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De la bile
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Zlatko
pheukiou
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Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
Page 1 sur 1
De la bile
- I -
C'est un spleen ! Il s’accroche, il me lie les panards
et déteint dessus tout comme un papier carbone.
Me voici pauvre en liesse, moins mignon, béquillard,
un promeneur d’été sur un sentier d’automne.
Je respire, orphelin de toute mythologie…
comme un gorret grossier qui se croit très sensé.
Du kevlar ! pour mes songes, opulentes pharmacies,
en attendant, sans vie, de la voir se figer.
Je les veux, ces contents et leurs grands yeux hagards,
une compresse de gaze en sang par dessus le coquard.
Il m’arrive certains jours de penser au grand saut,
aspirant au repos dans un coup de raccroc.
Des fantasmes geignards qui insistent et résistent
aux heureux recueillements que je livre à la bière.
Ils me bandent tout autant, ces délires (mon ossuaire !),
que déféquer du foutre en évoquant le Christ.
Et il faudra bien plus, pour ma propre sauvegarde,
qu'une tête épaisse au fourneau d'une bouffarde.
Sortez l’herbe, il m’en faut, ce sera mon dernier
or, déjà ce serment trahit quelques fumées.
Chicaneur silencieux, je flâne à pas feutrés,
car je n’ai que cette vie que je porte en nausée.
Ces vampires d’âcreté qui m’ont parfois châtré
font le grinçant pivot de mon identité.
- II -
"Vous, sur le strapontin : vos billets, votre passe,
et ce dogue à vos bottes a-t-il payé sa place ?
Le pécule, le budget, je partage la galère
mais voulez-vous me suivre, qu’on s’arrange à l’arrière ?"
Eux condamnent le porno, l'euthanasie, l’Islam
et tant d'autres en scandant "Habemus" et "Papam."
Vois l'entière cécité qui talonne ces furieux :
ils n'aiment pas les hommes, ils n'en ont que pour Dieu.
Du béton que cette mère : deux cent livres pour une gaine,
le teint maure, les yeux verts, pas le moindre papier.
Qu'adviendront sa famille, ses amis, son foyer
quand les rats reviendrons chouraver nos bédouins ?
Et ces lutteurs d’une France ne jouissant point sans peine
dans ces villes grises et mornes dégueulant de barbares...
j’aurai voulu, de tout ça, ne rien vivre ni ne voir.
J'ai l'espoir des battus mais l'espoir néanmoins. *1
L'acrobate sémantique, le bâtard malappris,
le drapeau du prolo demeurant non-hissable
et les races cauteleuses comme le culte haïssable :
autant d'hères n'ayant quis ces oripeaux croupis.
Et vous même, pour les hommes, les infâmes, avez-vous
un semblant d'empathie, un vestige d'amitié ?
Dansez-vous, comme beaucoup, au fracas cadencé
de ces triques qui martèlent plus de crânes que de trous ?
- III -
A la pointe des pieds, sans un mot, elle dépasse
l'ouvrier du béton qui dort dans son tacot.
Deux putains maquillées passent et gueulent tout haut
et bousculent le bonhomme en parlant matières grasses.
Il fait bon de jacter sur l'amour, le respect
et lustrer son minois, s'astiquer aux pamphlets.
Les voici en discours : des dresseurs de bûchers !
Car leurs dites saintetés font de feintes probités :
"Cet homme est déréglé : il présente ses reins,
son timbre nasillard correspond au cliché.
Il transpire le pédé. Quoi ? Il fait presque tapin !"
Voilà les nazillards qui tartissent aux paliers.
Je savoure et m’amuse des mouvances chaloupées
de ces beaux culs musqués qui semblent me chanter :
"Nul émoi ne saurait l'icelui égaler
qui anime ce chançard que l'on vient d'enculer."
Les accords de "smoke weed" me lacèrent les tympans
et je joue au vieillard aux vieux vers vieillissants.
L’ingénieur du poumon, architecte aux grands airs…
j’ai déprécié le monde aux longs frimas d’hivers.
Je te les laisse, mon pote, je les quitte sans regrets,
tous ces jolis messieurs que je n’ai pu darder.
Je les laisse à tes pieds, les bons grains et l'ivraie,
tous ces gays éplorés que je n'ai pu aimer.
*1 : formule emprunté à Zlatko. Ici : Ta maman agonise !
C'est un spleen ! Il s’accroche, il me lie les panards
et déteint dessus tout comme un papier carbone.
Me voici pauvre en liesse, moins mignon, béquillard,
un promeneur d’été sur un sentier d’automne.
Je respire, orphelin de toute mythologie…
comme un gorret grossier qui se croit très sensé.
Du kevlar ! pour mes songes, opulentes pharmacies,
en attendant, sans vie, de la voir se figer.
Je les veux, ces contents et leurs grands yeux hagards,
une compresse de gaze en sang par dessus le coquard.
Il m’arrive certains jours de penser au grand saut,
aspirant au repos dans un coup de raccroc.
Des fantasmes geignards qui insistent et résistent
aux heureux recueillements que je livre à la bière.
Ils me bandent tout autant, ces délires (mon ossuaire !),
que déféquer du foutre en évoquant le Christ.
Et il faudra bien plus, pour ma propre sauvegarde,
qu'une tête épaisse au fourneau d'une bouffarde.
Sortez l’herbe, il m’en faut, ce sera mon dernier
or, déjà ce serment trahit quelques fumées.
Chicaneur silencieux, je flâne à pas feutrés,
car je n’ai que cette vie que je porte en nausée.
Ces vampires d’âcreté qui m’ont parfois châtré
font le grinçant pivot de mon identité.
- II -
"Vous, sur le strapontin : vos billets, votre passe,
et ce dogue à vos bottes a-t-il payé sa place ?
Le pécule, le budget, je partage la galère
mais voulez-vous me suivre, qu’on s’arrange à l’arrière ?"
Eux condamnent le porno, l'euthanasie, l’Islam
et tant d'autres en scandant "Habemus" et "Papam."
Vois l'entière cécité qui talonne ces furieux :
ils n'aiment pas les hommes, ils n'en ont que pour Dieu.
Du béton que cette mère : deux cent livres pour une gaine,
le teint maure, les yeux verts, pas le moindre papier.
Qu'adviendront sa famille, ses amis, son foyer
quand les rats reviendrons chouraver nos bédouins ?
Et ces lutteurs d’une France ne jouissant point sans peine
dans ces villes grises et mornes dégueulant de barbares...
j’aurai voulu, de tout ça, ne rien vivre ni ne voir.
J'ai l'espoir des battus mais l'espoir néanmoins. *1
L'acrobate sémantique, le bâtard malappris,
le drapeau du prolo demeurant non-hissable
et les races cauteleuses comme le culte haïssable :
autant d'hères n'ayant quis ces oripeaux croupis.
Et vous même, pour les hommes, les infâmes, avez-vous
un semblant d'empathie, un vestige d'amitié ?
Dansez-vous, comme beaucoup, au fracas cadencé
de ces triques qui martèlent plus de crânes que de trous ?
- III -
A la pointe des pieds, sans un mot, elle dépasse
l'ouvrier du béton qui dort dans son tacot.
Deux putains maquillées passent et gueulent tout haut
et bousculent le bonhomme en parlant matières grasses.
Il fait bon de jacter sur l'amour, le respect
et lustrer son minois, s'astiquer aux pamphlets.
Les voici en discours : des dresseurs de bûchers !
Car leurs dites saintetés font de feintes probités :
"Cet homme est déréglé : il présente ses reins,
son timbre nasillard correspond au cliché.
Il transpire le pédé. Quoi ? Il fait presque tapin !"
Voilà les nazillards qui tartissent aux paliers.
Je savoure et m’amuse des mouvances chaloupées
de ces beaux culs musqués qui semblent me chanter :
"Nul émoi ne saurait l'icelui égaler
qui anime ce chançard que l'on vient d'enculer."
Les accords de "smoke weed" me lacèrent les tympans
et je joue au vieillard aux vieux vers vieillissants.
L’ingénieur du poumon, architecte aux grands airs…
j’ai déprécié le monde aux longs frimas d’hivers.
Je te les laisse, mon pote, je les quitte sans regrets,
tous ces jolis messieurs que je n’ai pu darder.
Je les laisse à tes pieds, les bons grains et l'ivraie,
tous ces gays éplorés que je n'ai pu aimer.
*1 : formule emprunté à Zlatko. Ici : Ta maman agonise !
Dernière édition par pheukiou le Ven 25 Fév - 17:48, édité 15 fois
Re: De la bile
De bonnes images qui claquent, disséminées dans le poème. Par contre la forme n'est pas maîtrisée ; les "e" se prononcent et les pluriels aussi, en alexandrins.
Ce vers, pour ne citer que lui : "une compresse de gaze en sang par dessus le coquard", fait au minimum 15 pieds.
Je t'ai suivi sur le fond et les images, mais la moitié des vers ne sont pas des alexandrins.
Z.
Ce vers, pour ne citer que lui : "une compresse de gaze en sang par dessus le coquard", fait au minimum 15 pieds.
Je t'ai suivi sur le fond et les images, mais la moitié des vers ne sont pas des alexandrins.
Z.
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 33
Localisation : Centre
Re: De la bile
D'accord avec Z, mais de belles images fortes et un poéme vraiment personnel. Il y a une certaine fougue et une musique, même si ça racle de temps en temps.
Pour moi l'ensemble est positif et avec un peu de pratique, ce sera un jour trés bon.
Swann,
Pour moi l'ensemble est positif et avec un peu de pratique, ce sera un jour trés bon.
Swann,
Swann- MacadAccro
- Messages : 1023
Date d'inscription : 31/08/2009
Age : 72
Localisation : entre deux cafés
Re: De la bile
Oui !
ça accroche mais c'est puissant !
un texte qui en a !
(de la gueule)
ça accroche mais c'est puissant !
un texte qui en a !
(de la gueule)
_________________
LaLou
Re: De la bile
C'est une claque.
Que j'ai aimée "lire" à défaut de la prendre, ce qui m'aurait moins plu.
C'est vrai qu'il y a de nombreux accrocs et entorses à la métrique, mais ça passe. C'est une suite à lire vite, sans s'en laisser conter par un décompte plaintif.
Nilo, bis bile.
Que j'ai aimée "lire" à défaut de la prendre, ce qui m'aurait moins plu.
C'est vrai qu'il y a de nombreux accrocs et entorses à la métrique, mais ça passe. C'est une suite à lire vite, sans s'en laisser conter par un décompte plaintif.
Nilo, bis bile.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: De la bile
Merci Zlat.
Mais encore une fois, même si j'aime me rapprocher des alexandrins, je préfère choisir mes mots, quitte à éborgner le décompte de pieds.
Quand aux "e" qui se prononcent, je ne le savais pas avant que tu me le dise (il y a un moment, d'ailleurs)... moi quand je me relis, je les saute. Mais chacun lit comme il veut.
Bon, après, la "poésie" ne se limite plus depuis belle lurette à un nombre de pieds définis, et même si ce que j'apporte ici se rapproche des alexandrins, il y aura certainement toujours quelques lignes dépassant les douze syllabes.
Je sais que tu adores les alexandrins, et ce de ta propre confession, mais vas falloir t'y faire : je n'en fait pas d'alexandrins s'ils égratignent les formules que j'ai choisies de garder
Bref, encore une fois, et malgré les fausses apparences, je ne m'en tient pas à la rigueur de vrais alexandrins.
Swann, Lalou et Nilo (dit Staline, c'est pas moi qui l'ai dit !) : merci à vous (et vraiment navré de ne vous répondre que ça quand je viens d'en faire dix lignes pour Zlat).
Mais encore une fois, même si j'aime me rapprocher des alexandrins, je préfère choisir mes mots, quitte à éborgner le décompte de pieds.
Quand aux "e" qui se prononcent, je ne le savais pas avant que tu me le dise (il y a un moment, d'ailleurs)... moi quand je me relis, je les saute. Mais chacun lit comme il veut.
Bon, après, la "poésie" ne se limite plus depuis belle lurette à un nombre de pieds définis, et même si ce que j'apporte ici se rapproche des alexandrins, il y aura certainement toujours quelques lignes dépassant les douze syllabes.
Je sais que tu adores les alexandrins, et ce de ta propre confession, mais vas falloir t'y faire : je n'en fait pas d'alexandrins s'ils égratignent les formules que j'ai choisies de garder
Bref, encore une fois, et malgré les fausses apparences, je ne m'en tient pas à la rigueur de vrais alexandrins.
Swann, Lalou et Nilo (dit Staline, c'est pas moi qui l'ai dit !) : merci à vous (et vraiment navré de ne vous répondre que ça quand je viens d'en faire dix lignes pour Zlat).
Re: De la bile
Je trouve Swann assez peu empressé d'être d'accord avec moi, quand il me disait hier partager mon point de vue : si on a envie d'écrire en vers libres, on écrit en vers libre et j'ai lu de superbes textes sous cette forme ; mais si tu décides d'écrire en alexandrins délibérément, alors au moins tiens-toi à cette forme sans l'écorcher tous les trois vers.
De plus je suis surpris de cette réponse Nilo, à croire que tu te "ramollis" un peu, tant elle ne te ressemble pas. Je n'aime pas pinailler sur la métrique mais tu connais sûrement mieux que moi l'alexandrin et sa musique, et la musique fait pas mal défaut ici - il n'y a pas que les images qui comptent, même si ce poème en contient quelques belles.
Bref, pour moi c'est un peu facile de choisir volontairement une forme métrique et de s'arroger le droit, parce qu'on la maîtrise mal et sous couvert de "dire des choses", de la malmener. Si le fond et la forme ne pouvaient pas aller ensemble, ça se saurait.
Z.
De plus je suis surpris de cette réponse Nilo, à croire que tu te "ramollis" un peu, tant elle ne te ressemble pas. Je n'aime pas pinailler sur la métrique mais tu connais sûrement mieux que moi l'alexandrin et sa musique, et la musique fait pas mal défaut ici - il n'y a pas que les images qui comptent, même si ce poème en contient quelques belles.
Bref, pour moi c'est un peu facile de choisir volontairement une forme métrique et de s'arroger le droit, parce qu'on la maîtrise mal et sous couvert de "dire des choses", de la malmener. Si le fond et la forme ne pouvaient pas aller ensemble, ça se saurait.
Z.
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 33
Localisation : Centre
Re: De la bile
Que personne n'aille voir dans ma réponse à Z. un quelconque début de polémique qui n'a pas leiu d'être.
Je mettais bien en avant les accrocs et entorses à la métrique de ce texte, me contentant de dire "mais ça passe", non que je l'exonérais de ces approximations, pour signifier que je l'avais malgré tout lu avec "plaisir" eu égard à ce fond et à ces images fortes auxquels je m'étais attaché sans pour autant donner quitus à la forme qui le prive d'une plus grande force de conviction puisque justement on en ressent les faiblesses.
Par ailleurs je n'en ai pas loué le rythme puisque justement il n'y en a pas un auquel on puisse se raccrocher sauf à, ce que j'ai fait, le lire très vite...
Le tout ne m'ayant pas empêché d'apprécier ce texte, sans chercher à en dissocier fond et forme (ce qui effectivement ne me ressemblerait pas).
Ceci pour dire que je ne me ramollis pas...
Nilo, maître et talon.
Je mettais bien en avant les accrocs et entorses à la métrique de ce texte, me contentant de dire "mais ça passe", non que je l'exonérais de ces approximations, pour signifier que je l'avais malgré tout lu avec "plaisir" eu égard à ce fond et à ces images fortes auxquels je m'étais attaché sans pour autant donner quitus à la forme qui le prive d'une plus grande force de conviction puisque justement on en ressent les faiblesses.
Par ailleurs je n'en ai pas loué le rythme puisque justement il n'y en a pas un auquel on puisse se raccrocher sauf à, ce que j'ai fait, le lire très vite...
Le tout ne m'ayant pas empêché d'apprécier ce texte, sans chercher à en dissocier fond et forme (ce qui effectivement ne me ressemblerait pas).
Ceci pour dire que je ne me ramollis pas...
Nilo, maître et talon.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: De la bile
En même temps si tu prononces les "e" et les syllabes que le langage commun n'articule pas, ça m'étonne pas tellement que vois des irrégularités partoutZlatko a écrit:mais si tu décides d'écrire en alexandrins délibérément, alors au moins tiens-toi à cette forme sans l'écorcher tous les trois vers.
Alors que si tu lis ça avec un parlé plus populaire (plus hip hop, à la limite), tu ne trouveras que deux lignes qui ne décomptent pas douze pieds.
Et comme je l'ai déjà dit, personnellement j'aime me rapprocher de la forme des alexandrins, parce que je la trouve bien rythmée. Cependant, je ne m'y suis jamais totalement soumis.
C'est aussi pourquoi je m'étonne que tu continue de me le faire remarquer, puisque tout ça, je te l'avais déjà dit.
Re: De la bile
Alors disons que c'est un parti-pris ! C'est de toute façon un poème de qualité.
Z.
Z.
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 33
Localisation : Centre
Re: De la bile
Je me remonte puisque j'ai fait un autre texte, que j'ai ajouté en seconde partie.
Bref, "de la bile" est donc divisé en deux parties, dorénavant.
Bref, "de la bile" est donc divisé en deux parties, dorénavant.
Re: De la bile
Belle "suite", même si je n'en partage pas forcément toute la teneur.
Nilo, qui d'âme damnée (quidam damné ?) ?
Nilo, qui d'âme damnée (quidam damné ?) ?
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: De la bile
Merci de l'avoir lue, Nilo.
J'ai ajouté à l'instant une troisième partie, une seconde "suite" au fouillis de ma bile.
J'ai ajouté à l'instant une troisième partie, une seconde "suite" au fouillis de ma bile.
Re: De la bile
Petite modification du troisième texte (plus précisément : suppression de deux strophe pour la création de deux nouvelles).
Re: De la bile
J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Sixième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...
Dédé.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...
Dédé.
_________________
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
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