Conquistador

Elle aime tant souffrir pour être différente,
se sentir éveillée au moment où l'on dort.
Je ne sais pas pourquoi je la trouve attirante,
elle est un continent, je suis conquistador.

En ne protégeant pas son ventre citadelle
de l'assaut des amants qui dévastent son lit,
il faut l'imaginer volant à tire-d'aile
risquer sa jeune vie au gré de ses délits.

Rencontre de hasard dans ses nuits d'infortune,
qui voudrait la forcer ne la reverrait plus.
Elle sait le danger, à l'heure inopportune,
des serments oubliés bien avant qu'il ait plu.

tu es ainsi dit-elle, un ami de passage
qui cherche sur ma peau un parfum d'éternel,
un toucher d'organdi comme le veut mon âge,
ton amour est pour moi un acte criminel.

je ne peux t'emporter où naquit ma démence
et te laisser le temps d'être un beau souvenir,
tu n'es pas le héros de ma sombre romance,
demain est à présent mon passé à venir.

je ne peux t'emporter où naquit ma démence
et te laisser le temps d'être un beau souvenir,
tu n'es pas le héros de ma sombre romance,
demain est à présent mon passé à venir.

Il y a des terres qui ne se laissent pas conquérir, Antius, il te va falloir calmer tes ardeurs....

Et oui Printemps d'avril il y a des moments où l'on se prend pour C Colomb mais où l'on s'échoue lamentablement

Je suis "conquis(e).....

Un beau poème qui se laisse déguster à la louche !

J'ai juste trouvé le premier paragraphe un peu léger par rapport au reste.

il est à prendre comme une entrée en matière Sylvie
merci d'être venue