Les arrière-cours.

La vie se promène, la vie entière
Dans les arrière-cours
Le silence et le bruit du monde
Les chiens et les passants

Le ciel et la terre n’ont jamais pu
Ne serait-ce que se prendre la main
Ils s’aiment bien mal
C’est tout-à-fait comme nous

Il s’y passe de touts petits drames
Des arbres se disputent le vent
Des fenêtres clignent des yeux
Sans jamais se voir

La nuit le cri est différent
Les mots de révolte et de sagesse
Ca braille plus au fond
En silence

La nuit dans les arrière-cours
On fait le tapin aux miracles
On compte pour s’endormir
Les mégots par-dessus les barrières

In this part of the country
You can go all day
Without meeting a soul on the road

Et puis il arrive que les rêves du jour
Les dits, les sacrifiés
Glissent un fantôme compréhensif
C’est le jeu, crocodile

Les jeux de lumières et de portes
La plume, le cuir et la nécrose
Aux arrière-cours on décide
D’être malade un jour de plus

Des fois qu’on guérisse


Z 09 08 11

Ben je fais mon petit retour sur macadam après une courte absence... et je lis un texte de toi qui ne me parle pas trop, dommage

En fait, il m'évoque des réflexions un peu vaine, une espèce de romantisme lyrique... du coup, je n'accroche pas puisque j'ai toujours préféré les phrasés plus terre-à-terre.

Je trouves certains passages, comme celui-ci, maladroits :
"Glissent un fantôme compréhensif
C’est le jeu, crocodile"

Oui je m'excuse, y'a ni 'bite' ni 'couilles' ni 'chrétiens', il est assurément raté.

Z, pudibond.

Olala, mais c'est pas du tout ce que je voulais dire...

Une ébauche en vers libre que j’apprécie tant dans la forme que dans le fond. Toujours une plongée vers un ailleurs-autre qui nous élève et nous sauve.

Dam, plongée profonde.

une autre "façon" de dire mais c'est toujours bien toi derrière la plume.
Moi, j'aime te lire lorsque tu vas "voir" ailleurs.

La nuit dans les arrière-cours
On fait le tapin aux miracles
On compte pour s’endormir
Les mégots par-dessus les barrières

In this part of the country
You can go all day
Without meeting a soul on the road

Idem...dans mon bled je ne croise que des âmes mortes depuis le début de l'été...
Serais-ce le début d'une pandémie ?

N'ayant ici que peu de repères je me suis accroché à ceci
La nuit dans les arrière-cours
On fait le tapin aux miracles
On compte pour s’endormir
Les mégots par-dessus les barrières
qui m'a séduit.
Le reste moins. Mais c'est peut-être question d'habitude.

Nilo, fumeur de nuit.

J'étais déjà passé pour en dire du bien.
C'était avant que le bug du 20 août 2011 vienne poser une bombe à anticipation sur le Macadam.
Je reviens, pour le redire, plus simplement.

Nilo, bis repetita.