...

Texte supprimé suite à l'eviction du membre

Qu'ai-je fait ? Je dirais : tu as fait un cauchemar.

*Des corbeaux auraient mieux été à ton hiver*
Dam.

brrr brrrr

Vivement le reveil , les oiseaux qui chante et tout le tsoin tsoin!

Dam a écrit:Qu'ai-je fait ? Je dirais : tu as fait un cauchemar.

*Des corbeaux auraient mieux été à ton hiver*
Dam.

J'hésite, peut-être que corbeaux iraient mieux. J'ai même eu envie de mettre "des vautours".

Un rêve qui pourrait représenter une indigestion.

Si c'est bien un rêve ( espérons le) il représente quelque chose et as-tu essayé de chercher ce que ça voulait dire?

Ou alors,si ton texte n'est pas la représentation d'un rêve ( cauchemar plutôt) qu'est ce qui t'a fait écrire ça? ( si je suis indiscrète, tu peux me le dire sans aucun souci )

Sylvie

Merci pour ta question, Sylvie. Je ne la ressens pas du tout comme de l'indiscrétion mais comme de l'intérêt.

J'ai intitulé ce texte "cauchemar" mais ce sont les mots que j'ai mis sur du vécu réel . En ce moment j'écris peu, et surtout sur la désintox, en fait je pense ne pouvoir écrire que sur ça. Je pourrais avoir honte et ne pas "étaler" ce genre d'écrits à la vue et sous les yeux des autres.

Mais non. D'abord, mettre des mots m'aide à surmonter (des fois, deux trois jours sans trouver les mots). Ensuite j'ai besoin d'être lue et d'avoir des retours (c'est comme ça), et je n'ai rien d'autre à montrer que ce que j'écris maintenant. je ne vais pas "tricher" en publiant autre chose. Et puis je voudrais faire passer aux autres cette horreur, cette douleur qu'on ressent certains jours.

Evidemment, ça n'est pas joli, ça n'est pas plaisant... mais même le texte "esthétique de la laideur" est un poème de désintox. J'ai découvert après coup qu'il décrit exactement ce qui se passe (espérons s'est passé car je ne voudrais pas revivre la journée d'hier).

Il y a dans tes mots ce ressenti que j'ai eu en te lisant et qui ressemble à cet "appel au secours" contre soi-même.

Ton combat, comme tous les combats sera toujours lus avec le respect que je leurs porte.

C'est dur d'être face à soi-même et de mesurer la douleur que l'on s'afflige qui plus est quand on y rajoute la culpabilité.

Toutes formes de drogues sont un "pansement" pour ne pas ou ne plus voir ce qui fait mal.

Le mal est à combattre et non à cacher sous une sorte de voile et je sais que le plus dur noyau est le responsable de l'acte de destruction qu'entame l'individu qui n'arrive pas à voir SON mal ou plutôt qui refuse de se trouver face à lui.

Tout est très compliqué et mes quelques mots sont loin, voir très loin de représenter ce si difficile combat qui se trouve être le tien ici.

Sache quand même une chose...tu as des alliés et si d'écrire t'apporte le secours et t'apportera peut être la clé de la "liberté" alors fais le !

Je suis ton allié ici

Et merci de ta réponse, j'y trouve déjà un beau combat.

Sylvie