L'enfant perdu des rues de Bucarest

Je suis l’enfant perdu des rues de Bucarest
J’erre dans le néant de la colle que j’hume
J’ai la faim qui me ronge, je dors sur le bitume
Je suis tout seul au monde et personne ne m’entend ...

Je suis l’enfant perdu des rues de Bucarest
sans amour, sans plus rien, sans jamais avoir eu
que des tonnes de larmes , de chagrins, de blessures
Je suis tout seul au monde et personne ne m’entend.

Je suis l’enfant des rues, c’est ainsi qu’on me nomme
dans les pays cossus ou vivent les enfants
qui ont paix et amour, chaleur et nourriture
moi, je suis seul au monde et personne ne m’entend.

La bas, c’est les chiens errants qu’on ramasse
et qu’on emmène ailleurs vivre plus décemment
Espérer un foyer, manger , ne plus se battre
Moi je suis seul au monde et personne ne m’entend.

Je suis l’enfant perdu des rues de Bucarest
Je suis, je sais, perdu, mais je suis un enfant
Je rêve de jouer, d’être aimer , juste vivre !
Toi qui es dans le monde, s’il te plait, entends !

des alexandrins comme je les aime ...
et postés à une heure tôtdive
bravo, lalou !

Quelques accrocs rythmiques sur ce "je suis tout seul au monde..."
Mais beau texte malgré tout.
Tu devrais écrire plus et/ou poster plus souvent...

Nilo, bien entendu.

J'ai un doute sur "l'alexandrinité" du treizième vers...

Oui, joli poème sur un sujet malheureusement trop politique et trop lié au fric pour qu'une réponse claire soit apportée.
D'où l'intêret de faire parler les bonnes plumes pour tenter de se faire entendre.

Z, au casse-pipe !

Tu peux avoir de gros doutes Z ...lol

Merci a tous d'être passé en tout cas.

Oui Nilo, je sais ...mais mes journées ne sont pas assez longues en ce moment !

Je ne me suis pas attardée à compter mais j'ai lu de tous mes yeux !!

Ils en sont plein!! ( une mélodie serait superbe avec)

Sylvie

Un Clic-Dédé et me voilà à la recherche d'un enfant perdu.
Enfin, j'espère qu'il n'est qu'égaré, comme ce poème qui errait sur un trottoir au bout du Macadam.

Je le remets sur les bons rails.

Nilo, aiguillagiste.

Un coup dans le " mur " pour cet enfant.

Et quel joli coup ! J'ai beaucoup aimé Lalou, je t'ai suivi.

J'aime toujours autant tes mots que lorsque je les ai lu pour la première foi. Merci à toi ^^

Très beau texte, Lalou, très émouvant. Comme un appel. Et un rappel. Difficile d'aborder de tels sujets sans culpabiliser le lecteur. Là, c'est réussi, pour moi, du moins.

messaline

Tous les bons dictat en costar-cravate devrait en prendre de la graine, mais ils n'en feront rien, parce qu'ils ne lisent que la poésie de leur temps qui n'est pas Le temps, le Nôtre. Le vrai. Le seul qui compte à mon humble avis.

Dam, la peur et Le Coeur.

Je me souviens avoir écrit cela aprés voir vu un reportage sur les enfants des rues de Bucarest, reportage qui m'avait ........... retournée.
J'espere qu'il est moins d'actualité qu'il ne l'etait alors.

L'image parlait bien mieux que mes mots mais il m'avait fallut écrire.

Merci aux nouveaux lecteurs alors de le faire revivre ainsi mais James, je me demande bien où tu as pu lire cela avant (par extension qui tu es !).

Premier coup de pied dans le mur du soir !

J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Quatorzième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...

Dédé.

La femme est l'avenir de l'homme... beaucoup de sensibilité et de vérité dans ce poème, émouvant.

Il y a des coins de Bucarest derrière nombre de nos carrefours dits opulents.

Relu avec la même émotion.

J'adore ! Ça touche, c'est plein d' humanité, ça murmure à l'enfant " Ne pleure pas, moi, je t'ai entendu". Merci pour ce moment et merci à Dede pour le coup de pioche

bonjour,

j'arrive sur le macadam pour y trouver des enfants des rues.....

bucarest, sofia, manille, guiling , bombay , port au prince et partout ailleurs il commence même à en avoir chez nous et pas seulement des immigrés... Les gouvernements font peu de choses les ONG s'épuisent (celles qui sont crédibles les autres s'enrichissent) et les particuliers qui ont un peu de coeur oeuvrent autour de chez eux mais c'est bien peu de choses



l"iconoclaste