Les Minuits de l'âme

TRIPTYQUE DES LARMES
_{I LES MINUITS DE L’ÂME}

Jamais fuir la douleur
Apprivoiser peurs et terreurs
Il y a comme du plaisir
Dans les minuits de l’âme
Autant que le déplaisir
Le bonheur est une femme
… Un enivrement…

Je suis ton frère, Bonheur
Dit le très fier Malheur
Je suis sourire au cœur
Comme je suis larme à l’œil
Nous grandirons ensemble
Des semences jusqu’aux cendres
‘Prendrons de la hauteur
De vertige et de peur

Un sentiment d’existence
A vivre, guerre et paix
Dans de nouvelles danses
En connaître les aspects

Embrasser la douleur
Enlaçant la lueur
Je me nourris des tempêtes
Dans les minuits de l’âme
Autant que des heures de fête
Qui élèvent ma flamme
… Un enivrement…

Je suis « Amor fati »
Un grand désir de vie
Je suis lune de nuit
Comme je suis maladie
Nous inventerons ensemble
Poètes qui se rassemblent
Nous-mêmes notre existence
Et de nouvelles danses

Un sentiment d’infini
A vivre, à ressentir
Sans que nuise la nuit
Qui pourrait nous faire mourir.

Soit, après réflexion, j'ampute du dernier paragraphe; je laisse le reste intact.
Merci.
T_T

Tof'
©2010 EnfantdeNovembre

"Les minuits de l'âme" et ces mots étalés comme des bleus sur nos vies, j'aime cet espoir sous-jacent.

une écriture particulière que je découvre avec plaisir !


Lalou air frais

Je ne sais pas.
J'attends les deux autres parties.

Nilo, mitigé.

"Je me nourris des tempêtes
Dans les minuits de l’âme
Autant que des heures de fête
Qui élèvent ma flamme"

Trouvé et apprécié dans ton texte !

H.

De belles envolées parfois, et un le côté "trilogie des profondeurs" me plaît bien. Par contre, j'enlèverai catégoriquement la dernière strophe, on dirait un gag.

Z.

trop trop convenu. des rimes comme âmes/femmes plaisir/déplaisir etc..installe une monotonie imparable. en bref tu en fais trop et tu fais appel a un lexique beaucoup trop chargé.

À contrarier mes humeurs
Plus d’un doute au compteur
Mais y’a comme du plaisir
Dans vos mots d’ macadam
Un désir, un délire à ces ires
Ni un blâme ni un drame
… Juste un éternuement…

Je suis votre frère d’une heure
Le temps que j’vous effleure
Je suis l’œil dans un cœur
Qu’à l’automne on effeuille
Nous débattrons ensemble
En des espaces moins amples
Je serai même votre soeur
A vous tomber la pudeur!

Et par un jour de chance
Entre deux mauvais jets
J’entrerai en transe
Vous séduirai à coups d’sonnets!

À contrarier mes splendeurs
Ça n’entache mon humeur
J’les trouve pas si désuètes
Les foudres du macadam
Sûr qu’y’a de grands poètes
Qui savent remuer l’ « âme »
… Mieux qu’un éternuement?…

Je suis amorphe acquis
Un gag irisé de vie
Aux couleurs de la nuit
Aux couleuvres avachies
Nous méditerons ensemble
Sur ce qui nous ressemble
Sur nos petites différences
Sur de nouvelles transes

On s’enfilera, le cul assis
Des chopes qu’en mioches on siffle
Et à l’occasion de minuit
On finira par en rire...

(in Trilogie de l'asphalte)

"Le bonheur est une femme"
Ah si seulement. De bons passages d'autres qui m'ont moins plus. L'ensemble m'a touché.

Je réponds sur le texte de tête:

Un ensemble , je dirais oui pour particulier, mais fort intéressant .

Je suis d'accord avec Zlatko pour ce qui est du dernier paragraphe que je trouve aussi en trop particulièrement le dernier vers.

Sylvie