Mise à mâle (au salon de l'agriculture)

De porte de Versailles où se tenait salon,
on m'avait indiqué le chemin de Boulogne,
c'est dans cette nature, un semblant de Sologne
que la belle apparut en dentelle et nylon.

Moi je ne connaissais que mes gentils moutons
mais quand elle arriva dans mon coeur en émeute
l'ardente brésilienne en tête de la meute
me joua la bossa arrachant mes boutons

J'avais imaginé une biche aux abois
qui réclame au berger un tendre patûrage,
à sa bouche gourmande, une mousson, l'orage
me fit aimer la nuit au milieu de ce bois.

Je lui dis mon amour, l'avais-je convaincu ?
Elle répond chéri viens me prendre les fesses,
en se donnant à moi ses défenses s'affaissent,
pari j'avais tenu mais Paris m'a vaincu.

On se gaussa de moi de retour à l'hôtel
ma conquête d'un soir s'était faite la malle
mon égo condamné par cette mise à mâle
je me sentis soudain le plus con des mortels

héhé ^^ c'est frais, beaucoup aimé

flo a écrit:héhé ^^ c'est frais, beaucoup aimé

Où ça doit être frais, c'est surement dans les bois, à cette époque

merci de l'avoir lu

Ah, le brame du Bois de Boulogne à la tombée de la nuit... Une évocation délicieusement champêtre...

Allègre petit texte, bien troussé.

(Un petit doute sur le "me répond" au présent plutôt que répondit.)

Je cherchais l'allusion feutrée à nos grands hommes actuellement occupés à trousser la belle fermière...
Lu en suivant le rythme

Ratoune a écrit:Je cherchais l'allusion feutrée à nos grands hommes actuellement occupés à trousser la belle fermière...
Lu en suivant le rythme

Crois tu que DSK serait aussi dans ce coup là ?

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