche pas.

Pas convaincu, mais alors pas du tout.
Ni par l'écriture, ni par le fond un peu facile, ni par la forme dont les approximations ne peuvent se justifier par cette seule formule "pour coller aux redites bibliques" en forme de sentence qui n'en dit pas plus sur tes intentions qu'une absolution donnée à un pécheur muet par un prêtre sourd.

Nilo, divine comédie.

Tu as quand même compris ! La religion n'apporte qu'une "absolution donnée à un pécheur muet par un prêtre sourd". Ton rejet du style ne t'a pas empêché d'apporter la conclusion qui s'imposait : ma musique répétitive t'a conduite où elle le voulait...

Décidément...
Je crains que nous ne puissions nous accorder sur ce sujet (la religion, je préfère mettre les bons points sur les bons "i").

Nilo, on va avoir du mal à se comprendre.

La religion n'a pas de bons points, même sur les "i".
Et se comprendre n'a rien d'essentiel. Tes mots dansent sur un autre rythme que les miens.
Tes thèmes font dans le plus classique. Bon, et alors ?

euh...!

Débats d'idée: STOP

cela ne nous interesse pas.

Bon, bon.
Mes messages ne seront désormais véhiculés que dans la gestualité sonore de mes textes alignés, qui point ne dédaigneront cependant de se montrer affûtés, mais sans dans les commentaires en rajouter.
Pigé !

J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Quatrième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...

Dédé.

Je l'avais pas vu passer celui là... Tant pis pour moi, vu qu'au bout du compte, il nous invitait à un festin...