Blues

C’est une grande étendue d’eau

Plane

Insipide

Sur laquelle

Les galets trop plats

Se perdent en longs ronds mélancoliques.

Seules les branches du grand saule parfois

Réveillent en la berçant doucement

Sa surface bien trop morne.



Je suis une grande étendue d’eau

Plane

Insipide

Sur laquelle

Les jours trop tristes

Se perdent en longs rêves mélancoliques.

Seules les mains tendues des amis parfois

Caressent en la berçant doucement

Mon âme bien trop meurtrie.



Of

le saule y terre sa solitude ?

C'est joliment dit. La poésie est là en tout cas.

Ce n'est pas du blues, c'est du spleen.

Plane et plats m'ont un peu écrasé, au début du poème.
Sinon, plutôt sympa.

Sol y terre. Spleen ou blues. Affichant par trop le plat pour l'affirmer sans doute

Merci pour votre lecture

Je n'étais pas encore passé par ici.
Je viens corriger cette absence par ces quelques mots d'encouragement parce que je sens bien qu'il y a ici matière à lire, à écrire, à aller de l'avant.

Nilo, à suivre.

Merci pour la matière....Soyeuse j'espère...

Question matière soyeuse j'suis un spécialiste.
Mais c'qui s'rait bien c'est qu't'ailles un peu t'intéresser à la matière à penser, parfois un peu rugueuse, de tes p'tits camarades.
Mais bon, moi aussi j'ai bien aimé c'que j'ai lu d'toi (Papy m'oblige à tout lire...).

Dédé.

Comme Lalou,

je dis...

Il y a de la poésie !



H.

Merci pour les encouragements et d'avoir ressenti quelques soupçons de poésie dans mes mots.



Quant à "Mais c'qui s'rait bien c'est qu't'ailles un peu t'intéresser à la matière à penser, parfois un peu rugueuse, de tes p'tits camarades.".....M'y suis intéressée même si j'ai encore peu commenté.

Je commenterai qui je veux, comme je veux et quand je veux...Si cette liberté là ne m'appartient npas dites-le moi...j'irai poser mes soupçons de poésie ailleurs