une blessure aux poumons

Que je reste immobile, tout simplement, faisant semblant de…

Un météore plongeant vers sa fin, une petite lampe sur le bureau espérant gestation et silence. Un verre.

La nuit est parfaite au réveil.

Tu dors je pense

Une icône surement né dans les années 90 avec l’exhibition pour mesure. Garder précieusement ce corps dans mes yeux alors même qu’il y a des a genoux devant lui.

Le sourire désossé d’un enfant brise ce verre.

Puis ce fut dimanche.

Tchaïkovski : concerto pour violon. Le sommeil de la raison dans les rues. Depuis longtemps. Le silence retombe en secondes

La révolte du paysage.

La beauté leur est indifférente, comme une consommation. C’est à coup de marteau qu’il faut leur parler. Après toi, voila après toi, la colère toute dents dehors.

L’entaille sur la lampe, blessée jusqu'à la lumière. L’on ne saura plus rien de nous.

Je force mon regard au passé. Je laisse les sourire sur le papier jauni, avec leurs rêves.
Aujourd’hui, un cauchemar sous le ciel bleu.

Les survivants, alors, levant de temps en temps la tête, une blessure aux poumons pourtant.

Quand l’on essaye là, dans l’instant de cette soirée de trouver du sens, d’en être incapable…alors la joie me monte aux yeux. Comment en suis-je arriver à de tels tremblements, craquèlements de mon esprit ?

Traverser la rue, même sans sourire, cela ne me différenciait pas des autres.

Que je reste immobile, tout simplement, faisant semblant de…

La nuit est parfaite au réveil. Et cette prose m'a bien secoué...

Faire semblant, toujours faire semblant, pour paraître aussi semblable que possible
mais ce n'est pas possible.

toujours tes phrases qui me frappent comme des sentences massives, avec leur beauté fanée, leurs couleurs assombries, leur parfum saumâtre
toute cette déréliction faite d'éclats lumineux et de retours en arrière.

Prendre le temps pour qu’il nous garde tout, un peu, petit peu, rien qu’un peu.

Super texte.

Dam.