La mante religieuse - clin d'oeil à Antius

La mante religieuse

(histoire d’un sou - pire)

Sur terre, tant de fleurs,
Expressions du bonheur,
Des roses, des épines,
Prudence si l’amour taquine.

Suffit d’une jolie gazelle,
Alléchant minois, frous-frous, dentelles,
Il faut la voir se déplacer,
Déhanchement provocant et reins cambrés.

Une poitrine qui respire bien,
Bien trop pour deux mains.
Créature honnie par les femmes de la cité,
Inquiètes, jalouses, révoltées.

Bien sûr, dernier outrage,
Cette beauté n’est pas sauvage.
Pour peu qu’elle fasse les yeux doux
Les hommes deviennent fous.

Belle aubaine après tout,
Pour leur tordre le cou.
Et souvent un fanfaron pas très déluré,
Comme un papillon se fait brûler.

Trop vite parti dans une cour assidue,
A l’assaut d’une redoute à peine défendue,
Loin de penser que sous les jupons,
Il n’y a pas toujours ce que cherche la passion.

C’est que la jolie poule à la douce chaleur,
Pour le moindre sou montre beaucoup d’ardeur,
Son cruel penchant c’est de presser le citron,
Jusqu’à l’ultime goutte de passion.

Elle attire ainsi dans son piège parfumé,
Bien des amants empressés,
Qui dans ces agréables courses
Y laissent toujours leur(s) bourse(s).

LOUP – Juillet 2001.

Visiblement aussi dangereuse que la mienne

Un peu d'humour (même sorti de derrière de vieux fagots) ne peut pas nuire.
Surtout quand c'est dit de belle manière comme c'est le cas ici.

Nilo, religieusement amant.

Ha la menthe...



et en + j'adore le chocolat !