Paupières closes

Paupières closes, le soleil s’élevant
Au zénith d’un sommeil indélébile
Allongée dans l’herbe du firmament
Elle attend sans se lasser, inutile …

Au zénith d’un sommeil indélébile
La nuit s’illustre en éclats de néant
Elle attend sans se lasser, inutile …
La peau ne frissonne plus sous le vent

La nuit s’illustre en éclat de néant
Sur ce visage endormi et docile
La peau ne frissonne plus sous le vent
Recouverte par un linceul d’argile

Sur ce visage endormi et docile
Périssent les chrysanthèmes du temps
Recouvertes par un linceul d’argile
Paupières closes, le soleil s’élevant


16/04/2007

Beau texte Cinderella.
Et le fait que je le connaisse déjà n'enlève rien à ce que je dis et répète puisque je l'avais déjà dit, en son temps, de ce pantoum.

Nilo, œil pour œil.

Beaucoup aimé également !

Oui, bon, il y a les trucs qui fonctionnent, la reprise d'un vers d'une strophe précédente par exemple, c'est des vieilles gamelles, le jus fut et reste bon.
Indélébile est dur à lire.

Non, j'ai assez bien aimé. Et puis ça faisait longtemps que t'avais pas posé ta gamberge sur le bitume.

"La nuit s’illustre en éclat de néant"

Plutôt séduit aussi, sans être transcendé. De la jolie poésie sur l'attente, et la mélancolie fanée.

Z.

J'ai aimé la petite musique qu'il s'en dégage et la fraicheur également.

Moi je ne suis venu que pour ton avatar.

Mais j'ai apprécié le texte, et ce malgré les répétions trop répétées que je juge toujours "malhonnêtes".

Merci à tous et toutes pour votre passage et vos commentaires.
Pheukiou, les répétitions ici sont complétement volontaires puisque j'ai choisi de faire un pantoum, et que donc ça fait parti de sa structure.

Bis repetita,
Cend'

De la belle poésie ma cendribob

Je suis contente de te relire.

Sylvie