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Il est des illusions qui se lèvent perdues
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Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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Il est des illusions qui se lèvent perdues
Il est des illusions qui se lèvent perdues
La révolte est un bruit que se renvoient les murs
Quand hurle sous ses pas le bitume des rues
Et que les banderoles à bout de bras tenues
Etouffent son écho en le faisant murmure.
Il est des illusions qui se lèvent perdues
Au matin des grands soirs où battant le pavé
Les crieurs du devoir élèvent des gibets
Où balancent au vent les rêveurs ingénus.
Le rouge des drapeaux devant les défilés
Donne aux couleurs de mai un petit air d'automne
Lorsque les fausses notes aux refrains qu'ils entonnent
S'élèvent vers le ciel comme des poings serrés.
Et quand revient le temps des clairons que l'on sonne
Que se taisent de peur les cris d'indignation
Qui se sont pris trop tôt pour des révolutions
Les mots ne sortent plus de ces bouches aphones.
Nilo.
La révolte est un bruit que se renvoient les murs
Quand hurle sous ses pas le bitume des rues
Et que les banderoles à bout de bras tenues
Etouffent son écho en le faisant murmure.
Il est des illusions qui se lèvent perdues
Au matin des grands soirs où battant le pavé
Les crieurs du devoir élèvent des gibets
Où balancent au vent les rêveurs ingénus.
Le rouge des drapeaux devant les défilés
Donne aux couleurs de mai un petit air d'automne
Lorsque les fausses notes aux refrains qu'ils entonnent
S'élèvent vers le ciel comme des poings serrés.
Et quand revient le temps des clairons que l'on sonne
Que se taisent de peur les cris d'indignation
Qui se sont pris trop tôt pour des révolutions
Les mots ne sortent plus de ces bouches aphones.
Nilo.
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... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Il est des illusions qui se lèvent perdues
J'aime tes poemes en prise de position.
_________________
LaLou
Re: Il est des illusions qui se lèvent perdues
Ce n'est peut-être pas dans ce régistre que je vous préfère mais c'est toujours si bien écrit !
H.
H.
hortense- MacadAccro
- Messages : 832
Date d'inscription : 19/09/2009
Re: Il est des illusions qui se lèvent perdues
Un poème qui prolonge l'action ; il rappelle combien les problèmes restent , même si les voix se sont tues. Et il le dit fort bien.
Carmen P.- MacadAccro
- Messages : 1525
Date d'inscription : 18/11/2009
Re: Il est des illusions qui se lèvent perdues
Ne nous méprenons pas.
Rien ne sert de "gueuler" avec des banderoles à bout de bras. Le silence aussi parfois est "révolutionnaire".
Quant à ceux qui vont danser et chanter la lambada des mots d'ordre "sur ordre" ils me sortent par les yeux et saccagent mon bonheur à vouloir m'imposer le leur.
Mes guerres j'aime autant les faire moi-même, quitte à être tout seul, je n'aime pas les urgences moutonnières.
Nilo, sans illusions mais plein d'espoir.
Rien ne sert de "gueuler" avec des banderoles à bout de bras. Le silence aussi parfois est "révolutionnaire".
Quant à ceux qui vont danser et chanter la lambada des mots d'ordre "sur ordre" ils me sortent par les yeux et saccagent mon bonheur à vouloir m'imposer le leur.
Mes guerres j'aime autant les faire moi-même, quitte à être tout seul, je n'aime pas les urgences moutonnières.
Nilo, sans illusions mais plein d'espoir.
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... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
re
Entièrement d'accord avec toi, Nilo. Ce mode de fonctionnement est périmé. Trouver autre chose et vite...
léo- MacadAccro
- Messages : 1224
Date d'inscription : 25/03/2010
Age : 40
Localisation : Nord
Re: Il est des illusions qui se lèvent perdues
Dzoing !
Dernière édition par Henri-Charles le Mer 18 Mai - 19:18, édité 2 fois
Henri-Charles- Messages : 2
Date d'inscription : 06/12/2010
Re: Il est des illusions qui se lèvent perdues
Ah, voici donc le retour de Bassklar en recours comme à son habitude.
Loué sois-tu Henri-Charles, toi dont l'avatar dit clairement la mesure de tes intentions.
Pour tout te dire, je m'attendais à te revoir. Et sans rire j'ai pensé à toi en repostant ici ce texte.
Nilo, sans drapeau rouge.
Loué sois-tu Henri-Charles, toi dont l'avatar dit clairement la mesure de tes intentions.
Pour tout te dire, je m'attendais à te revoir. Et sans rire j'ai pensé à toi en repostant ici ce texte.
Nilo, sans drapeau rouge.
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... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Il est des illusions qui se lèvent perdues
"Que se taisent de peur les cris d'indignation
Qui se sont pris trop tôt pour des révolutions"
Cynique tableau d'un électron libre au regard sans complaisance.
En bonne guerrière solitaire qui n'aime les moutons qu'accrochés au bleu du ciel, j'apprécie cette lecture.
Qui se sont pris trop tôt pour des révolutions"
Cynique tableau d'un électron libre au regard sans complaisance.
En bonne guerrière solitaire qui n'aime les moutons qu'accrochés au bleu du ciel, j'apprécie cette lecture.
Re: Il est des illusions qui se lèvent perdues
Rien ne sert de chanter le désespoir des masses...
... sauf que ça fait parfois du bien par où ça passe.
... sauf que ça fait parfois du bien par où ça passe.
Et pourtant...
Et pourtant...
Il y eu des temps magiques,
Les ai-je vus ou bien rêvés ?
Que les jours étaient magnifiques !
Mais maintenant c’est du passé.
C’étaient des jours, je me rappelle,
Le temps arrêté basculait
Vers des soirs fumants, irréels,
Aux fenêtres du mois de mai.
On voyait les murs se couvrir
De mots étranges mais plaisants
On entendait des cris, des rires
Jusque dans le matin bleuissant.
Ce fut, je crois, une invasion
Qui tint le pavé tout un mois
Ce fut, c’est sûr, une irruption
De poésie sous tous les toits.
La vieille ville s’ébrouant
Secouait ses écailles noires
Et déversait sur ses trottoirs
Des enragés aux yeux d’enfant.
C’était étonnant et bizarre :
D’aucuns se terraient de frayeur
Quand d’autres, ivres de bonheur
S’embrassaient sous le Pont des Arts.
Humeur de fête ou bien de guerre ;
Ce fut rupture pour un temps
L’espoir d’un peuple renaissant
Qui maintenant n’a qu’à se taire
C’était en mai, je me souviens.
La Parole tenait les rues
Les voix aujourd’hui se sont tues
Dans la fadeur du mois de juin.
poème écrit au mois d'avril
PS : J'aime beaucoup vos deux textes, le deuxième plus que le premier mais c'est une question de goût personnel.
Il y eu des temps magiques,
Les ai-je vus ou bien rêvés ?
Que les jours étaient magnifiques !
Mais maintenant c’est du passé.
C’étaient des jours, je me rappelle,
Le temps arrêté basculait
Vers des soirs fumants, irréels,
Aux fenêtres du mois de mai.
On voyait les murs se couvrir
De mots étranges mais plaisants
On entendait des cris, des rires
Jusque dans le matin bleuissant.
Ce fut, je crois, une invasion
Qui tint le pavé tout un mois
Ce fut, c’est sûr, une irruption
De poésie sous tous les toits.
La vieille ville s’ébrouant
Secouait ses écailles noires
Et déversait sur ses trottoirs
Des enragés aux yeux d’enfant.
C’était étonnant et bizarre :
D’aucuns se terraient de frayeur
Quand d’autres, ivres de bonheur
S’embrassaient sous le Pont des Arts.
Humeur de fête ou bien de guerre ;
Ce fut rupture pour un temps
L’espoir d’un peuple renaissant
Qui maintenant n’a qu’à se taire
C’était en mai, je me souviens.
La Parole tenait les rues
Les voix aujourd’hui se sont tues
Dans la fadeur du mois de juin.
poème écrit au mois d'avril
PS : J'aime beaucoup vos deux textes, le deuxième plus que le premier mais c'est une question de goût personnel.
Babylon5- MacadMalade
- Messages : 407
Date d'inscription : 13/06/2010
Re: Il est des illusions qui se lèvent perdues
PS : J'aime beaucoup vos deux textes, le deuxième plus que le premier mais c'est une question de goût personnel.
N'ayant pas l'habitude de m'approprier ce qui ne m'appartient pas, même s'il s'agit de recevoir des éloges, je vais passer le Rubicon et rendre à César ce deuxième texte qui a été écrit par Charles-Henri qui se reconnaitra...
Nilo, tu quoque mi fili.
N'ayant pas l'habitude de m'approprier ce qui ne m'appartient pas, même s'il s'agit de recevoir des éloges, je vais passer le Rubicon et rendre à César ce deuxième texte qui a été écrit par Charles-Henri qui se reconnaitra...
Nilo, tu quoque mi fili.
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... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Il est des illusions qui se lèvent perdues
Ah ! Mais j'avais bien vu que c'était de Henri-Charles.
Babylon5- MacadMalade
- Messages : 407
Date d'inscription : 13/06/2010
Re: Il est des illusions qui se lèvent perdues
J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Troisième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant sans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...
Dédé.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant sans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...
Dédé.
_________________
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
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