Solitude

Je regarde la mer...
" Oh là ! c'est une invasion de moucherons ! même eux ils vont trouver refuge ailleurs, sur la grève sauvage. Je suis un moucheron ; à ça près que je suis seul (et se souvenant de l’épisode du grillon : ) le roi, qui se gratte le cou en signe d'impuissance. Mais eux aussi ! Seulement voilà, à l’œil nu.. c'est imperceptible. Le roi se sert de ses ongles comme d'un outil de délivrance. Désarmé et impuissant devant cette invasion de noir et barbare, aveugle.. la nuée lui bouche le nez. Il éternue (du noir), mêlé de petits points rouges de ses assaillants. Il reprend confiance, tant il réalise la chance qu'il a de ne pas faire parti d'eux. Il lève des yeux doux sur la mer ; les voiles blanches sur l'horizon ont disparu. Les moucherons aussi. A quelques brasses en face, et trop près du bord, était dressé un drapeau rouge de filet, droit et innocent. (Les pains de liège flottaient en surface-menace pour le nageur de l'aube)
Il se lève et je pars.

Dam.

j'ai trouvé ça beau...

Merci Spandrell, ça me fait plaisir, tes mots de retour.

Dam.

Je n'ai pas été constructif Dam^^, mais je dois te dire que j'ai vraiment trouvé ça beau, et après l'avoir lu j'ai moi aussi regardé la mer et écrit "tremble ma peine" hier soir.
Alors merci à toi.

Mon imagination bat son plein quand je lis ce genre de textes qui est très imagé.

Un homme dort, ses yeux sont clos sur un endroit qu'il a du mal à définir ( d'où les moucherons noirs)

Un homme désire voir ce qui l'entoure vraiment mais ses yeux sont encore clos dans le noir.

Le noir...de sa mémoire.

Le roi rêvait-t-il qu'il était un moucheron ou le moucheron qu'il était un roi ?

Le roi rêvait beaucoup, le moucheron errait.

L’un comme l’autre pouvaient errer en paix.

Dam, qu’ils croyaient !

moins accroché, peut-être trop réaliste, réel.