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Aux amis de l'été
4 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
Page 1 sur 1
Aux amis de l'été
L P by night Bloody Magic Train (Le manège enchanglanté)
*
Aux amis de l'été
Un jour je reviendrai en force
Quand j'aurai digéré les siècles de blâmes
Et de souffrances.
Et ce jour-là sera la nuit
Celle des temps passés
Celle de tous les soupirs
Celle de toutes celles
Et ceux qui me supplièrent
D'être Là pour eux
Vaillant soldat, témoin du mystère
'magic' train de L'existence
La vie, aurais-je pu dire
Mais ça ne signifie rien
Comme la nature,
Ni plus ni moins, que la mort.
Alors l'existence, avec cet éclat de folie
Et de rire, qui est la vie, rien que la vie
Toujours la vie.
Dam.
Le nez tombé du Sphinx
L'oreille tendue du gamin
Qui ne comprenait plus rien
Aux mots coupants du copain
L'oreille fendue de Cyprien
À LunaP Magic Train
Barbe tressée d'un Egyptien
Le menton caché par la main
À réfléchir et à penser en vain
Et à cacher en vérité, La vérité
La seule qui fait du malin
Un bon Sacré Saint
Aux yeux de Cyprien.
Mon p'tit doigt m'a dit
Un matin au saut du lit
Il faut aller vers lui
Il faut entendre Sa nuit
Il m'a accueilli
Comme je l'ai suivi
Je l'ai accueilli
Comme il m'a suivi
Comme on cueille la mure
Au bout des champs
Assoiffé d'envie, après la longue marche
À la lisière émeraude, de l'Argens
------
La garrigue aride
Splendide
Laisse la place au maquis
désuni
Pauvre et gris
------
Un faux pas, une pause
A l'ombre rare
d'un arbousier aux baies dures
saumon-rose
Hésitation dépose
Sac à dos garniture
Sous un chêne liège à sept roses
Instant délire
Six ronds s'arrosent
D'eau plate
Flic flac floc
Le babibel fadose
De Sire Fuchsia Coq
Sous l'oeil argent-vert
pomme de Cactus Raquette
et l'autre
Jaune ardent
tout aussi perçant
De Circaète Jean-le-Blanc
Légende de La bête…
Babeth
Diner en compagnie des insectes
Sur un lit d'herbe rase
Non loin des argelas
En dessous des rapaces
Leur périmètre de chasse
Fin du délire
Kiri vache qui rit
" On ne voit plus la bête
Du Rocher grandiose
Que nous avions gravi
Griffures ecchymoses
On oublie dans un cri
Glissade escalade
Fier à la parade
Debout galopade
Panorama symbiose
Au fond la mer, la rade
Une rasade d'eau chaude
Au pied d'un cade
Au bord du vide
Précipice… Précipite
L'ermite anachorète
a regagné sa comète
… Fuse le rire d’une étoile
Un cliché, un écho
Hurlement d'un corbeau
Râle supplicié en haut
Lieu, perché, bourreaux
Un Busard des Roseaux
IMMOBILE CONTRE LE VENT
Lance un cri perçant
Replie ses ailes argents
Et pique sur sa proie
Que lui-seul voit
Insouciante, innocente
fût-elle lézard ou serpent-boa!
Tous les petits soucis
De nos chers amis
Étaient oubliés
Laissés de côtés
Aux amis de l'été
*
Dam.
D.31.07.011
------
NFP - Note de fin de poème :
Merci à Carmen pour son vers 'passé'. Les mots nous appartiennent, tant nous les voulons, les vivons, enfin les aimons, mais nous ne sommes pas nus face à l’écriture. Certes. Le partage que nous visons, dans une opération de survie, souvent unique et décisive, critique et vitale donc, pour nous et le monde.
Merci à toi, à tous et à bientôt
Dam, bon été.
*
'Oubliée la blessure'
- Vers II - Été 011 -
----- ----- -----
- Vers II - Été 011 -
----- ----- -----
Aux amis de l'été
Un jour je reviendrai en force
Quand j'aurai digéré les siècles de blâmes
Et de souffrances.
Et ce jour-là sera la nuit
Celle des temps passés
Celle de tous les soupirs
Celle de toutes celles
Et ceux qui me supplièrent
D'être Là pour eux
Vaillant soldat, témoin du mystère
'magic' train de L'existence
La vie, aurais-je pu dire
Mais ça ne signifie rien
Comme la nature,
Ni plus ni moins, que la mort.
Alors l'existence, avec cet éclat de folie
Et de rire, qui est la vie, rien que la vie
Toujours la vie.
Dam.
Le nez tombé du Sphinx
L'oreille tendue du gamin
Qui ne comprenait plus rien
Aux mots coupants du copain
L'oreille fendue de Cyprien
À LunaP Magic Train
Barbe tressée d'un Egyptien
Le menton caché par la main
À réfléchir et à penser en vain
Et à cacher en vérité, La vérité
La seule qui fait du malin
Un bon Sacré Saint
Aux yeux de Cyprien.
Mon p'tit doigt m'a dit
Un matin au saut du lit
Il faut aller vers lui
Il faut entendre Sa nuit
Il m'a accueilli
Comme je l'ai suivi
Je l'ai accueilli
Comme il m'a suivi
Comme on cueille la mure
Au bout des champs
Assoiffé d'envie, après la longue marche
À la lisière émeraude, de l'Argens
------
La garrigue aride
Splendide
Laisse la place au maquis
désuni
Pauvre et gris
------
Un faux pas, une pause
A l'ombre rare
d'un arbousier aux baies dures
saumon-rose
Hésitation dépose
Sac à dos garniture
Sous un chêne liège à sept roses
Instant délire
Six ronds s'arrosent
D'eau plate
Flic flac floc
Le babibel fadose
De Sire Fuchsia Coq
Sous l'oeil argent-vert
pomme de Cactus Raquette
et l'autre
Jaune ardent
tout aussi perçant
De Circaète Jean-le-Blanc
Légende de La bête…
Babeth
Diner en compagnie des insectes
Sur un lit d'herbe rase
Non loin des argelas
En dessous des rapaces
Leur périmètre de chasse
Fin du délire
Kiri vache qui rit
" On ne voit plus la bête
Du Rocher grandiose
Que nous avions gravi
Griffures ecchymoses
On oublie dans un cri
Glissade escalade
Fier à la parade
Debout galopade
Panorama symbiose
Au fond la mer, la rade
Une rasade d'eau chaude
Au pied d'un cade
Au bord du vide
Précipice… Précipite
L'ermite anachorète
a regagné sa comète
… Fuse le rire d’une étoile
Un cliché, un écho
Hurlement d'un corbeau
Râle supplicié en haut
Lieu, perché, bourreaux
Un Busard des Roseaux
IMMOBILE CONTRE LE VENT
Lance un cri perçant
Replie ses ailes argents
Et pique sur sa proie
Que lui-seul voit
Insouciante, innocente
fût-elle lézard ou serpent-boa!
Tous les petits soucis
De nos chers amis
Étaient oubliés
Laissés de côtés
Aux amis de l'été
*
Dam.
D.31.07.011
------
NFP - Note de fin de poème :
Merci à Carmen pour son vers 'passé'. Les mots nous appartiennent, tant nous les voulons, les vivons, enfin les aimons, mais nous ne sommes pas nus face à l’écriture. Certes. Le partage que nous visons, dans une opération de survie, souvent unique et décisive, critique et vitale donc, pour nous et le monde.
Merci à toi, à tous et à bientôt
Dam, bon été.
re
D'emblée un poème à voix haute qui se veut théorique- mais des images, des visions nettes percent l'ensemble et libèrent la poésie. Les vers sont puissants. Ils font figure de sentences. Une force sereine émane de ces mots.
Un jour je reviendrai en force
Quand j'aurai digéré les siècles de blâmes
Et de souffrances.
Et ce jour-là sera la nuit
Celle des temps passés
Celle de tous les soupirs
Celle de toutes celles
Et ceux qui me supplièrent
D'être Là pour eux
Vaillant soldat, témoin du mystère
'magic' train de L'existence
La vie, aurais-je pu dire
Mais ça ne signifie rien
Comme la nature,
Ni plus ni moins, que la mort.
Alors l'existence, avec cet éclat de folie
Et de rire, qui est la vie, rien que la vie
Toujours la vie.
*
Celui-ci me fait penser à un haiku mais délivré de la métrique.
La garrigue aride
Splendide
Laisse la place au maquis
désuni
Pauvre et gris
*
Un cliché, un écho
Hurlement d'un corbeau
Râle supplicié en haut
Lieu, perché, bourreaux
Un Busard des Roseaux
IMMOBILE CONTRE LE VENT
Lance un cri perçant
Replie ses ailes argents
Et pique sur sa proie
Que lui-seul voit
Insouciante, innocente
fût-elle lézard ou serpent-boa!
Enfin ces vers-là car je retrouve ici une vision, un imaginarium tout à fait singulier.
Une belle symphonie.
Un jour je reviendrai en force
Quand j'aurai digéré les siècles de blâmes
Et de souffrances.
Et ce jour-là sera la nuit
Celle des temps passés
Celle de tous les soupirs
Celle de toutes celles
Et ceux qui me supplièrent
D'être Là pour eux
Vaillant soldat, témoin du mystère
'magic' train de L'existence
La vie, aurais-je pu dire
Mais ça ne signifie rien
Comme la nature,
Ni plus ni moins, que la mort.
Alors l'existence, avec cet éclat de folie
Et de rire, qui est la vie, rien que la vie
Toujours la vie.
*
Celui-ci me fait penser à un haiku mais délivré de la métrique.
La garrigue aride
Splendide
Laisse la place au maquis
désuni
Pauvre et gris
*
Un cliché, un écho
Hurlement d'un corbeau
Râle supplicié en haut
Lieu, perché, bourreaux
Un Busard des Roseaux
IMMOBILE CONTRE LE VENT
Lance un cri perçant
Replie ses ailes argents
Et pique sur sa proie
Que lui-seul voit
Insouciante, innocente
fût-elle lézard ou serpent-boa!
Enfin ces vers-là car je retrouve ici une vision, un imaginarium tout à fait singulier.
Une belle symphonie.
léo- MacadAccro
- Messages : 1224
Date d'inscription : 25/03/2010
Age : 40
Localisation : Nord
Re: Aux amis de l'été
Merci Léo ! D'avoir aimé d'une part, mais pas seulement... te connaissant (mais qui sait ? la preuve!) je t'aurais bien vu 'citer' les passages d' 'Instant délire' qui font tout autant preuves de précision qu'ils sont fous (joyeux!)
Dam, par contraste nuit/jour.
Bon été.
Dam, par contraste nuit/jour.
Bon été.
Re: Aux amis de l'été
Je croyais avoir commenté.
Du début à la fin les images se succèdent et embarquent le lecteur. C'est pourtant à la fin (à partir du rocher grandiose) que j'aime tout particulièrement m'installer dans le poème.
Fuse le rire d'une étoile...a bien trouvé sa place.
Carmen
Du début à la fin les images se succèdent et embarquent le lecteur. C'est pourtant à la fin (à partir du rocher grandiose) que j'aime tout particulièrement m'installer dans le poème.
Fuse le rire d'une étoile...a bien trouvé sa place.
Carmen
Carmen P.- MacadAccro
- Messages : 1525
Date d'inscription : 18/11/2009
Re: Aux amis de l'été
Un bout de balade dans tes pas sous le regard des rapaces, ça fait du bien... (heureusement que je ne suis ni lézard , ni serpent boa)
franskey- MacadAccro
- Messages : 599
Date d'inscription : 23/03/2011
Re: Aux amis de l'été
Effectivement ! Je l’ai voulu ainsi sans le vouloir vraiment (pressé par le temps ?) et je ne m’en expliquerai pas d’avantage. Je pense juste que j’ai bien fait de me fier à mon instinct ! Ca s’adresse à deux ‘ados’ en proie aux doutes et aux pics, mais je constate avec bonheur que le message ne leur est pas exclusivement destiné. N’est-ce pas ?
Dam, oeil et serres perçants.
Dam, oeil et serres perçants.
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