J'avais rêvé d'une âme

Une fois n'est pas coutume... un p'tit sonnet.



J'avais rêvé d'une âme enlacée à la mienne
Et d'un tango lascif jusqu'au bout de mes nuits,
Je m'inventais le monde en rouges alanguis
A l'abri du réel sous l'ombre des persiennes.

Je m'enflammais, aveugle et sourde à vos sermons,
Haïssant la tiédeur de vos pâles yeux sages ;
Je m'imaginais libre et me croyais sauvage
Et déclinais chaque heure en naïves passions.

Quand donc se sont fanés le désir et la joie ?
Quand ai-je piétiné ce qui restait du rêve
Et assagi mes jours désertés de leur sève ?

Après trop d'amertume mon espoir s'endort
Comme un vieux chien fourbu. À trop chercher mon port
J'en ai perdu l'étoile qui guidait ma foi.

J'aime beaucoup.
Et même si je me demande s'il faut y lire une métaphore je me prends à en préférer les quatrains aux tercets. L'envie des flammes de la passion est brûlante, celle des feux de l'enfer me glace.

Nilo, foi du charbonnier.

J'aime beaucoup aussi et , ça me parle...

A ton étoile!

L'étoile est peut-être là, sous le pas piétinant ce rêve de vieux chien bourfu...

Bref, lu et aimé.

Tinuviel a écrit:
Et d'un tango lascif jusqu'au bout de mes nuits,

Moi je préfère le rock acrobatique !
J'illustrerai bien le tout avec une image pornographique.

Mais cette taquinerie n'amuserait pas tout le monde




Plus sérieusement, j'ai aimé ton sonnet, je ne vais pas m'étaler en commentaires, car je ne sais pas le faire... je suis peut être plus doué pour exprimer ce qui me déplait, probablement que je fais partie de ceux qui ne savent pas dire "je t'aime"

A te relire.