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Les Voix Fêlées
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Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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Les Voix Fêlées
Les voix fêlées
Flagellé de son regard vaginal, j’allume ma première cigarette
Ce soir je bois un vin tumescent avant de partir dans la nuit
Sur le chemin les étoiles cérébrales
Dans la rue les putains qui défilent
A l’avant la Matraqueuse de Satan, à l’arrière les guerriers de la route aux angles vains
Aujourd’hui, comme tous ces amours en perdition, je mange dans une auge
La langue porno-viscérale, celle de l’exil, de la douleur, des larmes exotiques aussi
C’est un grand banquet où les vers en cristal, les clichés, et les grammaires équinoxiales sont brisés
De toute façon l’écriture comme l’élégance reste peu lisible au cœur
Comme nous croyons pleinement vivre au delà des perceptions ordinaires
La matraqueuse de Satan, croisée par hasard, décrit minutieusement les étapes fiévreuses
Qui nourrissent d’insaisissables vraisemblances le poème
Pour revenir à l’origine du texte, dit-elle les lèvres entremêlées
Le cœur déchiré se mure dans la clandestinité la plus absolue
Je distille des alcools sulfureux jusqu’à ce qu’ils deviennent des proies faciles
Tandis que la matraqueuse de Satan emprunte le nom d’une anti-poétesse de Cracovie
Comme on emprunte les chemins fumigènes qui mènent à la fange communautaire
Dans le miroir se dessinent ses seins, un ouragan stellaire
Et toujours ces étoiles, indécises, incapables d’agir, qui murmure pourtant leur résistance
Silencieuse comme leurs plaies. Repliées, entaillées par le vide, elles me font penser
A cette actrice qui dévorait de l’intérieur ce fameux Charles Baudelaire
La mulâtresse Jeanne Duval qui s'abandonne à présent sur une page vierge, stérile
Ses larmes au fond de ses ecchymoses fêlant sa viande sèche
-à moins que ce soit un corps nuitamment sculptée, malaxée par l’écriture d’une nouvelle pensée-
Jonglant au reflet de l’insoumission rouge
Les troubles obsessionnels de l’écrivain s’éparpillent comme une odeur de jeunesse
Et crachent sur les corps désinfectés au vitriol tous les signes de la maladie
Ce sont d’ondoyantes coupures, la vanité d’un monde qui tangue dans les mémoires infertiles
Qui pulse au fer rouge ses phrases d’affamés, ces matrices irisés de déraison illisible.
Quand je serais au gibet de la métempsychose, j’écrirais comme elle les mots qui nous ont déjà brisés
Une solution ambigüe viendra peut-être
En attendant, mes tentacules visqueux pianotent en vain sur les touches
Des numéros d’écrivains à la dérive, l’écriture perdue dans les couloirs nus des hôpitaux psychiatriques
Ce parcours de jeux de fuite où l’on écoute s’ourdir des syntaxes féroces
Comme les voix fêlées, viscérales, pornocrates des derniers survivants
Depuis mon départ, les années ont passées, aussi vaporeuses qu’un traitement au lithium
Puanteur cruelle j’ai laissé la femelle effondrée se nourrir de toutes les fantaisies lubriques
Se décanter aussi la fièvre, les palpitations, l’altérité du poème
Je poursuis inlassablement cet animal étrange à peine discerné dans un battement de paupières
J’ai le sentiment qu’il nous ment, l'incohérence suivant de près le troupeau des points serrés
Celui-ci mettra au monde des nébuleuses sanguines sur une feuille de cigarette
Au loin, on entendra encore
Les voix fêlées, furieusement autistes, glapissants des mots par tressautements
Je ne pourrais empêcher l'irrémédiable ni jouer plus longtemps au poète
Il faudra entrer dans la lutte, sortir de sa claustration quasi monacale, et enfin se libérer de l’inertie fascinée.
Ce soir je bois un vin tumescent avant de partir dans la nuit
Sur le chemin les étoiles cérébrales
Dans la rue les putains qui défilent
A l’avant la Matraqueuse de Satan, à l’arrière les guerriers de la route aux angles vains
Aujourd’hui, comme tous ces amours en perdition, je mange dans une auge
La langue porno-viscérale, celle de l’exil, de la douleur, des larmes exotiques aussi
C’est un grand banquet où les vers en cristal, les clichés, et les grammaires équinoxiales sont brisés
De toute façon l’écriture comme l’élégance reste peu lisible au cœur
Comme nous croyons pleinement vivre au delà des perceptions ordinaires
La matraqueuse de Satan, croisée par hasard, décrit minutieusement les étapes fiévreuses
Qui nourrissent d’insaisissables vraisemblances le poème
Pour revenir à l’origine du texte, dit-elle les lèvres entremêlées
Le cœur déchiré se mure dans la clandestinité la plus absolue
Je distille des alcools sulfureux jusqu’à ce qu’ils deviennent des proies faciles
Tandis que la matraqueuse de Satan emprunte le nom d’une anti-poétesse de Cracovie
Comme on emprunte les chemins fumigènes qui mènent à la fange communautaire
Dans le miroir se dessinent ses seins, un ouragan stellaire
Et toujours ces étoiles, indécises, incapables d’agir, qui murmure pourtant leur résistance
Silencieuse comme leurs plaies. Repliées, entaillées par le vide, elles me font penser
A cette actrice qui dévorait de l’intérieur ce fameux Charles Baudelaire
La mulâtresse Jeanne Duval qui s'abandonne à présent sur une page vierge, stérile
Ses larmes au fond de ses ecchymoses fêlant sa viande sèche
-à moins que ce soit un corps nuitamment sculptée, malaxée par l’écriture d’une nouvelle pensée-
Jonglant au reflet de l’insoumission rouge
Les troubles obsessionnels de l’écrivain s’éparpillent comme une odeur de jeunesse
Et crachent sur les corps désinfectés au vitriol tous les signes de la maladie
Ce sont d’ondoyantes coupures, la vanité d’un monde qui tangue dans les mémoires infertiles
Qui pulse au fer rouge ses phrases d’affamés, ces matrices irisés de déraison illisible.
Quand je serais au gibet de la métempsychose, j’écrirais comme elle les mots qui nous ont déjà brisés
Une solution ambigüe viendra peut-être
En attendant, mes tentacules visqueux pianotent en vain sur les touches
Des numéros d’écrivains à la dérive, l’écriture perdue dans les couloirs nus des hôpitaux psychiatriques
Ce parcours de jeux de fuite où l’on écoute s’ourdir des syntaxes féroces
Comme les voix fêlées, viscérales, pornocrates des derniers survivants
Depuis mon départ, les années ont passées, aussi vaporeuses qu’un traitement au lithium
Puanteur cruelle j’ai laissé la femelle effondrée se nourrir de toutes les fantaisies lubriques
Se décanter aussi la fièvre, les palpitations, l’altérité du poème
Je poursuis inlassablement cet animal étrange à peine discerné dans un battement de paupières
J’ai le sentiment qu’il nous ment, l'incohérence suivant de près le troupeau des points serrés
Celui-ci mettra au monde des nébuleuses sanguines sur une feuille de cigarette
Au loin, on entendra encore
Les voix fêlées, furieusement autistes, glapissants des mots par tressautements
Je ne pourrais empêcher l'irrémédiable ni jouer plus longtemps au poète
Il faudra entrer dans la lutte, sortir de sa claustration quasi monacale, et enfin se libérer de l’inertie fascinée.
MARQUISE- MacadAdo
- Messages : 52
Date d'inscription : 22/09/2009
Re: Les Voix Fêlées
N'est pas LC qui veut. Il ne suffit pas de poser lourdement 'vaginal' en première ligne pour faire un bon texte. J'ai trouvé cette prose très lourde, empruntée, d'effets de manche, d'adjectifs, de rajouts de rajouts de rajouts surabondants sur des rajouts.
Trop de fioritures et de spectacle pour peu de fond. Je n'accroche pas.
Z.
Trop de fioritures et de spectacle pour peu de fond. Je n'accroche pas.
Z.
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 33
Localisation : Centre
Re: Les Voix Fêlées
Effectivement, trop narratif et lourd pour faire un bon poème.
Je t'ai déjà lu plus inspiré que ça.
Il va falloir revenir aux fondamentaux. Qui sait, peut être en relisant LauraDavies, LC, ou Marc que tu sembles ne pas avoir déjà croisé sur ta table de chevet.
Nilo, poétesse hongroise comme me disait un bon ami...
Je t'ai déjà lu plus inspiré que ça.
Il va falloir revenir aux fondamentaux. Qui sait, peut être en relisant LauraDavies, LC, ou Marc que tu sembles ne pas avoir déjà croisé sur ta table de chevet.
Nilo, poétesse hongroise comme me disait un bon ami...
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
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