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Projet E-19.3 [Classé Confidentiel]
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Swann
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Sylvie
Nilo
sasvata
9 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Nouvelles
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Re: Projet E-19.3 [Classé Confidentiel]
Bon, j'avais lu en totalité mais vu que j'ai cliqué, je laisse une trace.
à notre sasvata
Sylvie
à notre sasvata
Sylvie
Re: Projet E-19.3 [Classé Confidentiel]
C'est gentil à tous ceux qui sont repassés ^^
Promis, le reste pour début mai
Sasvata, c'était pourtant pas si vieux
sasvata- MacadMalade
- Messages : 495
Date d'inscription : 31/08/2009
Re: Projet E-19.3 [Classé Confidentiel]
Voila ce que c'est Sasvata, on attire les lecteurs, aprés il faut continuer le turbin... Insatiables!
Bonne chance pour la suite!
Swann,
Bonne chance pour la suite!
Swann,
Swann- MacadAccro
- Messages : 1023
Date d'inscription : 31/08/2009
Age : 72
Localisation : entre deux cafés
Re: Projet E-19.3 [Classé Confidentiel]
Lol Swann, mm pas peur
Sasvata, affûte la dernière version pour vous ^^
Sasvata, affûte la dernière version pour vous ^^
sasvata- MacadMalade
- Messages : 495
Date d'inscription : 31/08/2009
Re: Projet E-19.3 [Classé Confidentiel]
Affûte Affûte
S'agirait pas de nous refourguer une version foireuse.
Comme on dit par chez moi :
"On est pas des quand même"
S'agirait pas de nous refourguer une version foireuse.
Comme on dit par chez moi :
"On est pas des quand même"
Re: Projet E-19.3 [Classé Confidentiel]
Lu que la première partie pour l'instant. C'est vrai qu'il y a du Bilal là-dedans. Une chouette BD (décor futuriste et mitaines miteuses) se déroule dans ma tête. Suspense... dès que j'ai un moment, j'attaque le deuxième tome !
franskey- MacadAccro
- Messages : 599
Date d'inscription : 23/03/2011
Re: Projet E-19.3 [Classé Confidentiel]
Tu crois pas si bien dire Franksey... moi aussi j'me tate pour attaquer le 2ème tome...^^
Sasvata, reste plus qu'à voir si ça fonctionne...
Sasvata, reste plus qu'à voir si ça fonctionne...
sasvata- MacadMalade
- Messages : 495
Date d'inscription : 31/08/2009
Re: Projet E-19.3 [Classé Confidentiel]
Chose promise, chose due...
Voilà, la dernière version est consultable sur le blog (à priori le lien devrait vous y mener directement...): Projet E-19.3
Je sais que ça ne se fait pas, mais bon, c'est la seule façon que vous ayiez tout avant que je puisse plus vous le passer Et puis ça prend moins de place sur le forum ^^
Voyez ce texte comme s'il était à l'atelier, et n'hésitez pas à me faire part de vos remarques, concernant ce qui va, si vous voulez, mais surtout ce qui ne va pas Je les lirai dès que possible (parce que je doute que vous lisiez tout le texte avant que je ne sois plus dans les parages... même s'il se lit vite ^^)
Voilou, bonne lecture! ^^
Voilà, la dernière version est consultable sur le blog (à priori le lien devrait vous y mener directement...): Projet E-19.3
Je sais que ça ne se fait pas, mais bon, c'est la seule façon que vous ayiez tout avant que je puisse plus vous le passer Et puis ça prend moins de place sur le forum ^^
Voyez ce texte comme s'il était à l'atelier, et n'hésitez pas à me faire part de vos remarques, concernant ce qui va, si vous voulez, mais surtout ce qui ne va pas Je les lirai dès que possible (parce que je doute que vous lisiez tout le texte avant que je ne sois plus dans les parages... même s'il se lit vite ^^)
Voilou, bonne lecture! ^^
sasvata- MacadMalade
- Messages : 495
Date d'inscription : 31/08/2009
Re: Projet E-19.3 [Classé Confidentiel]
Houla !
C'est vrai que là ça nous fait de la lecture pour un moment.
Juste de quoi t'attendre...
Je viendrais faire vivre ce sujet en commentant chacun des "chapitres" sur la base d'un extrait de deux ou trois lignes. Histoire que personne ne soit tenté de t'oublier.
Nilo, attentif.
C'est vrai que là ça nous fait de la lecture pour un moment.
Juste de quoi t'attendre...
Je viendrais faire vivre ce sujet en commentant chacun des "chapitres" sur la base d'un extrait de deux ou trois lignes. Histoire que personne ne soit tenté de t'oublier.
Nilo, attentif.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Projet E-19.3 [Classé Confidentiel]
Tu comprends pourquoi je pouvais pas polluer le forum en le postant ici...
Je te confie les clés du château Nilo, je suis sûre que tu sauras en prendre soin
Sasvata, à raison d'un chapitre par semaine, ça me laisse 35 semaines avant de revenir... ça devrait suffire :p
Je te confie les clés du château Nilo, je suis sûre que tu sauras en prendre soin
Sasvata, à raison d'un chapitre par semaine, ça me laisse 35 semaines avant de revenir... ça devrait suffire :p
sasvata- MacadMalade
- Messages : 495
Date d'inscription : 31/08/2009
Re: Projet E-19.3 [Classé Confidentiel]
D'accord, mais tu pourrais commencer toi-même.
Nilo, tant que tu es là.
Nilo, tant que tu es là.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Projet E-19.3 [Classé Confidentiel]
Ah oui, pas faux... ^^ J'ai jamais su faire de résumés, ni choisir d'extraits, alors ça vous aidera sans doute pas, mais bon... :p
Et du coup, vu qu'il est pas trop long, je vous laisse le prochain en entier, tant pis
Chapitre 3
Et du coup, vu qu'il est pas trop long, je vous laisse le prochain en entier, tant pis
Chapitre 3
Erika et Annie rangent consciencieusement leurs badges et uniformes dans leurs casiers, tandis qu’Howard attend ces dames à l’entrée du fast-food. Il finit toujours son shift une demi-heure avant elles, mais en galant homme et mari attentionné (tout autant que pour assurer leur sécurité), il fait toujours le pied de grue devant la porte, défiant les lois anti-tabac avec son cigarillo aux lèvres, bravant les regards accusateurs des passants en attendant qu’elles le rejoignent. Aujourd’hui, un peu plus que d’habitude, elles semblent prendre tout leur temps. Du restaurant, quelques clients observent son drôle de manège, comme il se secoue parfois pour réchauffer ses membres engourdis par le froid polaire qui s’est abattu sur la région depuis le début de l’hiver, comme souvent ces dernières années, et contre lequel sa combinaison thermique a bien du mal à faire son office.
De leur côté, les deux serveuses se préparent tranquillement. Annie a remarqué il y a longtemps déjà qu’elle et son mari devaient être les deux seules personnes au monde qu’Erika regarde dans les yeux, et les rares à qui elle parle. Il faut bien avouer qu’avec son physique difficile, les gens ont généralement peur de s’approcher d’elle. Légèrement voutée, les doigts constamment recroquevillés à cause du manque total d’élasticité de sa peau, une brûlure mal cicatrisée recouvrant tout son corps, un visage ravagé, cloqué et violacé. Il n’est pas rare que les enfants se mettent à pleurer en la voyant, ou se cachent dans les bras de leurs parents, eux-mêmes mal à l’aise face à la jeune femme. Malgré ses vingt-et-un ans, sa peau flasque et abîmée lui fait en paraître soixante-dix. Son regard noir éteint ne vient pas démentir cette impression. Pourtant, Annie sait que cette enfant est belle, à l’intérieur, et que sans cette tragédie qui l’a défigurée à jamais, elle serait courtisée et sans doute mariée à l’heure actuelle. Mais la vie a été cruelle avec elle, et il ne serait pas étonnant qu’elle finisse sa vie sans avoir connu l’amour. Car les gens ne cherchent pas à la connaître, et s’arrêtent à son physique effrayant. Certains lui suggèrent parfois d’avoir recours à de la reconstitution épidermique, au minimum. Elle ne répond généralement rien, et se contente de prendre la commande, le regard fuyant. Comment pourrait-elle se payer une telle chirurgie, elle qui peine déjà à payer son loyer, alors qu’elle cumule deux boulots ? Et la jeune femme, trop fière, a toujours refusé l’aide financière qu’Howard et Annie lui ont proposé à plusieurs reprises. Orpheline depuis ses huit ans, recueillie par une tante éloignée qui n’a vu en elle qu’un fardeau dont il fallait se débarrasser au plus vite, elle considèrerait comme une faiblesse d’avoir recours à l’aide de quiconque. Et faible, elle ne peut pas l’être. D’ailleurs, Annie ne l’a jamais vue pleurer, ou même se plaindre. Ni rire, maintenant qu’elle y pense. Depuis quelques temps, un léger enthousiasme perce cependant parfois dans la voix de la jeune femme, et il est arrivé à la serveuse de déceler un petit éclat de vie dans le regard d’Erika. Annie a mis cela sur le compte de la complicité qui lie les trois collègues et amis. Certainement la jeune femme leur fait-elle assez confiance pour se permettre d’être davantage elle-même en leur présence, preuve que l’affection que le couple lui porte semble l’avoir finalement atteinte. A moins qu’il n’y ait autre chose ?
- C’est drôle, pense Erika à voix haute. Depuis quelques temps, je fais des rêves…
- Et tu ne rêvais pas, avant ?
- Si… mais c’est pas pareil, répond la jeune brûlée avec une voix hésitante, tâchant de ne pas laisser le souvenir de ses cauchemars répétés l’envahir. Non, là, c’est plus beau. Je crois que c’est sur Mars que ça se passe, en général.
- Ah oui ? Sans doute à cause de toutes ces missions qu’ils y envoient en ce moment. On dit que nos rêves nous rendent les informations ingurgitées dans la journée.
- Peut-être, murmure Erika.
Redevenant silencieuse, elle réajuste le bonnet sur sa tête avant de sortir de la salle du personnel. Suivie d’Annie, elle traverse la salle de restauration d’un pas rapide, son attention absorbée par son sac dans lequel elle cherche ses cigarettes pour éviter de croiser les regards étonnés, sinon effrayés, des clients sur son passage. Bientôt, l’air frais du dehors la fait frissonner, tandis qu’elle allume sa clope d’une main malhabile.
- Tu devrais pas fumer autant, commente Howard, soulagé de les voir enfin sortir.
La jeune femme se contente d’un haussement d’épaules tout en tirant nerveusement sur sa clope.
- Bon on est prêtes, on peut y aller ? demande Annie.
Un vague grognement de son mari lui répond. Erika, elle, semble perdue dans un autre monde. La serveuse ne relève pas, et toute la petite troupe se met en route, remontant la rue en direction de la station de métro Esquirol, toute proche. Il ne leur faut que quatre minutes pour parcourir la distance dans ce quartier chic qui se réveille doucement, malgré l’heure matinale. A peine plus de sept heures vingt. Erika éteint sa deuxième cigarette de la rue avant de pénétrer dans la station, escortée du vieux couple au regard tendre pour celle qu’ils considèrent un peu comme leur propre fille. Ils s’embrassent rapidement avant de se séparer, à l’entrée du téléport. Annie et Howard n’ont en effet pas encore de ligne les rapprochant davantage de leur appartement que ce bon vieux métro, tandis qu’Erika utilise la dématérialisation pour se rendre chez son prochain employeur : elle va endosser le rôle de femme de ménage pour le reste de la journée. Le comble du chic que d’avoir un humain à son service à l’heure où les machines peuvent tout faire.
Elle ne prend pas le temps de les regarder partir que déjà elle scanne son bracelet argenté dans la borne qui lui demande aussitôt sa destination. Elle choisit la place Vendôme dans la liste préprogrammée, et bientôt, elle peut sentir chacune de ses cellules devenir de plus en plus légères, jusqu’à flotter l’espace d’un instant. La seconde d’après, la porte du sas s’ouvre sur la fameuse place des bijoutiers, l’une des plus belles de Paris, à ce qu’il parait. Bien loin en tous cas de son quartier coupe-gorge du Mirail, à Toulouse, et bien plus luxueuse que cette rue pourtant réputée où elle travaille de nuit. Paris est de ces rares villes qui ont su préserver leur patrimoine historique au fil des siècles, malgré les différents évènements qui l’ont ébranlée, et a ainsi accru sa valeur. Ceux qui vivent encore dans l’ancienne capitale française sont des nantis qui n’imaginent sans doute pas comment le peuple vit, à quelques kilomètres à peine.
Sans un regard pour l’obélisque décapitée qui trône au centre de la place depuis une série d’attaques terroristes qui a aussi privé Paris de sa fameuse Tour Eiffel à la fin du vingt-et-unième siècle, Erika avance d’un pas décidé le long des façades vitrées présentant des pierres précieuses fabuleuses ornant des montures exhibant à la fois le savoir-faire des maîtres bijoutiers de Paris, et leur imagination fantastique. Elle arrive enfin à une porte cochère par laquelle elle s’engouffre vivement, pénétrant dans la cour discrète d’un hôtel particulier du XVIIème siècle. Sans même voir les véhicules luxueux qui la narguent au pied de l’immeuble à la façade fraîchement refaite, elle pousse la porte de service. Elle n’en ressortira que deux heures plus tard, pour se rendre chez son client suivant, quelque part au bord de la Riviera.
De leur côté, les deux serveuses se préparent tranquillement. Annie a remarqué il y a longtemps déjà qu’elle et son mari devaient être les deux seules personnes au monde qu’Erika regarde dans les yeux, et les rares à qui elle parle. Il faut bien avouer qu’avec son physique difficile, les gens ont généralement peur de s’approcher d’elle. Légèrement voutée, les doigts constamment recroquevillés à cause du manque total d’élasticité de sa peau, une brûlure mal cicatrisée recouvrant tout son corps, un visage ravagé, cloqué et violacé. Il n’est pas rare que les enfants se mettent à pleurer en la voyant, ou se cachent dans les bras de leurs parents, eux-mêmes mal à l’aise face à la jeune femme. Malgré ses vingt-et-un ans, sa peau flasque et abîmée lui fait en paraître soixante-dix. Son regard noir éteint ne vient pas démentir cette impression. Pourtant, Annie sait que cette enfant est belle, à l’intérieur, et que sans cette tragédie qui l’a défigurée à jamais, elle serait courtisée et sans doute mariée à l’heure actuelle. Mais la vie a été cruelle avec elle, et il ne serait pas étonnant qu’elle finisse sa vie sans avoir connu l’amour. Car les gens ne cherchent pas à la connaître, et s’arrêtent à son physique effrayant. Certains lui suggèrent parfois d’avoir recours à de la reconstitution épidermique, au minimum. Elle ne répond généralement rien, et se contente de prendre la commande, le regard fuyant. Comment pourrait-elle se payer une telle chirurgie, elle qui peine déjà à payer son loyer, alors qu’elle cumule deux boulots ? Et la jeune femme, trop fière, a toujours refusé l’aide financière qu’Howard et Annie lui ont proposé à plusieurs reprises. Orpheline depuis ses huit ans, recueillie par une tante éloignée qui n’a vu en elle qu’un fardeau dont il fallait se débarrasser au plus vite, elle considèrerait comme une faiblesse d’avoir recours à l’aide de quiconque. Et faible, elle ne peut pas l’être. D’ailleurs, Annie ne l’a jamais vue pleurer, ou même se plaindre. Ni rire, maintenant qu’elle y pense. Depuis quelques temps, un léger enthousiasme perce cependant parfois dans la voix de la jeune femme, et il est arrivé à la serveuse de déceler un petit éclat de vie dans le regard d’Erika. Annie a mis cela sur le compte de la complicité qui lie les trois collègues et amis. Certainement la jeune femme leur fait-elle assez confiance pour se permettre d’être davantage elle-même en leur présence, preuve que l’affection que le couple lui porte semble l’avoir finalement atteinte. A moins qu’il n’y ait autre chose ?
- C’est drôle, pense Erika à voix haute. Depuis quelques temps, je fais des rêves…
- Et tu ne rêvais pas, avant ?
- Si… mais c’est pas pareil, répond la jeune brûlée avec une voix hésitante, tâchant de ne pas laisser le souvenir de ses cauchemars répétés l’envahir. Non, là, c’est plus beau. Je crois que c’est sur Mars que ça se passe, en général.
- Ah oui ? Sans doute à cause de toutes ces missions qu’ils y envoient en ce moment. On dit que nos rêves nous rendent les informations ingurgitées dans la journée.
- Peut-être, murmure Erika.
Redevenant silencieuse, elle réajuste le bonnet sur sa tête avant de sortir de la salle du personnel. Suivie d’Annie, elle traverse la salle de restauration d’un pas rapide, son attention absorbée par son sac dans lequel elle cherche ses cigarettes pour éviter de croiser les regards étonnés, sinon effrayés, des clients sur son passage. Bientôt, l’air frais du dehors la fait frissonner, tandis qu’elle allume sa clope d’une main malhabile.
- Tu devrais pas fumer autant, commente Howard, soulagé de les voir enfin sortir.
La jeune femme se contente d’un haussement d’épaules tout en tirant nerveusement sur sa clope.
- Bon on est prêtes, on peut y aller ? demande Annie.
Un vague grognement de son mari lui répond. Erika, elle, semble perdue dans un autre monde. La serveuse ne relève pas, et toute la petite troupe se met en route, remontant la rue en direction de la station de métro Esquirol, toute proche. Il ne leur faut que quatre minutes pour parcourir la distance dans ce quartier chic qui se réveille doucement, malgré l’heure matinale. A peine plus de sept heures vingt. Erika éteint sa deuxième cigarette de la rue avant de pénétrer dans la station, escortée du vieux couple au regard tendre pour celle qu’ils considèrent un peu comme leur propre fille. Ils s’embrassent rapidement avant de se séparer, à l’entrée du téléport. Annie et Howard n’ont en effet pas encore de ligne les rapprochant davantage de leur appartement que ce bon vieux métro, tandis qu’Erika utilise la dématérialisation pour se rendre chez son prochain employeur : elle va endosser le rôle de femme de ménage pour le reste de la journée. Le comble du chic que d’avoir un humain à son service à l’heure où les machines peuvent tout faire.
Elle ne prend pas le temps de les regarder partir que déjà elle scanne son bracelet argenté dans la borne qui lui demande aussitôt sa destination. Elle choisit la place Vendôme dans la liste préprogrammée, et bientôt, elle peut sentir chacune de ses cellules devenir de plus en plus légères, jusqu’à flotter l’espace d’un instant. La seconde d’après, la porte du sas s’ouvre sur la fameuse place des bijoutiers, l’une des plus belles de Paris, à ce qu’il parait. Bien loin en tous cas de son quartier coupe-gorge du Mirail, à Toulouse, et bien plus luxueuse que cette rue pourtant réputée où elle travaille de nuit. Paris est de ces rares villes qui ont su préserver leur patrimoine historique au fil des siècles, malgré les différents évènements qui l’ont ébranlée, et a ainsi accru sa valeur. Ceux qui vivent encore dans l’ancienne capitale française sont des nantis qui n’imaginent sans doute pas comment le peuple vit, à quelques kilomètres à peine.
Sans un regard pour l’obélisque décapitée qui trône au centre de la place depuis une série d’attaques terroristes qui a aussi privé Paris de sa fameuse Tour Eiffel à la fin du vingt-et-unième siècle, Erika avance d’un pas décidé le long des façades vitrées présentant des pierres précieuses fabuleuses ornant des montures exhibant à la fois le savoir-faire des maîtres bijoutiers de Paris, et leur imagination fantastique. Elle arrive enfin à une porte cochère par laquelle elle s’engouffre vivement, pénétrant dans la cour discrète d’un hôtel particulier du XVIIème siècle. Sans même voir les véhicules luxueux qui la narguent au pied de l’immeuble à la façade fraîchement refaite, elle pousse la porte de service. Elle n’en ressortira que deux heures plus tard, pour se rendre chez son client suivant, quelque part au bord de la Riviera.
sasvata- MacadMalade
- Messages : 495
Date d'inscription : 31/08/2009
Re: Projet E-19.3 [Classé Confidentiel]
Chose promise...
Je vous mets, au nom de Sasvata, les premières lignes du chapitre 4
Et je vous donne l'adresse si vous avez envie de le lire en entier
Projet E-19 [Classé Confidentiel]- Chapitre 4
Nilo, j'y reviendrai.
Je vous mets, au nom de Sasvata, les premières lignes du chapitre 4
La base est en ébullition. La navette interplanétaire vient de se matérialiser dans le module d’amarrage universel. Pour l’occasion, tous les habitants de la station ont été priés de converger dans la salle attenante, prêts à aider au déchargement. Quelques minutes encore, le temps que le sas où la navette est apparue retrouve sa pressurisation optimale et que les atomes se stabilisent, et bientôt, les nouvelles têtes apparaissent. Visiblement malmenés par le long voyage, ce sont des visages fatigués qui s’offrent à la vue de tous. Les conséquences de la dématérialisation à si longue distance : les cellules s’épuisent au bout d’un certain temps.
Et je vous donne l'adresse si vous avez envie de le lire en entier
Projet E-19 [Classé Confidentiel]- Chapitre 4
Nilo, j'y reviendrai.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Projet E-19.3 [Classé Confidentiel]
Et je continue parce que je m'y suis engagé, et aussi et surtout parce que j'aime ce qu'écrit Sasvata.
Alors vous pouvez aller lire ce Chapitre 5 du Projet E-19.3 [Classé Confidentiel] dont je vous livre di-dessous les premières lignes
Erika pousse la porte de son appartement avec ses dernières forces. Comme tous les soirs, elle est épuisée. Ces journées, qu’elle commence à 22h et ne termine jamais avant 16h, auront raison de sa vie, elle le sait. Mais quel autre choix a-t-elle ? Les loyers sont élevés, et la vie est chère. Elle est déjà chanceuse d’avoir du travail, malgré son physique difficile.
Erika ne prend pas la peine d’allumer la lumière. D’ailleurs, fonctionne-t-elle encore ? La jeune femme préfère la discrétion de la pénombre à la cruauté de la lumière. Et dans son clapier à lapin situé plein nord, à l’ombre des vieux buildings de la cité, l’obscurité règne en maître toute la journée.
Nilo, à suivre.
Alors vous pouvez aller lire ce Chapitre 5 du Projet E-19.3 [Classé Confidentiel] dont je vous livre di-dessous les premières lignes
Erika pousse la porte de son appartement avec ses dernières forces. Comme tous les soirs, elle est épuisée. Ces journées, qu’elle commence à 22h et ne termine jamais avant 16h, auront raison de sa vie, elle le sait. Mais quel autre choix a-t-elle ? Les loyers sont élevés, et la vie est chère. Elle est déjà chanceuse d’avoir du travail, malgré son physique difficile.
Erika ne prend pas la peine d’allumer la lumière. D’ailleurs, fonctionne-t-elle encore ? La jeune femme préfère la discrétion de la pénombre à la cruauté de la lumière. Et dans son clapier à lapin situé plein nord, à l’ombre des vieux buildings de la cité, l’obscurité règne en maître toute la journée.
Nilo, à suivre.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Projet E-19.3 [Classé Confidentiel]
wah, je vois que t'as tenu bon la barre Nilo ^^ Merci
Je suis de retour mais pas vraiment encore, pour le cas où vous vous poseriez la question. Juste un coucou en passant Bises les jeunes!
Je suis de retour mais pas vraiment encore, pour le cas où vous vous poseriez la question. Juste un coucou en passant Bises les jeunes!
sasvata- MacadMalade
- Messages : 495
Date d'inscription : 31/08/2009
Re: Projet E-19.3 [Classé Confidentiel]
Super, Sasvata is back.
Vous devriez lire ce qu'elle écrit (je sais, c'est trop long pour vous mais essayez donc, ça aide à avoir l'air moins con, quand on parle littérature en tout cas).
Aujourd'hui encore j'ai décidé de rendre hommage au travail de certains auteurs de [Nouvelles] en allant repêcher certaines de leurs pages oubliées et de vous les offrir.
Nilo, Missing.
Nilo, project and C°.
Vous devriez lire ce qu'elle écrit (je sais, c'est trop long pour vous mais essayez donc, ça aide à avoir l'air moins con, quand on parle littérature en tout cas).
Aujourd'hui encore j'ai décidé de rendre hommage au travail de certains auteurs de [Nouvelles] en allant repêcher certaines de leurs pages oubliées et de vous les offrir.
Nilo, Missing.
Nilo, project and C°.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Projet E-19.3 [Classé Confidentiel]
J'suis pas sûr qu'j'aurai l'air moins con, mais j'attends la suite
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