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Essai IV - La communication (2006)
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Macadam :: MacadaTextes :: Nouvelles
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Essai IV - La communication (2006)
Si nous parlions ce soir d’un problème qui me préoccupe souvent, du fait que je le rencontre absolument partout, qu’il envahit toutes les pensées et toutes les manières d’être ? Dès l’instant où je discute avec quelqu’un, fût-il de la famille très proche, j’ai ce sentiment. Dès l’instant où l’humain discute avec un autre humain, fussent-ils de la même race, ils ne s’écoutent pas. Ils ne s’entendent pas.
Les enseignements actuels prônent la tolérance et l’échange avec l’autre ; mais pour que ces enseignements portent leurs fruits, ne faudrait-il pas tout d’abord qu’on les écoute ? Comment dire au genre humain d’ouvrir son être, comment lui faire comprendre, s’il s’est barricadé derrière un mur infranchissable ? C’est impossible. Je ne parle pas ici de l’ouverture d’esprit qui m’est chère et que j’ai déjà abordé ; je parle de l’écoute au sens propre, de l’attention entière que l’on va porter à l’autre à partir du moment où ses cordes vocales commencent à vibrer.
Si l’on admet que la vie n’est qu’un vaste théâtre, si l’on admet que nous en sommes des personnages, nous évoluons de notre propre chef dans une grotesque tragédie qui ne s’arrêtera jamais, tant la plume du hasard est volubile et frénétique ; et nous parlons ; et l’on ne s’écoute pas. Pourquoi ?
Ce n’est pas le hasard qui a décidé de nous mettre constamment seuls sur scène, pour n’articuler que des monologues répétitifs ; ce n’est pas lui qui a fait parler un personnage tandis qu’en face de lui l’autre se bouche les oreilles. L’humain s’est approprié, tout seul, ce défaut, par égoïsme et par bêtise.
Aujourd’hui, le dialogue n’est, de part et d’autre, qu’une vaste attente du temps de parole, rien d’autre. L’échange s’est politisé. Il est stérile. Certaines personnes sont très douées ; elles savent acquiescer, sourire au bon moment, approuver et renchérir ; ce n’est que de la poudre aux yeux, de l’épate, un vaste numéro. L’homme qui débat est, au mieux, soit un illusionniste, soit un petit bonhomme qui essaye de crier plus fort que les autres.
Quelle est cette manie détestable ? Je n’en sais rien, tu peux me croire. Quelqu’un qui refuse le dialogue est comme un tournesol qui se tournerait de l’autre côté que celui du soleil, en refusant ce qui lui est bénéfique. Jamais une plante n’aurait ce comportement ! L’espèce humaine est la seule à être aussi tordue. Quel gâchis.
Je te parle (et c’est là le plus grave) pour moi aussi. Je me montre du doigt avant de montrer les autres, et je l’avoue, comme tant d’hommes stupides, je préfère vivre une vie anonyme, enfermé dans ma bulle et dans mes habitudes, à penser d’abord à moi, à refuser le partage. Dans la communication, c’est identique. Pas de partage, pas de bonheur de l’autre, pas de vie. Un désert sans dialogue, un désert sans eau, une cave où les idées ne sont pas nettoyées et commencent à moisir.
Peut-être ne sert-il à rien de dénoncer ceci. Dans dix mille ans, si l’humain vit et maltraite toujours ce qui l’entoure, ces mots seront, je crois, encore en vigueur. Alors j’en suis fier. J’écris presque une loi, je grave ces caractères dans une feuille qui sera mon ciment. Et j’espère que jamais ma soif d’encre, d’idées et de partage de l’autre ne sera tarie.
Z 11 06 06
Les enseignements actuels prônent la tolérance et l’échange avec l’autre ; mais pour que ces enseignements portent leurs fruits, ne faudrait-il pas tout d’abord qu’on les écoute ? Comment dire au genre humain d’ouvrir son être, comment lui faire comprendre, s’il s’est barricadé derrière un mur infranchissable ? C’est impossible. Je ne parle pas ici de l’ouverture d’esprit qui m’est chère et que j’ai déjà abordé ; je parle de l’écoute au sens propre, de l’attention entière que l’on va porter à l’autre à partir du moment où ses cordes vocales commencent à vibrer.
Si l’on admet que la vie n’est qu’un vaste théâtre, si l’on admet que nous en sommes des personnages, nous évoluons de notre propre chef dans une grotesque tragédie qui ne s’arrêtera jamais, tant la plume du hasard est volubile et frénétique ; et nous parlons ; et l’on ne s’écoute pas. Pourquoi ?
Ce n’est pas le hasard qui a décidé de nous mettre constamment seuls sur scène, pour n’articuler que des monologues répétitifs ; ce n’est pas lui qui a fait parler un personnage tandis qu’en face de lui l’autre se bouche les oreilles. L’humain s’est approprié, tout seul, ce défaut, par égoïsme et par bêtise.
Aujourd’hui, le dialogue n’est, de part et d’autre, qu’une vaste attente du temps de parole, rien d’autre. L’échange s’est politisé. Il est stérile. Certaines personnes sont très douées ; elles savent acquiescer, sourire au bon moment, approuver et renchérir ; ce n’est que de la poudre aux yeux, de l’épate, un vaste numéro. L’homme qui débat est, au mieux, soit un illusionniste, soit un petit bonhomme qui essaye de crier plus fort que les autres.
Quelle est cette manie détestable ? Je n’en sais rien, tu peux me croire. Quelqu’un qui refuse le dialogue est comme un tournesol qui se tournerait de l’autre côté que celui du soleil, en refusant ce qui lui est bénéfique. Jamais une plante n’aurait ce comportement ! L’espèce humaine est la seule à être aussi tordue. Quel gâchis.
Je te parle (et c’est là le plus grave) pour moi aussi. Je me montre du doigt avant de montrer les autres, et je l’avoue, comme tant d’hommes stupides, je préfère vivre une vie anonyme, enfermé dans ma bulle et dans mes habitudes, à penser d’abord à moi, à refuser le partage. Dans la communication, c’est identique. Pas de partage, pas de bonheur de l’autre, pas de vie. Un désert sans dialogue, un désert sans eau, une cave où les idées ne sont pas nettoyées et commencent à moisir.
Peut-être ne sert-il à rien de dénoncer ceci. Dans dix mille ans, si l’humain vit et maltraite toujours ce qui l’entoure, ces mots seront, je crois, encore en vigueur. Alors j’en suis fier. J’écris presque une loi, je grave ces caractères dans une feuille qui sera mon ciment. Et j’espère que jamais ma soif d’encre, d’idées et de partage de l’autre ne sera tarie.
Z 11 06 06
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 32
Localisation : Centre
Re: Essai IV - La communication (2006)
J'avais loupé ce texte Z...
hmm...
Oui, rares finalement sont les personnes qui communiquent "pleinement" dans leur rapports aux autres...Quant à ceux qui bloquent tout dialogue, oui ça existe et c'est un véritable enfer , pour eux mêmes également d'ailleurs.
Communiquer c'est parfois un véritable combat pour être ne serait ce qu'entendu par l'autre...cantonné dans ses certitudes, ses a -priori, ses affects ...Finalement, communiquer idéalement demande un effort , à moins que l'on soit doté d'une curiosité assez puissante qui nous pousse à nous intéresser à l'autre comme épanchement de cette curiosité..communiquer pour découvrir autre chose qui ne nous appartient pas , que l'autre possède et que l'on tente de s'approprier..pas pour la possession, pour l'enrichissement personnel..
L'ego y est encore finalement pour beaucoup la dedans.
Y'a bien que les enfants , avec leur soif de découverte et leurs yeux grands ouverts et tout neufs sur le monde qui le font à merveille..
hmm...
Oui, rares finalement sont les personnes qui communiquent "pleinement" dans leur rapports aux autres...Quant à ceux qui bloquent tout dialogue, oui ça existe et c'est un véritable enfer , pour eux mêmes également d'ailleurs.
Communiquer c'est parfois un véritable combat pour être ne serait ce qu'entendu par l'autre...cantonné dans ses certitudes, ses a -priori, ses affects ...Finalement, communiquer idéalement demande un effort , à moins que l'on soit doté d'une curiosité assez puissante qui nous pousse à nous intéresser à l'autre comme épanchement de cette curiosité..communiquer pour découvrir autre chose qui ne nous appartient pas , que l'autre possède et que l'on tente de s'approprier..pas pour la possession, pour l'enrichissement personnel..
L'ego y est encore finalement pour beaucoup la dedans.
Y'a bien que les enfants , avec leur soif de découverte et leurs yeux grands ouverts et tout neufs sur le monde qui le font à merveille..
_________________
LaLou
Re: Essai IV - La communication (2006)
Cette vision de l'humain est la tienne, en cela elle n'est pas contestable, puisqu'il s'agit de ton ressenti.
Mais, si je devais exprimer mon ressenti de la communication, je verrais l'homme plus lâche, plus paresseux, mais pas totalement fermé. Nous communiquons tous avec le coeur, avec ceux que nous choisissons.
Mais peut être qu'en droit les coeurs sont plus froids
Tu es le premier que je lise dans cette rubrique.
Mais, si je devais exprimer mon ressenti de la communication, je verrais l'homme plus lâche, plus paresseux, mais pas totalement fermé. Nous communiquons tous avec le coeur, avec ceux que nous choisissons.
Mais peut être qu'en droit les coeurs sont plus froids
Tu es le premier que je lise dans cette rubrique.
Re: Essai IV - La communication (2006)
Je ne t'avais pas remerciée Lalou, j'en profite ici. Et merci aussi à toi Pheukiou... quoique ce texte n'ait pas de rapport direct avec le Droit, puisqu'écrit il y a 4 ans, dans les années où je me gaussait de grandes phrases et de tournures ronflantes
Il va sans dire que ma vision de la chose a changé.
Z.
Il va sans dire que ma vision de la chose a changé.
Z.
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 32
Localisation : Centre
Re: Essai IV - La communication (2006)
Ah ! ben tant mieux alors !Zlatko a écrit:
Il va sans dire que ma vision de la chose a changé.
Z.
Dernière édition par pheukiou le Sam 27 Mar - 11:36, édité 1 fois
Re: Essai IV - La communication (2006)
..même si ce genre de reflexions peut revenir en boucle dans la vie...
_________________
LaLou
Re
Cher Zlatko,
J'ai lu cet essai et je reste stupéfait par la justesse de tes propos. Crois-moi ta vision est limpide et ne souffre d'aucun délire...Il y a bel et bien eu une rupture dans les échanges et les relations humaines depuis la naissance de ce qu'on nomme communément Industrie moderne. Nous vivons pleinement à mon sens ce que NIETZSCHE avait pressenti dans son ouvrage culte, Ainsi parlait Zarathoustra, à savoir l'émergence du dernier homme de nature nihiliste.
Bien entendu il existe encore des êtres capables de rester à l'écoute, nos divers
échanges sur ce site le prouvent. Néanmoins il est certains que nous sommes entrés dans une phase d'hypocrisie majeure en terme de rapports sociaux. L'altérité, l'empathie sont des notions qui semblent s'effriter peu à peu et je ne pense pas à une amélioration prochaine.
Reste un espoir couplé : l'Amour et la Poésie.
PS : à lire absolument si tu le souhaites quelques bouquins qui m'ont permis d'y voir plus clair: Rimbaud et La révolte moderne André Dhôtel; Les portes de la perception Aldous Huxley; Le temps des assassins Henry Miller et Retour au meilleur des mondes du même Huxley. Peut-être les as-tu déjà lu...dans le cas contraire et après relecture tu comprendras que ta première vision-impression était la bonne !
À très bientôt !
PS 2 : Je me suis un peu écarté du sujet initial mais c'était plus fort que moi !
J'ai lu cet essai et je reste stupéfait par la justesse de tes propos. Crois-moi ta vision est limpide et ne souffre d'aucun délire...Il y a bel et bien eu une rupture dans les échanges et les relations humaines depuis la naissance de ce qu'on nomme communément Industrie moderne. Nous vivons pleinement à mon sens ce que NIETZSCHE avait pressenti dans son ouvrage culte, Ainsi parlait Zarathoustra, à savoir l'émergence du dernier homme de nature nihiliste.
Bien entendu il existe encore des êtres capables de rester à l'écoute, nos divers
échanges sur ce site le prouvent. Néanmoins il est certains que nous sommes entrés dans une phase d'hypocrisie majeure en terme de rapports sociaux. L'altérité, l'empathie sont des notions qui semblent s'effriter peu à peu et je ne pense pas à une amélioration prochaine.
Reste un espoir couplé : l'Amour et la Poésie.
PS : à lire absolument si tu le souhaites quelques bouquins qui m'ont permis d'y voir plus clair: Rimbaud et La révolte moderne André Dhôtel; Les portes de la perception Aldous Huxley; Le temps des assassins Henry Miller et Retour au meilleur des mondes du même Huxley. Peut-être les as-tu déjà lu...dans le cas contraire et après relecture tu comprendras que ta première vision-impression était la bonne !
À très bientôt !
PS 2 : Je me suis un peu écarté du sujet initial mais c'était plus fort que moi !
léo- MacadAccro
- Messages : 1224
Date d'inscription : 25/03/2010
Age : 40
Localisation : Nord
Re: Essai IV - La communication (2006)
C'est le premier texte que je lis sur ce site je viens de m'inscrire !
J'ai ressenti la détresse de l'auteur en lisant. La communication demande beaucoup d'attention pour créer un échange constructif qui nous enrichisse et ne nous laisse pas sur notre faim. La plus part des gens que nous rencontrons ne désirent tout simplement pas échanger autre choses que des banalités, inutile de les secouer s'ils n'en ont pas envie... Je pense aussi qu'il ne faut pas avoir peur de se dévoiler un peu pour partager nos idées, nos sensations, nos impressions. Sans compter que si l'on est du genre dépressif un peu tristoune, nos interlocuteurs nous tourneront le dos très vite. Et puis même si l'on se considère comme une personne tolérante (j'aime pas ce mot) je préfère compréhensive on ne vit pas tous sur la même planète...On a toutes et tous des préoccupations et des sujets d'intérêts différents. Donc voilà pourquoi on s'emmerde dans les repas de familles, alors que l'on s'était réjoui à l'idée de passer de bons moments ensemble.
J'ai ressenti la détresse de l'auteur en lisant. La communication demande beaucoup d'attention pour créer un échange constructif qui nous enrichisse et ne nous laisse pas sur notre faim. La plus part des gens que nous rencontrons ne désirent tout simplement pas échanger autre choses que des banalités, inutile de les secouer s'ils n'en ont pas envie... Je pense aussi qu'il ne faut pas avoir peur de se dévoiler un peu pour partager nos idées, nos sensations, nos impressions. Sans compter que si l'on est du genre dépressif un peu tristoune, nos interlocuteurs nous tourneront le dos très vite. Et puis même si l'on se considère comme une personne tolérante (j'aime pas ce mot) je préfère compréhensive on ne vit pas tous sur la même planète...On a toutes et tous des préoccupations et des sujets d'intérêts différents. Donc voilà pourquoi on s'emmerde dans les repas de familles, alors que l'on s'était réjoui à l'idée de passer de bons moments ensemble.
pascale440- Messages : 2
Date d'inscription : 16/04/2010
Re: Essai IV - La communication (2006)
euh..bonjour Pascale et bienvenue..
Merci de te présenter dans la MacadAccueil, c'est la coutume ...^^ enfin, si tu veux bien.
Merci de te présenter dans la MacadAccueil, c'est la coutume ...^^ enfin, si tu veux bien.
_________________
LaLou
Re: Essai IV - La communication (2006)
« La plus grande difficulté dans ce monde ce n'est pas notre capacité à produire mais notre réticence à partager »
Roy Lemon Smith.
Alors tu as raison et je te remercie de t'être posé la question (de fort belle manière en plus) comme à ton habitude.
D. matière grise.
Roy Lemon Smith.
Alors tu as raison et je te remercie de t'être posé la question (de fort belle manière en plus) comme à ton habitude.
D. matière grise.
Re: Essai IV - La communication (2006)
Merci Dam, Léo, Pascale et les autres... Je prend votre intérêt pour ce texte un peu comme une revanche, contre la sacralisation du débat "entre adultes", par exemple. Je reste persuadé qu'il faut écrire, toujours écrire dès que l'envie nous vient, et ce quelque soit l'âge ; preuve en est qu'aujourd'hui ce texte suscite vos réactions, vous parle. Qu'ainsi, il n'est pas que le fruit d'un "gamin immature" (cf. ma prof de français, la peau de vache) mais tout simplement le ressenti d'un enfant qui s'interroge.
Alors merde aux vieux philosophes.
Z.
Alors merde aux vieux philosophes.
Z.
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 32
Localisation : Centre
Re: Essai IV - La communication (2006)
La position bien tranchée du texte est une invitation à reagir. Parce qu'elle dérange par ce qu'elle a de vrai parfois et d'effroyable, mais aussi parce qu'on ne peut pas s'y résigner. Ce serait inhumain. Non, vraiment, je crois que l'humain cherchera toujours a entendre la vérité de l'autre, même sous les apparences les plus grotesques, il en a besoin.
Re: Essai IV - La communication (2006)
Et paf, première fois que je teste ce fameux mur à Dédé, et j'atterris ici.
Une réflexion sur l'humain, sur le partage et la communication n'est immature qu'aux yeux de celui qui n'est lui-même pas mûr -ou trop blet- pour l'entendre. La "naïveté" de ton propos est justement ce qui en fait l'importance. Pour moi, toutes les interrogations naïves, enfantines, sont de cet ordre. Et s'en moquer n'est qu'un refus, une surdité.
Je ne suis pas très friande de causeries et de partage à tout prix, et très attachée au plaisir que procure la solitude et le dialogue avec soi-même avant tout, mais pourtant que j'écoute, j'écoute vraiment je crois, et j'aime ça : m'ouvrir à la vérité de l'autre, à sa perception de la réalité, son ressenti. L'intégrer.
Qui sont ces peuples qui mangeaient le cerveau de leurs adversaires pour s'approprier leur force, leur bravoure ?
En effet, si elle a dit ça à propos de ce texte-ci, cette prof était non seulement une peau de vache, mais surtout une vaste conne.Qu'ainsi, il n'est pas que le fruit d'un "gamin immature" (cf. ma prof de français, la peau de vache) mais tout simplement le ressenti d'un enfant qui s'interroge.
Une réflexion sur l'humain, sur le partage et la communication n'est immature qu'aux yeux de celui qui n'est lui-même pas mûr -ou trop blet- pour l'entendre. La "naïveté" de ton propos est justement ce qui en fait l'importance. Pour moi, toutes les interrogations naïves, enfantines, sont de cet ordre. Et s'en moquer n'est qu'un refus, une surdité.
Je ne suis pas très friande de causeries et de partage à tout prix, et très attachée au plaisir que procure la solitude et le dialogue avec soi-même avant tout, mais pourtant que j'écoute, j'écoute vraiment je crois, et j'aime ça : m'ouvrir à la vérité de l'autre, à sa perception de la réalité, son ressenti. L'intégrer.
Qui sont ces peuples qui mangeaient le cerveau de leurs adversaires pour s'approprier leur force, leur bravoure ?
Re: Essai IV - La communication (2006)
J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Dixième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...
Dédé
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...
Dédé
_________________
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
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