Manifeste du n'importe quoi

Contre l'ordre des puissants
Obsédés par le profit
Chaque jour, sans douter,
A force de n'importe quoi
Semer la rébellion insolente
Ils ont le visage protecteur
De la mère qui nourrit
Mais on peut fracasser
L'immonde mère qui bave
Et qui anéantit
Prendre un peu de charbon
Dessiner l'humide, le fétide
Rite noir du matricide
Terminer le chantage à la gamelle
Les rêves comme une arme
C'est la lutte des petits
Révolution intérieure
Ne plus attendre un chef
Chacun à sa propre tête
Dégueuler sur la main qui étrangle
Au septième jour les maîtres pâliront
Achever
Hordes du n'importe quoi
De délaver nos sangs brimés
Insoumis collectifs
Tremper nos lèvres gercées
Dans l'haleine crasse de la vie
Ensemble

Le fond est clair mais la forme me semble hasardeuse..
Quoiqu'il en soit, bienvenue sur Macadam et à te relire

L'anarchie vaincra !

L'anarchie vaincra !

Ben, là, elle a perdu. Et déjà une occasion de se taire.

Vieux chien , va falloir faire des efforts !

j'aime ce texte comme une incantation, peut-être qu'un jour on y arrivera...

Lalou a écrit:Vieux chien , va falloir faire des efforts !

Tu veux dire, pour bêler en mesure ? C'est anar, ça, comme position, je trouve...

J'essaye juste de faire des efforts pour penser librement, sans haine et sans copinage.

Je m'explique, les bonnes idées (si tant est que l'anarchie soit une bonne idée, ce dont je doute, pensant que les plus démunis ont besoin d'un Etat pour les défendre. Pas l'actuel, ça, c'est sûr...) ne font pas de bons poèmes.
Bref, le j'm'en foutisme ne sert aucune cause.
Ce texte me semble (très) mauvais, indépendamment du fait que tu aimes bien l'auteur ou ses idées.
est-ce plus clair ?

vx-chien, donc pas trop grégaire, ne te déplaise.

t'as tout faux. L'auteur publie ici son premier texte sur Macadam et je ne le connais pas du tout donc ton plaidoyer tombe à l'eau ! PLOUF !

TU peux en effet exprimer ton avis sans aucun probleme et comme dans la vie, tu peux le faire sans mépris. Cela ne nuira en rien à ton expression et aura l'avantage de ne pas être mal perçu.

Hors le début d'inutile polémique ci-dessus je ne suis pas convaincu par ce premier texte qui tente d'enfoncer un clou dans du bois tendre à force de lui taper dessus.
Et après ?

Nilo, bois dur.