d'une rive à l'autre

Il fallait que les sentiers aient leurs règnes, leurs désertions.
Ceux des échanges et libations adolescentes
Rituel inconnus des journées
Rives vers rives

Les jardins à l’âme rectiligne restent dans la grisaille
Nous préférons la tension dans le visage frontalier
L’amante qui réveille le soir
Et le portrait crayonné dans la cuisine.

Laissez faire le jour, n’y espérez rien au devant

Un petit texte qui m'évoque plein de choses... j'aime beaucoup.

Et puis, très joli dernier vers.

Décidément j'aime te lire dans ces formes courtes.
Mais je l'ai déjà dit.

Nilo, bis repetita.

marc a écrit:
Laissez faire le jour, n’y espérez rien au devant

C'est beau car c'est vrai (ou l'inverse).

Rivé vers rivé
comme souvent à tes décors
à tes insolites

Clair, simple et beau.
J'aime,
Dam.

Que sont nos tendres souvenirs, sinon ces portraits crayonnés sur un mur de cuisine?

Je savais bien que j'avais vu un poème de toi.
Sur le coup je n'avais pas de temps pour y répondre.

Dimanche...jour sous un ciel couvert
il est 9h02

Je regarde le tableau dans une cuisine encore déserte
et qui sent le café chaud.

C'est là que je regarde et que je vois ton poème qui se reflète sur le plafond de mes pensées.

Aucun regret pour ce passage ici, bien au contraire.

Merci

Sylvie