Un doigt dans l'Oeil.

- Vous allez vous calmer, dit-il. Je peux vous dresser un procès verbal, pour vos insultes.
- Pardon ? Je ne vous ai pas insulté !

Une loi venait de passer sur les amendes à payer en cas d’insultes sur la personne d’un agent, d’un flic, etc. Notez que Le Politique était en tête de liste des types les plus prisés, sur la grille d’insultes - le mieux loti - au Hit parade des crachats (peut-être parce qu’il ne dansait jamais sur du rap ?)

À l’agent, je lui ai dit : “Pardon ?
- Z’êtes sourd, il a répondu.
- Non non...
Maintenant c’était bien car il faisait vraiment attention à moi. Attention !
Le contrôleur me rentre dedans, il n’apprécie pas mes manières... Il a tiqué sur le ticket et a sorti son grand classeur noir - quel con ! La photo était bien glissée dans le plastique, mais voilà, pas agrafée. Après quoi, comme de bien entendu, il a douté de moi et m’a demandé ma carte d’identité. Je vous dis pas la photo ancestrale qui l’orne : tout sauf moi. Je devais avoir dix ans ! Un autre quoi. Il a souri et m’a rendu mon ticket, ma carte, c’était vraiment pour m’emmerder.

Je pensais gravement : “ Tout sauf moi ; je n’ai plus dix ans !”


Dam.

Ce texte me plait vraiment, l'ambiance et ce regret de ne plus être un enfant.

Il est vrai cependant que lorsque l'on a envie de nous chercher des noises, rien de plus facile.

( ceci dit en passant, avec leur loi de faire des photos aujourd'hui, pour identité ou passeport, où il faut être coiffé ainsi, ne pas sourire, ne pas pencher la tête, être de face...etc, quand le cliché sort, on se demande si c'est bien nous!!!!!!!!!)

Sylvie

Parce que ce n'est pas très naturel, oui. Cela fait-il de nous des suspects coupables ? Des malotrus... Des poètes, des "différents" ?

Dam, sectarisme and co.

T'aurais pu finir en garde à vue, si tu n'avais pas eu tes papiers
Du vécu pour ma part, même si n'a rien d'exceptionnel que de se faire mettre dans un petit trou qui sent la pisse avec deux jeunes adolescentes voleuses de petits bijous en toc à deux euros la paire et une jeune mère, chapardeuse de vêtements pour bébé et la sale volaille hautaine qui vous ignore de derrière la vitrine.

Non, j'aime pas les flics.

je ne vois pas la nécessité de ce texte, son impératif.

marc a écrit:je ne vois pas la nécessité de ce texte, son impératif.

Parler du quotidien... une nécessité primordiale, en soi.

... même avec prescription sur l'ancienneté !

<< On est toujours gâté par deux choses : l’ordre et le désordre. >>
Pour ma part, je crois que l’ordre est plus dangereux.

Dam, je teste.

Ben c'est un "vide poche "Marc et parfois il est bon d'écrire aussi des choses vécues ou pas mais dont on a envie de parler !

Non?

Des fois c'est pas dans l'oeil qu'il faudrait se foutre le doigt.

Aux cons finis confinés, des confettis !
C'est du beau train de vie.

Dam, acquis de droit, en vers...

J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Sixième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...

Dédé.