Les rues de Saint Paul

Sur les fleurs de galets
De ces ruelles étroites
Ponctuées de fontaines
Ou l’eau coule à souhait
Il marche à côté de moi

Seraient ce les remparts que la lumière inonde
Où l’or de mes cheveux , que voit il donc vraiment ?
Etre deux ici bas c’est traverser le monde
Dans la chaleur de l’autre,
Qu’importe , être la !

Et les pierres murmurent
Aux oiseaux de passage
La chanson éternelle
Des amours qui s’éveillent :

Il est la lune blanche
Levée dans son ciel noir
Ronde et pleine, sereine
Comme un ultime espoir

Elle est sa douce étoile
Accrochée à son ciel
Ronde et pleine, sereine
Son essentiel miroir

Le temps a abdiqué et a jeté ses armes
Dans les rues de saint Paul
Il fait si bon ce soir
L’éternité se joue
Dans ces ruelles étroites
Là ce soir à Saint Paul,
Le monde entier c’est toi.

Belle balade.
Avez-vous jeté quelques pièces dans l'eau de la fontaine ?

Nilo, devance...

je leur demanderai Nilo.

Pour la douceur de l'ensemble et surtout pour ça

" Le temps a abdiqué et a jeté ses armes
Dans les rues de saint Paul
Il fait si bon ce soir "

Z, suspendu.

L'amour rend aveugle, il n'est pas grand chose qui lui résiste sinon rien. Et toi Lalou, il t'aveugle aussi, d'un lyrisme admirable, presque complice (mais secret comme le bonheur) Clac ! je viens d'estourbir un moustique (en douceur et sans courant d'air salvateur pour cette brindille de vampire !)

Dam, mousticaussi.

Un temps qui semble une éternité, où l'on aimerait s'attarder, si l'on avait pas peur de déranger les deux amoureux qui font toute la lumière de ces ruelles.
Ici, l'amour sublime tout.

"Seraient ce les remparts que la lumière inonde
Où l’or de mes cheveux , que voit il donc vraiment ?
Être deux ici bas c’est traverser le monde"

(j'ai juste fait descendre le chapeauflexe du ou sur le être, chu maniaque ^^)
parce que ces vers sont le point d'orgue de ce poème qui fait rêver.
Magnifique !

Messaline

Merci à tous...

Je veux marcher dans ces rues-là !

H.