Suréalisme d'été sous coeur littéraire.

Il y a tout d'abord des piles de livres préposées dans une logique mathématiques qui m'est abscons puis, au dessus de ces rêves placebos, il y a une ombre qui n'a de cesse d'exister que par ma gourmandise. Cette ombre a la couleur de mes nuits.

C'est ainsi, que les ombres, ont décidé de me rendre visite, la nuit.

N'y voyez là aucune complainte je ne me le permettrais pas, je n'y croirais pas moi même.

J'ai des yeux rouges qui refusent de se fermer.

Je suis pâle, je suis cerné. Cerné par l'idée, certainement fausse, que je me fais de la vie et par ces érudits qui me parlent à l'oreille.

Ils ne m'effraient plus à présent.

Il y a le clignotant, une lumière qui s'allume sur mon portable à chaque fois qu'une connaissance insomniaque se refuse à dormir et, à peine ai-je le temps de le remarquer, que la nuit est déjà finie.

Mes épaules sont lourdes et mes mains gantées par le froid.

Quand je n'y arrive plus, à rester éveillé, j'écoute cette femme.

Ah, vous la verriez vous me comprendriez !

Perséphone, je t'aime.

Les piles de livres vacillent à chacun de mes mouvements alors, parfois, quand j'ai peur qu'elles prennent la fuite je m'asseois et reste auprès d'elles pour me rassurer.

Si elles tombent, c'est moi qui ai l'illusion de m'effondrer et il me faut des jours et des jours pour retrouver cette instabilité,

Si elles sont rangées je ne retrouve plus mes repaires et cette ombre disparait.

Comme cité, j'ai besoin d'elles.

Le temps est devenu homogène sous mes mains et moi ? Un simple.

Écrire n'est plus devenu mon fort juste un moyen simple de percer l'absence du temps, je ne suis pas fou; je m'en donne les airs,

Les même que les vôtres.

J'aime ça, vraiment.
Avec un bémol cependant pour les quelques erreurs de syntaxe et la ponctuation parfois aléatoire.

Nilo, sur l'étagère.

oui un très beau texte....vraiment lu avec grand plaisir

De belles image et associations bien trouvées, j'ai apprécié.

"... ces dialogues vivants, aux abords du sommeil, dont on retire parfois un lambeau." A.B, Arcane 17

Un texte qui me plait beaucoup et qui ouvre ses portes à bien des lecteurs qui ont des nuits "mouvementées"

J'ai vraiment adoré ce passage très poétique:

"
Je suis pâle, je suis cerné. Cerné par l'idée, certainement fausse, que je me fais de la vie et par ces érudits qui me parlent à l'oreille."

Et l'image mise en com juste au dessus de la tête est superbe. Un beau cadeau à mes yeux et un bel hommage aussi.

Sylvie

Merci à vous pour vos commentaires, content que cela vous ais plus. Je tacherais de faire un peux plus attention à la ponctuation et la syntaxe dorénavant.

Bien à vous. =)

Si tu lis tes ratures, alors tu entendras juste le bruissement du monde.

Comme un refuge.
Comme un repaire.
Comme l'énergie qui manque.

Dommage Catharsis que tu ne nous en donnes plus à lire !

Lalou a écrit:Dommage Catharsis que tu ne nous en donnes plus à lire !

En effet.
Heureusement que Le Printemps de la Prose nous donne l'occasion de revenir sur le peu que tu as posté...

Nilo, surRéaliste.

J'ai bien aimé l'ensemble.

Et surtout ça: "je ne suis pas fou; je m'en donne les airs,
Les même que les vôtres."

Sais pas pourquoi, mais ça, ça me plait ^^

Sasvata,

printemps de la prose, quand tu nous tiens...
J'ai lu et j'ai apprécié, surtout ça :

"Mes épaules sont lourdes et mes mains gantées par le froid."

" Percer le vide ou l'absence du temps" parfois ça pue.
Sinon j'aime bien le titre et ses dessous.

"je ne suis pas fou; je m'en donne les airs,
Les même que les vôtres."

Merci de m'avoir fait sourire ! Beau texte, vraiment !

Chantal

J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Treizième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...

Dédé.