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Quelque part dans Paris
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Nilo
franskey
6 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Nouvelles
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Quelque part dans Paris
Quelque part dans Paris...
L'impasse est déserte à cette heure de la journée.
Un Tahitien en paréo rouge à fleurs blanches la remonte en pirogue.
Un Esquimau en anorak bordé de fourrure d'ours blanc la remonte en kayak.
Un Viking au bras cerclé d'un bracelet d'argent la remonte en drakkar.
-"Mais il est arrêté par Sainte Blandine."
-"Pas Sainte Blandine, sainte Geneviève. Sainte Blandine, c'est celle qui a fini dans le ventre des lions."
-"Pas des lions, d'un taureau. D'un taureau carnivore."
Les deux gamins sont assis côte à côte dans la courée sur deux petits tabourets de bambou parmi
des fleurs en pot et des packs de soda . Deux bouquins aux couvertures bariolées intitulés "Mon premier livre de géographie" et "Mon premier livre d'histoire" se chevauchent à leurs pieds.
Derrière eux quelques ronflements s'échappent parfois d'une fenêtre entrouverte. Celle de la vieille dame du rez de chaussée qui leur a confié ces ouvrages. A présent, elle somnole devant sa télé dont elle a coupé le son.
La pirogue est taillée dans un tronc d'arbre.
Le kayak est en peau de phoque.
-"Mâché par les femmes de la tribu".
Le drakkar a des voiles rouges et blanches et une tête de serpent.
Ils remontent la ruelle à la queue leu leu.
Une jeune femme franchit le porche de la cour sur un vieux vélo, suivie de près par un Tahitien en paréo porteur de plusieurs sacs de Monoprix . Elle range sa bécane dans la cour aux pavés moussus derrière les pots de fleurs et les canettes de soda et salue le Tahitien qui lui répond d'un signe de tête. lls montent tous deux les marches fatiguées qui mènent au premier étage et se séparent sur le palier. Le Tahitien pose ses provisions sur la table de la cuisine. Son chat saute aussitôt sur son épaule pour y guetter l'ouverture d'une boîte de Kitkat.
De l'autre côté de la cour les enfants décapsulent une bouteille de soda.
Le Tahitien se laisse tomber sur une chaise, ouvre une canette de bière et allume son transistor.
Une certaine Bouboulina démarre justement son magazine spécial du jeudi. L'invité du jour annonce le suicide d'une vieille chienne nommée Zouzou le jour des obsèques de son maître. La nouvelle se répand en stéréo dans la cour. Premier étage gauche, deuxième étage droite : Zouzou s'est jetée par la fenêtre et s'est écrasée sur le macadam.
Les enfants jaugent du regard la hauteur des façades. Pas assez hautes les façades. Et d'ailleurs il n'y a pas de chien dans la courée. Juste un chat.
Ni chiens , ni traîneaux.
Les chiens de traîneaux pourraient ils se suicider en se jetant du haut de la banquise ?
-"Non, c'est les vieux qu'on suicide du haut de la banquise."
Les chiens esquimaux déchiquettent d'énormes quartiers de vainde crue.
-"Quand un enfant tombe à terre, même s'il est habillé des pieds à la tête, et même s'il porte des bottes fourrées, ils le dévorent en deux coups de crocs."
Les chiens de traîneaux sont des cannibales.
Les enfants finissent leurs bouteilles de soda et soufflent dedans sans en tirer le moindre son.
Bouboulina, l'animatrice de la radio qui parle aux jeunes cause toujours en stéréo dans la cour. Mais les enfants ne l'écoutent plus. De nouvelles voix sollicitent leur attention.
" Non, non et non ! Trois hommes dans la maison, pas question ! j'ai qu'un seul lit , moi !"
D'où ils se tiennent, les gamins peuvent presque entendre le couvercle d'un couscoussier tressauter d'indignation.
"Quels hommes ? Tes frères Nadjiba, tes propres frères !"
"Mes frères, mes oncles ou mes cousins, je m'en fous ... et je vais aller me déshabiller sur le palier et me maquiller dans les chiottes que la porte elle ferme pas ?"
"T'as qu'à pas te maquiller, d'abord ! et si tu voulais un espace à toi t'avais qu'à te marier au fils de notre tante que ça fait trois fois qu'il a demandé après toi..."
"Je me maquille comme je veux et quand je veux et moi, ça fait plus de trois fois que je te le dis, j'en ai marre de vous avoir tous les trois sur le dos pour un oui pour un non.."
D'où ils sont assis, les enfants ne distinguent pas le visage de Nadjiba, pas plus que le visage de l'homme, son frère ? parlerait elle ainsi à son propre frère ?
Le Viking au bracelet d'argent ne se décourage pas. La proue de son drakkar vient de réapparaitre à l'entrée de l'impasse.
Peut être Sainte Geneviève est-elle allée rejoindre son socle près du Pont qu'on a baptisé de son nom quelque part sur la Seine. Peut être s'est elle souvenue in extremis qu'elle n'a pas sauvé Paris des Normands mais Lutèces des hordes hunniques...
"Les Huns étaient vêtus de peaux de rats. Ils déchiquetaient des morceaux de viande crue sans descendre de leurs chevaux."
-"Ils se sont dispersés aux Champs Cataloniques".
-"Et ils sont allés où après les Champs Cataloniques ?"
-"Dans le XIIIème. Ils sont devenus garçons de restaurants."
-"Tu y as déjà été ?"
-"Bien sûr, il n'y a que là-bas qu'on peut manger du chien."
Les enfants montent sur leurs tabourets et regardent chez la vieille dame par la fenêtre entrouverte.
Dans le poste de télévision muet une Chinoise pousse un caddy dans les travées d'un supermarché. A perte de vue des faces canines lui sourient de toutes leurs dents sur des pyramides de boîtes de conserve aux étiquettes multicolores. Les enfants hochent sententieusement la tête. La fille au vélo réapparaît au bas de l'escalier d'en face et les interpelle :
"Dites donc, les mômes, comment ça se fait que vous n'êtes pas à l'école ?"
-"Et toi, comment ça se fait que tu n'y es pas à l'école ? c'est toi qui la fait, l'école, non ?"
-"Moi, je vous ai déjà expliqué, je donne des cours du soir aux étrangers qui vivent ici, avec nous, pour leur apprendre le français;"
Les gamins haussent les épaules.
"Les étrangers , nous , on s'en fout."
"L'école, nous on s'en fout".
la jeune femme soupire et enfourche son vélo.
La voix de la radio s'est tue dans la cour.
"Elle est pas assez épicée, la marga."
-"Si vous êtes pas contents vous avez qu'à retourner chez votre mère, y a un bateau qui part à cinq heures de Marseille, yalla, yalla, je vous retiens pas !"
-"Notre mère, la pauvre, elle a passé deux jours à te rouler la semoule, que t'es même pas fichue de faire la marga comme il faut..."
-"Notre mère, la pauvre, que si elle vous voyait draguer les filles toute la nuit.."
Pas assez épicée, la marga ? les enfants se regardent, incrédules . L'odeur du couscous vient justement leur chatouiller les narines et leur estomac qui gargouille leur signale qu'il est bientôt midi. Ils s'élancent dans la cage d'escalier qui dessert le studio de Nadjiba. Sûr qu'on mange mieux chez elle qu'à la cantine!
Le Tahitien en pareo, torse nu, redescend l'impasse toujours déserte et pénètre dans un bureau de tabac.
Un poivrot l'interpelle quand il ressort: "Vise moi un peu cette dégaine ! Si t'es pas un travelo, mec, crois moi, t'as intérêt à te mettre un futal ! ". Le Tahitien sourit et lui donne une cigarette.
Il est midi pile.
Un nuage de dentelle voile brièvement le soleil.
Quelque part, quelqu'un photographie quelque chose dans Paris.
L'impasse est déserte à cette heure de la journée.
Un Tahitien en paréo rouge à fleurs blanches la remonte en pirogue.
Un Esquimau en anorak bordé de fourrure d'ours blanc la remonte en kayak.
Un Viking au bras cerclé d'un bracelet d'argent la remonte en drakkar.
-"Mais il est arrêté par Sainte Blandine."
-"Pas Sainte Blandine, sainte Geneviève. Sainte Blandine, c'est celle qui a fini dans le ventre des lions."
-"Pas des lions, d'un taureau. D'un taureau carnivore."
Les deux gamins sont assis côte à côte dans la courée sur deux petits tabourets de bambou parmi
des fleurs en pot et des packs de soda . Deux bouquins aux couvertures bariolées intitulés "Mon premier livre de géographie" et "Mon premier livre d'histoire" se chevauchent à leurs pieds.
Derrière eux quelques ronflements s'échappent parfois d'une fenêtre entrouverte. Celle de la vieille dame du rez de chaussée qui leur a confié ces ouvrages. A présent, elle somnole devant sa télé dont elle a coupé le son.
La pirogue est taillée dans un tronc d'arbre.
Le kayak est en peau de phoque.
-"Mâché par les femmes de la tribu".
Le drakkar a des voiles rouges et blanches et une tête de serpent.
Ils remontent la ruelle à la queue leu leu.
Une jeune femme franchit le porche de la cour sur un vieux vélo, suivie de près par un Tahitien en paréo porteur de plusieurs sacs de Monoprix . Elle range sa bécane dans la cour aux pavés moussus derrière les pots de fleurs et les canettes de soda et salue le Tahitien qui lui répond d'un signe de tête. lls montent tous deux les marches fatiguées qui mènent au premier étage et se séparent sur le palier. Le Tahitien pose ses provisions sur la table de la cuisine. Son chat saute aussitôt sur son épaule pour y guetter l'ouverture d'une boîte de Kitkat.
De l'autre côté de la cour les enfants décapsulent une bouteille de soda.
Le Tahitien se laisse tomber sur une chaise, ouvre une canette de bière et allume son transistor.
Une certaine Bouboulina démarre justement son magazine spécial du jeudi. L'invité du jour annonce le suicide d'une vieille chienne nommée Zouzou le jour des obsèques de son maître. La nouvelle se répand en stéréo dans la cour. Premier étage gauche, deuxième étage droite : Zouzou s'est jetée par la fenêtre et s'est écrasée sur le macadam.
Les enfants jaugent du regard la hauteur des façades. Pas assez hautes les façades. Et d'ailleurs il n'y a pas de chien dans la courée. Juste un chat.
Ni chiens , ni traîneaux.
Les chiens de traîneaux pourraient ils se suicider en se jetant du haut de la banquise ?
-"Non, c'est les vieux qu'on suicide du haut de la banquise."
Les chiens esquimaux déchiquettent d'énormes quartiers de vainde crue.
-"Quand un enfant tombe à terre, même s'il est habillé des pieds à la tête, et même s'il porte des bottes fourrées, ils le dévorent en deux coups de crocs."
Les chiens de traîneaux sont des cannibales.
Les enfants finissent leurs bouteilles de soda et soufflent dedans sans en tirer le moindre son.
Bouboulina, l'animatrice de la radio qui parle aux jeunes cause toujours en stéréo dans la cour. Mais les enfants ne l'écoutent plus. De nouvelles voix sollicitent leur attention.
" Non, non et non ! Trois hommes dans la maison, pas question ! j'ai qu'un seul lit , moi !"
D'où ils se tiennent, les gamins peuvent presque entendre le couvercle d'un couscoussier tressauter d'indignation.
"Quels hommes ? Tes frères Nadjiba, tes propres frères !"
"Mes frères, mes oncles ou mes cousins, je m'en fous ... et je vais aller me déshabiller sur le palier et me maquiller dans les chiottes que la porte elle ferme pas ?"
"T'as qu'à pas te maquiller, d'abord ! et si tu voulais un espace à toi t'avais qu'à te marier au fils de notre tante que ça fait trois fois qu'il a demandé après toi..."
"Je me maquille comme je veux et quand je veux et moi, ça fait plus de trois fois que je te le dis, j'en ai marre de vous avoir tous les trois sur le dos pour un oui pour un non.."
D'où ils sont assis, les enfants ne distinguent pas le visage de Nadjiba, pas plus que le visage de l'homme, son frère ? parlerait elle ainsi à son propre frère ?
Le Viking au bracelet d'argent ne se décourage pas. La proue de son drakkar vient de réapparaitre à l'entrée de l'impasse.
Peut être Sainte Geneviève est-elle allée rejoindre son socle près du Pont qu'on a baptisé de son nom quelque part sur la Seine. Peut être s'est elle souvenue in extremis qu'elle n'a pas sauvé Paris des Normands mais Lutèces des hordes hunniques...
"Les Huns étaient vêtus de peaux de rats. Ils déchiquetaient des morceaux de viande crue sans descendre de leurs chevaux."
-"Ils se sont dispersés aux Champs Cataloniques".
-"Et ils sont allés où après les Champs Cataloniques ?"
-"Dans le XIIIème. Ils sont devenus garçons de restaurants."
-"Tu y as déjà été ?"
-"Bien sûr, il n'y a que là-bas qu'on peut manger du chien."
Les enfants montent sur leurs tabourets et regardent chez la vieille dame par la fenêtre entrouverte.
Dans le poste de télévision muet une Chinoise pousse un caddy dans les travées d'un supermarché. A perte de vue des faces canines lui sourient de toutes leurs dents sur des pyramides de boîtes de conserve aux étiquettes multicolores. Les enfants hochent sententieusement la tête. La fille au vélo réapparaît au bas de l'escalier d'en face et les interpelle :
"Dites donc, les mômes, comment ça se fait que vous n'êtes pas à l'école ?"
-"Et toi, comment ça se fait que tu n'y es pas à l'école ? c'est toi qui la fait, l'école, non ?"
-"Moi, je vous ai déjà expliqué, je donne des cours du soir aux étrangers qui vivent ici, avec nous, pour leur apprendre le français;"
Les gamins haussent les épaules.
"Les étrangers , nous , on s'en fout."
"L'école, nous on s'en fout".
la jeune femme soupire et enfourche son vélo.
La voix de la radio s'est tue dans la cour.
"Elle est pas assez épicée, la marga."
-"Si vous êtes pas contents vous avez qu'à retourner chez votre mère, y a un bateau qui part à cinq heures de Marseille, yalla, yalla, je vous retiens pas !"
-"Notre mère, la pauvre, elle a passé deux jours à te rouler la semoule, que t'es même pas fichue de faire la marga comme il faut..."
-"Notre mère, la pauvre, que si elle vous voyait draguer les filles toute la nuit.."
Pas assez épicée, la marga ? les enfants se regardent, incrédules . L'odeur du couscous vient justement leur chatouiller les narines et leur estomac qui gargouille leur signale qu'il est bientôt midi. Ils s'élancent dans la cage d'escalier qui dessert le studio de Nadjiba. Sûr qu'on mange mieux chez elle qu'à la cantine!
Le Tahitien en pareo, torse nu, redescend l'impasse toujours déserte et pénètre dans un bureau de tabac.
Un poivrot l'interpelle quand il ressort: "Vise moi un peu cette dégaine ! Si t'es pas un travelo, mec, crois moi, t'as intérêt à te mettre un futal ! ". Le Tahitien sourit et lui donne une cigarette.
Il est midi pile.
Un nuage de dentelle voile brièvement le soleil.
Quelque part, quelqu'un photographie quelque chose dans Paris.
franskey- MacadAccro
- Messages : 599
Date d'inscription : 23/03/2011
Re: Quelque part dans Paris
Gentiment déjanté pour une belle carte postale sensible des ruelles et arrière-cours vu par deux enfants du siècle voguant dans le caniveau à bord dans un drakkar en peau de phoque à moins que ce ne soit kayac creusé dans un tronc d'arbre. Une sorte ce conte courant.
Nilo, tais-toi et rame.
Nilo, tais-toi et rame.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Quelque part dans Paris
Voui. Un conte courant de la vie ordinaire
franskey- MacadAccro
- Messages : 599
Date d'inscription : 23/03/2011
Re: Quelque part dans Paris
Même si le 'cliché' est un clic passager qui tend à disparaitre (intra-muros du moins), je crois, et tu en fais bien la démonstration, qu’il peut toujours s’exporter (extra-muros et qu’il a même de beaux jours devant lui !
Ça passera encore mieux par la voie de l’humour et de l’intelligence (même bonne-enfant)
Ça m’a rappelé qu’on m’envoyait du 5ème AR un Caliméro tout triste devant sa feuille blanche qui disait : ‘Non, je ne suis pas un écrivain’...
Dam.
Ça passera encore mieux par la voie de l’humour et de l’intelligence (même bonne-enfant)
Ça m’a rappelé qu’on m’envoyait du 5ème AR un Caliméro tout triste devant sa feuille blanche qui disait : ‘Non, je ne suis pas un écrivain’...
Dam.
Re: Quelque part dans Paris
Un grand bonjour aux copains de Zette encore mouillés d'imaginaire !
Ratoune- MacadAccro
- Messages : 1891
Date d'inscription : 01/09/2009
Re: Quelque part dans Paris
Hé mais c'est super sympa ici! Par contre j'ai eu un peu de mal à suivre. Au départ, je pensais que c'était des personnages imaginaires que les enfants faisaient vivre. Mais c'est très original et amusant. Je te découvre et j'aime beaucoup.
Attention cependant : NON, les chiens loups ne sont pas des dévoreurs et déchiqueteurs d'enfants. Même dans une histoire parce que j'en ai eu 2 et qu'ils auraient fait la fête à n'importe quel cambrioleur de passage. ( et que je les aime tellement ces louloups que même dans une nouvelle déjantée, je n'aime pas qu'on dise du mal- Ok, on s'en fout mais c'est + fort que moi- je sors ->>> voilà, voilà)
Attention cependant : NON, les chiens loups ne sont pas des dévoreurs et déchiqueteurs d'enfants. Même dans une histoire parce que j'en ai eu 2 et qu'ils auraient fait la fête à n'importe quel cambrioleur de passage. ( et que je les aime tellement ces louloups que même dans une nouvelle déjantée, je n'aime pas qu'on dise du mal- Ok, on s'en fout mais c'est + fort que moi- je sors ->>> voilà, voilà)
Comateen- MacadMalade
- Messages : 370
Date d'inscription : 02/09/2009
Localisation : Au Sud du Nord & au Nord du Sud
Re: Quelque part dans Paris
@ Comateen
Rassure toi, j'adore les chiens. Ceci dit, juste pour que tu te méfies si t'emmène promener ton gamin de deux ans sur la banquise, selon Jean Malaurie et consorts, les chiens de traîneaux des Inuits peuvent bel et bien être dangereux pour les enfants en bas âge.
Rassure toi, j'adore les chiens. Ceci dit, juste pour que tu te méfies si t'emmène promener ton gamin de deux ans sur la banquise, selon Jean Malaurie et consorts, les chiens de traîneaux des Inuits peuvent bel et bien être dangereux pour les enfants en bas âge.
franskey- MacadAccro
- Messages : 599
Date d'inscription : 23/03/2011
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