Anecdote.

Anecdote

Aujourd'hui, j'ai fait un tour à mon atelier pour déposer des courses.
Un grand rouleau de toile et des tubes, un bidon d'essence, un carton plein de feuilles ... Blanches.
Je garde un carnet sur moi ; un stylo.
En rentrant par les quais, j’ai regardé, guetté pendant longtemps, une heure peut-être, les paveurs.

*

<< Un jour, tu seras paveur comme eux
sur les quais et les places >>

Dans longtemps tu reviendras sur les quais de pierre
Et tu trouveras là ton bonheur, le sourire.
Si tu peux pas me voir, c’est pas ma faute, père
Personne n’aurait ignoré ton dernier soupir
Personne n’aurait pu imaginer tout ce vert
Te mettre en larmes... jaune de cire.

*

Au détour d’une rue malfamée, affamé, mouchant comme un phoque, la nervosité me gagnait de pied en cape. Je porte à mon nez un papier chiffonné, que je jette en boule grise au chevet d’un gros clodo. Celui-là leva la tête aussitôt avec un sourire radieux, Hivreux-large : foutu...?
Je ne comprendrai que plus tard, en vidant mes poches de tous les graffitis du jour, que j’avais dû me moucher dans un billet de 50 francs.


Dam.

Dam se balade sur les quais de l'inspiration, de la respiration.
Une légère buée transforme le regard
Juste celui qu'il fallait déposer sous les apparences

Dam, c'est pas possible quelle générosité... il est bien connu que l'argent n'a pas d'odeur !

Damage !

Le chagrin n'accorde de la valeur qu'à l'essentiel.

Je te reconnais bien sous cet angle de générosité et de partage.

Dans ce poème il y a une force que j'aime
Il y a tes couleurs
Ton amour pour la peinture

J'aime beaucoup les images que tu as si bien placées au coeur de ta poésie.

Une belle lecture matinale.

Oublié de dire, Dam : j'ai apprécié cette lecture !

Bel instantané d'une aumône.

Nilo, pari de Pascal.

Ça pourrait être un concept... par paquets de douze.