Dans mes rêves d'antan

Elle porte un parfum plus coûteux que l'ennui,
une inutile soie, élégante promesse,
j'ai payé sa venue au prix de mille messes
pour connaître la mort jusqu'au bout de la nuit.

Imaginez le diable en habit de gala
et le feu de l'enfer bouillonnant dans ses veines
puis mon corps assailli où mes plaintes sont vaines,
le soyeux de sa peau que plus rien n'égala.

Sous sa rouge guêpière au toucher de satin,
j'ai conquis des trésors et sa perle nacrée,
des chemins d'ombre pure et des routes sacrées
pour des havres de paix qu'on écrit en latin.

La charmante revint goûter d'autres saveurs
après bien des assauts, nullement épuisée,
redoutable d'ardeur en catin déguisée,
je n'ai dû qu'au sommeil d'être enfin mon sauveur.

je me suis assoupi dans les limbes du temps,
allongé près de moi un succube se donne,
j'ai senti dans mes mains ses doux seins de madone,
c'était chaque matin, dans mes rêves d'antan.

Excellent ! Un brin d'érotisme sans être grivois. Comme cette charmante Dame cela est bien balancé, j'apprécie beaucoup. Mille compliments - LOUP.

Les trois premières strophes sont bien troussées.
Les deux autres, à mon avis, dispensables.
(je ne dû! // je ne dus! vérifie tes conjugaisons...)

Merci Loup pour tes passages répétés

- et merci zénobi gr$ace à qui j'ai pu corriger ma faute.
- Y'a pas d'quoi.