Sans titre

Ce regard d'enfant,
Ce regard encore ignorant,
Il m'aurait été tellement plus facile de le garder.

Je me sentais protégée, sous le parapluie qu'on me tendait,
Je me sentais encore vivre dans mon monde;
Là où le soleil brille tant qu'on nous sourit,
Là où on ignore tout de la férocité de la vie.

Puis, le temps me l'a arraché,
Et l'injustice du monde a recouvert mes pupilles d'un voile sombre,
La vérité a pénétrée mon coeur,
Et en a affaibli la flamme.
Elle a installée la compassion et la douleur,
Jusqu'au plus profond de mon âme.

J'ai eue envie de les aider,
Qui? Eh bien, tous ceux qui attendent encore cette colombe,
Mais je n'ai sue que pleurer,
Car, moi, loin de la guerre et des bombes,
Je ne peux que regarder;

Regarder les pays du tiers monde,
Suffoquer,crier devant les médias,
Et mourrir du sida,
Avant qu'on ne leur réponde.

(Pas de titre, encore un poème peu élaboré, et qui ne mérite surement pas de porter le nom de poème, mais ce matin, j'avais encore envie d'écrire...)

ok ok t'avais envie d'écrire. rien a ajouter donc

C'est mieux avec un titre quand même !

et gare aux coquilles ! mais comme dit Marc, t'avais envie d'ecrire...

Bon, ce serait bien de (ceci étant dit sans animosité, je me méfie des susceptibilités)
1/ trouver un titre (Dédé ne supporte pas vraiment les trucs qui s'appellent "sans titre", ça le gène d'avoir ça sur son mur).
2/ éviter les remarque post-scriptée qui n'apporetnt rien. Tu écris, tu publies, tu assumes, personne ne t'en voudra et il est inutile de t'en excuser à l'avance.
Pour le texte ?
C'est compassionnel, mais est-ce bien nécessaire et utile de s'en tenir à la compassion ?

Nilo, sans engagement de ma part (quoi que...).