Essai de Colères

Non pas qu'il me faille un essai pour être en colère mais il m'en faut un pour cette plume rouillée. Entrée libre ; pour moi first et lecteurs ensuite. Ce qui veut dire qu'il ne faudra pas venir râler si ce n'est pas le niveau espéré hein! C'est gratos, donc, bon, on reste cool. Merci bien.
Allons-y.
Alors comment on fait encore? Je pense que déjà, je devrais changer cette sale habitude d'écrire en direct live ( parce que figurez-vous que j'ai semé des poèmes un peu partout sur le net dont certains n'avaient pas été enregistrés ( si, si) , que certains sites ont disparus et certains de mes écrits avec. Oui, je sais faut être con. Mais ce n'est pas donné à tout le monde d'atteindre ce niveau de connerie, alors, excusez-moi, ca mérite un minimum de respect.). Bon après, le sujet. Il est large je trouve. Mais en même temps, je connais le sujet par cœur. Enfin, il faudrait peut-être penser à varier les plaisirs...Non? Une pincée d'amour? Un brin de souplesse, de passivité, de calme? Oui, je peux bien sûr! Je connais très bien aussi. Mais, c'est qu'en temps de crise, je ne les maitrise plus très bien ceux-là. Enfin, c'est surtout que pour être franche, je n'en ai rien à faire et que la colère est beaucoup plus belle, colorée, vivante, dynamique, passionnée! Rien à voir avec cette lenteur de tendresse, cette monotonie du calme, cette niaiserie de l'amour ou cet immobilisme de la passivité ( heu, c'est un pléonasme, oui je sais. Et alors?! )

Donc.... Rhaaaaaaa COLERES! Colères, colères.

Bien. Pas assez de matière aujourd'hui. Il semblerait qu'on soit en rupture de stock. On repassera, moi et ma colère, ne t'en fais pas lecteur.

(en premier lieu je signale la faute : ligne 6., 'changé' au lieu de 'changer', je sais que ça fait vieux con de l'Académie machin mais je trouve que cette faute se voit toujours comme la fourchette au milieu du couteau)

J'ai aimé le suspense de ce texte - puisque s'agissant de la 'Colère' il n'a encore rien dit ! J'y serai reviendrai donc pour la suite.

Z.

Thanks for the ligne 6 mister Z. Une autre sale habitude à changer, enfin, ce serait plus correct de dire, handicap de l'écriture ainsi que ma légère dyslexie. Ce qui me conforte à penser que je m'en sors plutôt pas mal avec ces tares. Soit...Reprenons.

Oui, la colère étant le sujet à traiter, je comprends que sur la première partie tu sois resté ( notez cher Z la faute évitée! Coma: one point) sur ta fin Zlatko mais peut-être ne s'agissait-il pas de ma colère mais de l'induction de celle du lecteur?
A ce stade, je suis encore incapable de répondre à ma propre question. Toujours est-il que nous en sommes à la 8ème ligne de la seconde partie ( et pour être tout à fait exacte, à la cinquième si on y soustrait l'aparté entre deux auteurs, qui n'est pas en relation direct avec le sujet. Quoique tout est relatif. Mais passons, je te laisse lecteur, le soin de juger s'il s'agit bien de la 8ème ou 5ème ligne. Ceci est donc une lecture inter-active... Comme c'est passionnant....Pardon? Énervant? ...Je serais donc dans le vif du sujet si tel était le cas. Comme ce serait merveilleux. Je serais moi-même en tant qu'auteur surprise de mon œuvre. Enfin, "œuvre", n'exagérons rien non plus.) Je reprends donc là où nous en étions dans nos comptes, à la 8ème/5ème ligne d'un texte sur la colère qui n'en a toujours pas pointé le bout de son nez. Très contrariant. Cette colère en plus d'être odieuse, indiscrète, parfois humiliante, rougie, bruyante, laide peut aussi être contrariante mais pire, capricieuse!
Elle vient toujours là où on ne l'attend pas, là où personne ne l'a invitée et ne saurait la souffrir mais en plus elle ne répond pas à l'appel lorsqu'on la fait demander? Mais elle est de tous les défauts, la plus chargée en émotions négatives; que ce soit de l'intérieur ou de l'extérieur.
N'est-ce pas Descartes qui décrivait si bien son impact sur le cœur, le teint, la voix? Un instant, je vérifie.....( Imagine le temps nécessaire pour valider l'information lecteur et pendant ce temps, entraîne-toi à relever le nombre de fautes de frappe ou d'orthographe dans ce texte. Voilà, je suis déjà de retour) Oui, bien sûr c'est de lui! " Les passions de l'âme". Intéressant avant l'époque de Rembrandt pour comprendre le chemin d'un flux nerveux de son origine à son point d'impact en prenant en compte les influences collatérales que les sentiments peuvent engendrer, mais à notre époque, cette lecture est plus romantique et ennuyeuse, qu'utile et passionnante. Je vous le dis. Quoique le passage où il parle de ceux que la colère fait rougir sont moins à craindre que ceux qu'elle fait pâlir reste très utile. Je me suis un peu inquiétée en me souvenant du visage de mon patron blanc de colères suite à mon intervention. Ce passage pourrait être comparé à un thermomètre permettant de mesurer par probabilités en combien de morceaux vous vous retrouverez suite à avoir mis quelqu'un en colères. Ensuite, selon moi et ma colère, la détermination de savoir si ce sentiment rejoint celui de l'indignation ou de la haine, franchement, nous n'en avons strictement rien à foutre.
Mais ne sommes-nous pas dans la catégorie " Textes courts"? Damned, je vais encore agacer l'un ou l'autre lecteur. Si tel est le cas, vous fait-elle pâlir ou rougir cette colère?
C'est à toi lecteur. Mais bien sûr, tu n'en as pas ni l'envie, ni le courage...
Ingratitude ;Art.194 du même livre. Autre sujet.
Je reviens lecteur pour un autre texte court, une autre chiasse verbale ou colérique mais promis, nous nous énerverons ensemble, d'un même cœur battant, pompant le sang et le réinjectant rougis de globules chargés d'oxygène. Oui lecteur, la colère est belle parfois...
( non je ne fais pas erreur, il ne s'agit pas du tout de L'Ennui mais de la Colère...Ouais, c'est ça! Oui tout à fait! Ta gueule lecteur! Ta gueule! )

Citer Descartes à propos de la colère c'est peu commun car celle-ci est bien éloignée de la raison qu'on appelle souvent à notre secours et pour laquelle nous savons bien aller chercher quelque part dans Le discours de la méthode une ou deux citation pour conforter notre propos.
C'est donc un bien bel égarement que tu nous offres là.
Et pour rendre hommage à cette généreuse digression (au surplus de celles dont tu émailles les lignes ci-dessus) je te ferai grâce de ces fautes de frappe ou autres que tu m'encourageais, moi lecteur, à relever pendant que tu vérifiais tes sources.

Bref, je t'ai connu des colères beaucoup plus noires que celle-ci. mais je ne me suis pas ennuyé à te lire. Je reviendrai donc.

Nilo, comme d'habitude.