Pensées de sable

Pensée de sable

La lumière caresse la vague, la pénètre.
La claque du vent, le baiser de foudre
tranchent dans le vif....des sédiments.
La cloche se fêle sous le feu des mots
et le souvenir se glisse par l’interstice.

Entends-tu encore hurler
les loups exaspérés… ils habitent en ces lieux
désertés… que la mémoire lie parfois de ses sortilèges.

L’ombre sur la peau des songes dégriffe les marques trépassées


.

Agréable.
Le "vif des sédiments" ne me convainc pas, le sédiment étant, me semble-t-il soit associé au liquide (limon) et au mou (le vif de la boue?), soit à la durée. Qu'en penses-tu ?

J'aime bien parler du "vif" des choses.

Bien sûr les sédiments sont inertes mais ils pèsent tant que la parole ne les a pas tamisés.

Ils sont vifs par la souffrance qu'ils génèrent si on les laisse simplement s'entasser en nous.

Alors oui, ils ne sont pas vifs par nature.... mais comment dire tout cela sans ce raccourci !?

Je n'ai pas trouvé pour le moment.

"tranchent dans le sans vie des sédiments" ?

(... et les souvenirs remontés redeviendraient "sang vif" )

en clin d’œil - et non comme une correction! ce qui serait, de ma part, tout bonnement, stupide.

Entends-tu encore hurler
les loups exaspérés… ils habitent en ces lieux
désertés… que la mémoire lie parfois de ses sortilèges.

L’ombre sur la peau des songes dégriffe les marques trépassées

J'adore ce vers en italique et j'aime la première strophe où tu parles des pensées de sable, mais je ne comprends pas bien le parallèle entre ces lieux et les loups ...?

Pour moi, Printemps d'Avril nos souvenirs dans les sédiments de nos mémoires hurlent leurs souffrances non "digérées"...

C'est super comme explication et ça fait une image !!!

Alors, c'est parfait, Printemps d'Avril.

Je crois que j'ai trouvé ce que je vais écrire.

Ce sera : "creusent l'emblave.... des sédiments"

c'est moins clair, mais plus juste.



Pensée de sable

La lumière caresse la vague, la pénètre.
La claque du vent, le baiser de foudre
creusent l'emblave..  ..des sédiments.
La cloche se fêle sous le feu des mots
et le souvenir se glisse par l’interstice.

Entends-tu encore hurler
les loups exaspérés… ils habitent en ces lieux
désertés… que la mémoire lie parfois de ses sortilèges.

L’ombre sur la peau des songes dégriffe les marques trépassées

Oh! non ! ne change rien, c,est parfait comme ça !

Carmen P. a écrit:Alors, c'est parfait, Printemps d'Avril.


Pensée de sable

La lumière caresse la vague, la pénètre.
La claque du vent, le baiser de foudre
creusent l'emblave.. ..des sédiments.
La cloche se fêle sous le feu des mots
et le souvenir se glisse par l’interstice.

Entends-tu encore hurler
les loups exaspérés… ils habitent en ces lieux
désertés… que la mémoire lie parfois de ses sortilèges.

L’ombre sur la peau des songes dégriffe les marques trépassées

Beaucoup, beaucoup plus fort pour moi.
Je pinaille ?
Allez, je pinaille.
creusent l'emblave, l'idée est belle, mais le son- non.
Je préférerais un "ccohe fêlée au feu des mots", plus vif.
Un sur-chipotge, je préferais "exaspérés les loups"
Et le dernier vers me semble encore perrectible.
J'espère ne pas t'avoir agacé, ce n'est que mon avis, rien de plus. Un avis de lecteur.

ce n 'est pas parce que j'ai mal compris qu'il faille changer quoi que ce soit à ce poème! et surement pas l'inversion "exaspérés les loups " qui ne dit rien de plus...

Pas d'inquiétude je ne changerai pas la forme ou la place des mots.

"creuse" et "trépassés" me chiffonnent encore un peu... mais ce sont des détails que je peux laisser en suspens pour l'instant.

Intéressante évocation !