Écris sur ce que tu connais

"toujours partant, jamais revenant" - Chercher l'ailleurs, être dans l'oubli, le rêve.
"toujours partant, jamais revenant" - un thème récurant chez moi. Chercher l'ailleurs, être dans l'oubli, le rêve.
Garder cette forme d'évasion, pour ne pas se perdre. Pas le rêve subit, issu de tous les détours du jour
Et de la nuit, mais le rêve debout, éveillé, conscient du bonheur d'être libre et en vie.

Dam.

Of course.

Quoi que dans le revenir il y a quelque chose qui peut être une liberté. Une sorte de bonne nouvelle envoyée aux mauvais choix, aux mauvais moments, aux mauvaises vies. Revenir n'est pas un noeud, revenir n'est pas mourir.

Je suis assez d'accord avec toi, je crois. Il n'y a pas que du négatif forcément dans le "revenir". Là, je faisais plutôt allusion au Devenir.

Dam, au présent.

J'ai eu une discussion récemment où un ami me proposait un.. modèle créatif d'où partirait l'Affirmation qui se poursuivrait par la Contradiction et enfin l'Abdication et je suppose que ce 'revenir' serait bien cette troisième partie-là. Abdiquer pas dans le sens d'envoyer la création se faire voir, au contraire : abdiquer pour elle, absolument. On retrouverait dans cette troisième partie les 'réponses' posées par les Contradictions précédentes dans le sens où elle apparaissaient comme insolubles et donc frustrantes mais l'Abdication permet au créateur de dépasser cela et d'y répondre d'une façon ou d'une autre.

Z, comment ça confus.

Un mot d'elle d'amour, c'est ça ?

Dam, Elle court, elle court...

Zlatko a écrit:Z, comment ça confus.

Pas tant que ça, pas tant que ça.
La vie devant.
Dam, chemin faisant.

La balle revient toujours dans notre camp et parfois ce n'est pas une si mauvaise chose que ça... l'avenir se crée sur l'expérience.

J'ai bien aimé te lire Dam...j'en ressens toujours un certain plaisir peut être parce que ça me parle très souvent.

Sylvie

Merci Sylvie. C'est toujours un plaisir d'être lu et commenté par toi.

Dam, joyeuses pâques.

Mon "lost child" se serait fait plaisir en te lisant Dam, et aurait rebondi par ce texte qu'il écrivit entre deux vagues abondantes (je me permets):

Tristesse éponyme d'un moi que tracasse l'absence insolente. Soutenir un soupir, retenir une épine, l'heure est lente.

Cerné jusqu'aux arcades, le cil ondulable, je lâche estocade, et m'évade.
Les souliers déchirés, leurs semelles anarchiques, je prends soin de ciseler les arcanes magiques
de mes pas égarés.
Un regard et
Rien.

Apprécier cependant le soleil en soirée, quand il rougit de devoir s'incliner. Fondu derrière un champs sauvage, ça me fait rajeunir d'âge (un outrage, moi gamin sans âge!) .

Traîné dans les ronces, effiloché, le pull est troué.
Mon coeur est ce pull.

Mes saisons s'annulent.

Je sais cet enfant insouciant parti un matin dans la nature, et revenu grandi avec ses écorchures et ses vêtements déchirés.

Tristesse-épilogue d'un infans qui s'égare, démuni.
Mais des voix qui reviennent aux moments improbables, du même coup révèlent la douceur d'un instant...

A Lost Child Section

On est loin ici des jugements à deux balles (à blanc), des soupçons sans fondement, des égos sans vergogne et sans envergure

C'est de ce trop-plein dont je parlais aussi
Et c'est ce tremplin-là que j'espérais.

Dam.

J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Deuxième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant sans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...

Dédé.