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Noirs plaisirs
4 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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Noirs plaisirs
Noirs plaisirs
J’ai pas choisi de vivre ici, entre Rimbaud et Debussy
Ni les amis de mes amis...
J'’ai pas choisi tout ce cortège de mensonges en chants de joie
Sur le palier de mes nuits blanches
Coulent des corps
Et dans le bleu il pleut des morts
Au lit du vent passé le port , de mes rêves immondes
J’ai pas choisi des mains de sang, les mots qui tuent du fond de l’âme
La peur aux mains comme une lame
Les mots de chair comme un violon, jouant ses notes interdites
J’ai pas choisi d’un autre monde
Le temps d’un autre, ni les yeux
Ni en mémoire de nos armes… Une larme d’enfant
J'ai pas choisi tous les langages à nos tristesses odorantes
Conventionnelles et de passage, au mal en mal convenu
J'ai pas choisi tous les décors, où les lumières hissent les ombres
A nos chagrins artificiels, de ce commerce d’être lu
J’ai pas choisi de me coller, du rêve au chaud au nez d’un siècle
Ses lignes blanches à me griser, de joies de vivre à bout de rimes
J’ai pas choisi, la mer en bleu, de verre en vers, ni la frime
Ni des forums et leurs grands airs... de queue leu leu à reverdir
Pourtant chez moi, ça pleut comme dehors et les silences font chanter
Pourtant chez moi, on sait, "rien n’est commode" ...Et des musiques à réciter
Y'a rien à vendre ou à voler
Pourtant chez moi, toutes mes nuits, entremetteuses au mal appris.
On dirait même que ça tangue
A des plaisirs assombris
J’ai pas choisi de vivre ici, entre Rimbaud et Debussy
Ni les amis de mes amis...
J'’ai pas choisi tout ce cortège de mensonges en chants de joie
Sur le palier de mes nuits blanches
Coulent des corps
Et dans le bleu il pleut des morts
Au lit du vent passé le port , de mes rêves immondes
J’ai pas choisi des mains de sang, les mots qui tuent du fond de l’âme
La peur aux mains comme une lame
Les mots de chair comme un violon, jouant ses notes interdites
J’ai pas choisi d’un autre monde
Le temps d’un autre, ni les yeux
Ni en mémoire de nos armes… Une larme d’enfant
J'ai pas choisi tous les langages à nos tristesses odorantes
Conventionnelles et de passage, au mal en mal convenu
J'ai pas choisi tous les décors, où les lumières hissent les ombres
A nos chagrins artificiels, de ce commerce d’être lu
J’ai pas choisi de me coller, du rêve au chaud au nez d’un siècle
Ses lignes blanches à me griser, de joies de vivre à bout de rimes
J’ai pas choisi, la mer en bleu, de verre en vers, ni la frime
Ni des forums et leurs grands airs... de queue leu leu à reverdir
Pourtant chez moi, ça pleut comme dehors et les silences font chanter
Pourtant chez moi, on sait, "rien n’est commode" ...Et des musiques à réciter
Y'a rien à vendre ou à voler
Pourtant chez moi, toutes mes nuits, entremetteuses au mal appris.
On dirait même que ça tangue
A des plaisirs assombris
Re: Noirs plaisirs
J'ai retenu ce passage
"
Pourtant chez moi, ça pleut comme dehors et les silences font chanter
Pourtant chez moi, on sait, "rien n’est commode" ...Et des musiques à réciter
Y'a rien à vendre ou à voler
Pourtant chez moi, toutes mes nuits, entremetteuses au mal appris.
On dirait même que ça tangue
A des plaisirs assombris "
"
Pourtant chez moi, ça pleut comme dehors et les silences font chanter
Pourtant chez moi, on sait, "rien n’est commode" ...Et des musiques à réciter
Y'a rien à vendre ou à voler
Pourtant chez moi, toutes mes nuits, entremetteuses au mal appris.
On dirait même que ça tangue
A des plaisirs assombris "
Ratoune- MacadAccro
- Messages : 1891
Date d'inscription : 01/09/2009
Re: Noirs plaisirs
Plein de belles choses! De vraies trouvailles, bravo !
Quelques bémols.
Les mots de chair comme un violon, jouant ses notes interdites
La virgule est malvenue, grammaticalement et donc sémantiquement.
Ni en mémoire de nos armes… Une larme d’enfant
La larme d'enfant, un peu poncif.
J'ai pas choisi tous les décors, où les lumières hissent les ombres
A nos chagrins artificiels, de ce commerce d’être lu
Hisser à ?... (hissého!) Là aussi, un souci de langue.
ni la frime
Ni des forums et leurs grands airs...
ni la/ ni des: non. Le défini appelle le défini.
Quelques bémols.
Les mots de chair comme un violon, jouant ses notes interdites
La virgule est malvenue, grammaticalement et donc sémantiquement.
Ni en mémoire de nos armes… Une larme d’enfant
La larme d'enfant, un peu poncif.
J'ai pas choisi tous les décors, où les lumières hissent les ombres
A nos chagrins artificiels, de ce commerce d’être lu
Hisser à ?... (hissého!) Là aussi, un souci de langue.
ni la frime
Ni des forums et leurs grands airs...
ni la/ ni des: non. Le défini appelle le défini.
zenobi- MacadMalade
- Messages : 487
Date d'inscription : 14/02/2012
Re: Noirs plaisirs
Merci pour tes remarques, zenobi... Elles semblent pertinentes d'ailleurs. Je dis bien "semblent" parc'que j'n’y connais pas grand chose, à cette langue française et encore moins sa poésie... Par contre si on pouvait éviter à l'avenir, de lancer des bravos, puisqu'il ne s'agit pas d'effectuer ici, ni d'un salto arrière, ni de pousser la chansonnette.
Je ne doute pas un seul instant des compétences qui t’appartiennes, bien entendu ; mais y'a la poésie et y’a « ma poésie »... Ce qui signifie que je l'écris tout haut, quelle est sonore, un peu comme-ci je l'entendais résonner dans ma tête, tant avec mes césures, qu'avec mon propre souffle. Et c'est sans doute, pour au moins une de ces raisons, que mes virgules ne sont pas là ou tu le souhaites. C’est entre autre une particularité à cette poésie qui est la mienne et qui n’appartient pas aux règles que l’on porte à la littérature en générale ou à une poésie d’élite. Je suis tout le contraire, je ne suis pas artiste... Je suis un amateur, à peine un écrivANT, un inculte en puissance, un dyslexique complexé, même pas un synonyme au mot Passable, je suis un faux poète, et encore plus un mauvais peintre... Bref, je fais partie des cons, ayant la particularité d’en être tout à fait conscient…
Pour ce qui est « Ni en mémoire de nos armes… Une larme d’enfant »
Donc pour cette fameuse larme d'enfant, et que tu qualifies de poncif. Et bien soit, si tu trouves ça un peu cliché, je suis assez d’accord et c’est pour cette raison que je précise avec ce « J’ai pas choisi » et qui d’ailleurs ne semble, pas français, puisqu’au lieu de « je N’ai pas choisi »… (en fait, ça ne m’arrangeait pas, pour une question de rythme)
Pour le « où les lumières hissent LES ombres » et bien non, c’est bien ça. C’est bien comme ça que je l’entends... Puisqu’ici Les lumières représentent, les ténors de la poésie, tous ceux qui font sans le savoir remonter LES ombres. Ces ombres qui évoquent ici les amateurs comme moi. Alors bien entendu, il faut comprendre que le mot hisser signifie « le contraire » de ce que l’on entend…. Ici, cela veut dire que « Les lumières » n’agrandissent pas « Les ombres », mais à l’inverse, augmente une vision à la médiocrité.
Enfin pour la dernière remarque, ouf ! « ni la/ ni des: non. Le défini appelle le défini. » là je n’ai rien comprit …
zenobi , je te remercie encore, ainsi que notre ami Ratoune
Je ne doute pas un seul instant des compétences qui t’appartiennes, bien entendu ; mais y'a la poésie et y’a « ma poésie »... Ce qui signifie que je l'écris tout haut, quelle est sonore, un peu comme-ci je l'entendais résonner dans ma tête, tant avec mes césures, qu'avec mon propre souffle. Et c'est sans doute, pour au moins une de ces raisons, que mes virgules ne sont pas là ou tu le souhaites. C’est entre autre une particularité à cette poésie qui est la mienne et qui n’appartient pas aux règles que l’on porte à la littérature en générale ou à une poésie d’élite. Je suis tout le contraire, je ne suis pas artiste... Je suis un amateur, à peine un écrivANT, un inculte en puissance, un dyslexique complexé, même pas un synonyme au mot Passable, je suis un faux poète, et encore plus un mauvais peintre... Bref, je fais partie des cons, ayant la particularité d’en être tout à fait conscient…
Pour ce qui est « Ni en mémoire de nos armes… Une larme d’enfant »
Donc pour cette fameuse larme d'enfant, et que tu qualifies de poncif. Et bien soit, si tu trouves ça un peu cliché, je suis assez d’accord et c’est pour cette raison que je précise avec ce « J’ai pas choisi » et qui d’ailleurs ne semble, pas français, puisqu’au lieu de « je N’ai pas choisi »… (en fait, ça ne m’arrangeait pas, pour une question de rythme)
Pour le « où les lumières hissent LES ombres » et bien non, c’est bien ça. C’est bien comme ça que je l’entends... Puisqu’ici Les lumières représentent, les ténors de la poésie, tous ceux qui font sans le savoir remonter LES ombres. Ces ombres qui évoquent ici les amateurs comme moi. Alors bien entendu, il faut comprendre que le mot hisser signifie « le contraire » de ce que l’on entend…. Ici, cela veut dire que « Les lumières » n’agrandissent pas « Les ombres », mais à l’inverse, augmente une vision à la médiocrité.
Enfin pour la dernière remarque, ouf ! « ni la/ ni des: non. Le défini appelle le défini. » là je n’ai rien comprit …
zenobi , je te remercie encore, ainsi que notre ami Ratoune
Re: Noirs plaisirs
Merci pour
tes remarques, zenobi... Elles semblent pertinentes d'ailleurs. Je dis bien
"semblent" parc'que j'n’y connais pas grand chose, à cette langue
française et encore moins sa poésie... Par contre si on pouvait éviter à
l'avenir, de lancer des bravos, puisqu'il ne s'agit pas d'effectuer ici, ni
d'un salto arrière, ni de pousser la chansonnette.
Désolé,
mais je commente comme je l’entends- ou je ferme ma gueule, on ne me dicte ni
mes pensées ni mes émotions. (La seule remarque que j’accepte c’est le choix de
la personne, tutoiement, voussoiement. Rien de plus.) Donc, je fermerai ma
gueule.
y'a la
poésie et y’a « ma poésie »... Ce qui signifie que je l'écris tout haut, quelle
est sonore, un peu comme-ci je l'entendais résonner dans ma tête, tant avec mes
césures, qu'avec mon propre souffle. Et c'est sans doute, pour au moins une de
ces raisons, que mes virgules ne sont pas là ou tu le souhaites.
Non. Je
parlais de fautes de grammaire, pas de mes goûts ou de mes choix.
C’est entre
autre une particularité à cette poésie
De cette
poésie
qui est la
mienne et qui n’appartient pas aux règles que l’on porte à la littérature en
générale ou à une poésie d’élite.
Je rigole.
Pour s’affranchir des règles, il faut déjà les connaître, sinon, on se contente
d’enfoncer des portes ouvertes en se croyant, qui plus est, original.
Je suis
tout le contraire, je ne suis pas artiste... Je suis un amateur, à peine un
écrivANT, un inculte en puissance, un dyslexique complexé, même pas un synonyme
au mot Passable, je suis un faux poète, et encore plus un mauvais peintre...
Bref, je fais partie des cons, ayant la particularité d’en être tout à fait
conscient…
On est au moins deux. Mais ça ne fait pas avancer grand-chose. El le dire… oh ! c’est moi
qui suis le plus modeste… Et puis, la fausse fierté de l’écrivant, on a déjà
donné. Surtout quand on croit qu’on peut opposer « sa » poésie à « la »
poésie… Immodestie, quand tu nous tiens…
Pour ce qui est « Ni en
mémoire de nos armes… Une larme d’enfant »
Donc pour cette fameuse larme d'enfant, et que tu qualifies de poncif. Et bien
soit, si tu trouves ça un peu cliché, je suis assez d’accord et c’est pour
cette raison que je précise avec ce « J’ai pas choisi » et qui d’ailleurs ne
semble, pas français, puisqu’au lieu de « je N’ai pas choisi »… (en fait, ça ne
m’arrangeait pas, pour une question de rythme)
Nulle
remarque de ma part, je crois… Tu penses qu’on n’avait (navets que nous sommes)
pas vu ?
Pour le « où les lumières
hissent LES ombres » et bien non, c’est bien ça.
Eh bien… et
toujours non.
Enfin pour la dernière
remarque, ouf ! « ni la/ ni des: non. Le défini appelle le défini. » là je n’ai
rien comprit …
Compris. Je n’aime ni les/ ni des, ça ne fonctionne pas. (Sauf
formulations très particulières). L’article défini après le premier « ni »
appelle un autre défini.
Sur ce, je ferme ma gueule.
Bonne continuation et bienvenue.
tes remarques, zenobi... Elles semblent pertinentes d'ailleurs. Je dis bien
"semblent" parc'que j'n’y connais pas grand chose, à cette langue
française et encore moins sa poésie... Par contre si on pouvait éviter à
l'avenir, de lancer des bravos, puisqu'il ne s'agit pas d'effectuer ici, ni
d'un salto arrière, ni de pousser la chansonnette.
Désolé,
mais je commente comme je l’entends- ou je ferme ma gueule, on ne me dicte ni
mes pensées ni mes émotions. (La seule remarque que j’accepte c’est le choix de
la personne, tutoiement, voussoiement. Rien de plus.) Donc, je fermerai ma
gueule.
y'a la
poésie et y’a « ma poésie »... Ce qui signifie que je l'écris tout haut, quelle
est sonore, un peu comme-ci je l'entendais résonner dans ma tête, tant avec mes
césures, qu'avec mon propre souffle. Et c'est sans doute, pour au moins une de
ces raisons, que mes virgules ne sont pas là ou tu le souhaites.
Non. Je
parlais de fautes de grammaire, pas de mes goûts ou de mes choix.
C’est entre
autre une particularité à cette poésie
De cette
poésie
qui est la
mienne et qui n’appartient pas aux règles que l’on porte à la littérature en
générale ou à une poésie d’élite.
Je rigole.
Pour s’affranchir des règles, il faut déjà les connaître, sinon, on se contente
d’enfoncer des portes ouvertes en se croyant, qui plus est, original.
Je suis
tout le contraire, je ne suis pas artiste... Je suis un amateur, à peine un
écrivANT, un inculte en puissance, un dyslexique complexé, même pas un synonyme
au mot Passable, je suis un faux poète, et encore plus un mauvais peintre...
Bref, je fais partie des cons, ayant la particularité d’en être tout à fait
conscient…
On est au moins deux. Mais ça ne fait pas avancer grand-chose. El le dire… oh ! c’est moi
qui suis le plus modeste… Et puis, la fausse fierté de l’écrivant, on a déjà
donné. Surtout quand on croit qu’on peut opposer « sa » poésie à « la »
poésie… Immodestie, quand tu nous tiens…
Pour ce qui est « Ni en
mémoire de nos armes… Une larme d’enfant »
Donc pour cette fameuse larme d'enfant, et que tu qualifies de poncif. Et bien
soit, si tu trouves ça un peu cliché, je suis assez d’accord et c’est pour
cette raison que je précise avec ce « J’ai pas choisi » et qui d’ailleurs ne
semble, pas français, puisqu’au lieu de « je N’ai pas choisi »… (en fait, ça ne
m’arrangeait pas, pour une question de rythme)
Nulle
remarque de ma part, je crois… Tu penses qu’on n’avait (navets que nous sommes)
pas vu ?
Pour le « où les lumières
hissent LES ombres » et bien non, c’est bien ça.
Eh bien… et
toujours non.
Enfin pour la dernière
remarque, ouf ! « ni la/ ni des: non. Le défini appelle le défini. » là je n’ai
rien comprit …
Compris. Je n’aime ni les/ ni des, ça ne fonctionne pas. (Sauf
formulations très particulières). L’article défini après le premier « ni »
appelle un autre défini.
Sur ce, je ferme ma gueule.
Bonne continuation et bienvenue.
zenobi- MacadMalade
- Messages : 487
Date d'inscription : 14/02/2012
Re: Noirs plaisirs
J'ai lu ce poème comme une chanson, avec une mélodie cachée au fond des mots et ce que j'aime surtout, c'est cette balance entre le "j'ai pas choisi" et le "Pourtant"
Bien apprécié ma lecture de ce matin.
Bien apprécié ma lecture de ce matin.
Re: Noirs plaisirs
Fausse modestie, zenobi ! Et puisque toi tu attendais un éloge de ta critique. Eh bien là oui ! Là tu as bon, c’est Exactement ça. C’est un peu comme les faux compliments, le maquillage sous le fard… je n’ai par contre jamais dis que tu devais fermer ta grande gueule (ce sont tes propres termes) alors que moi je dis plutôt, faut mordre à ces génies, qui hissent les couleurs et font en sorte que notre poésie s’oppose à toute poésie tant que les imbéciles et soi-disant lettrés ne seront faire la différence entre « Elle » et la littérature en général.
D’ailleurs mon chien s’appelle Léo, c’est un bon chien… Il ne mord que les riches et les cons. Il mord aussi les narrateurs, bavant leur lait caillé des landes. Ils subissent ainsi, le sort de quelques vieux matous borgnes et grincheux au baiser de judas, tous ceux qui jettent des cailloux, vers tous les enfants bleus au pied léger des oréades. Ces huiles de la plume linéaire, du crayon bien taillé, aux contours syllabiques. Ces ifs à reverdir, rusés et dégueulasses, ces gratteurs infâmes de poussières de lampes. Ces économes du talent, claironnants sous la lune, nos poèmes sous vide. Cette immensité creuse, faite de ses « bravos » et de « je ne t’aim’ plus ». Mais quelle ignominie ! Heureusement, le mot « aimer », toujours, tentera d’autres muses … Tandis qu’on écrira longtemps, sous la ligne de mire de nos littérateurs branchés, affûtés du langage. Ces inventeurs du mépris dont la plume au sang chaud figure, tant que souffre la rime. Mais qu’importe après tout, la diatribe, l’éviction et le titre, nous subirons longtemps l’image des félins qui lancent des cailloux, aux pieds ensanglantés de nos tristes ballades... Elles ne sont plus pour eux, qu’un long gémissement d’auteur, dilué d’une aubade. Qu’importe tout le reste, pourvu qu’une musique exorcise le mal, qu’importe un mauvais rêve tant qu’une poésie se fixe encore en moi, qu’elle me garde encore, traversant l’amertume, les querelles et le cœur…
Ni dieu, ni maître (ça j’ai compris)
- Mais la boussole n'a point été trouvée par un marin, ni le télescope par un astre…
- Il goûta le repos d'un homme heureusement dégagé à qui ni l'Église, ni le monde, ni son prince, ni sa patrie, ni les particuliers, ni le public n'avaient plus rien à demander -BOSS. le Tellier-.
« Ni » est tout simplement une conjonction de coordination négative et ce serait un comble avec la poésie, de s’interdire une formulation particulière ! Non ?
Note par ailleurs qu’écrire « de cette poésie » ça ne va pas du tout… « de » étant une préposition marquant l'origine, le lieu, la cause, la manière ou le mode d'action, la qualité,, tandis que « à » en grammaire, est une préposition introduisant un objet indirect · lie avec un rapport d'appartenance, de position, de destination, de temps, un peu la particularité « de » cette poésie qui est la tienne et s’oppose « à » la mienne. « À » cette forme poétique, une partialité ?
D’ailleurs mon chien s’appelle Léo, c’est un bon chien… Il ne mord que les riches et les cons. Il mord aussi les narrateurs, bavant leur lait caillé des landes. Ils subissent ainsi, le sort de quelques vieux matous borgnes et grincheux au baiser de judas, tous ceux qui jettent des cailloux, vers tous les enfants bleus au pied léger des oréades. Ces huiles de la plume linéaire, du crayon bien taillé, aux contours syllabiques. Ces ifs à reverdir, rusés et dégueulasses, ces gratteurs infâmes de poussières de lampes. Ces économes du talent, claironnants sous la lune, nos poèmes sous vide. Cette immensité creuse, faite de ses « bravos » et de « je ne t’aim’ plus ». Mais quelle ignominie ! Heureusement, le mot « aimer », toujours, tentera d’autres muses … Tandis qu’on écrira longtemps, sous la ligne de mire de nos littérateurs branchés, affûtés du langage. Ces inventeurs du mépris dont la plume au sang chaud figure, tant que souffre la rime. Mais qu’importe après tout, la diatribe, l’éviction et le titre, nous subirons longtemps l’image des félins qui lancent des cailloux, aux pieds ensanglantés de nos tristes ballades... Elles ne sont plus pour eux, qu’un long gémissement d’auteur, dilué d’une aubade. Qu’importe tout le reste, pourvu qu’une musique exorcise le mal, qu’importe un mauvais rêve tant qu’une poésie se fixe encore en moi, qu’elle me garde encore, traversant l’amertume, les querelles et le cœur…
Ni dieu, ni maître (ça j’ai compris)
- Mais la boussole n'a point été trouvée par un marin, ni le télescope par un astre…
- Il goûta le repos d'un homme heureusement dégagé à qui ni l'Église, ni le monde, ni son prince, ni sa patrie, ni les particuliers, ni le public n'avaient plus rien à demander -BOSS. le Tellier-.
« Ni » est tout simplement une conjonction de coordination négative et ce serait un comble avec la poésie, de s’interdire une formulation particulière ! Non ?
Note par ailleurs qu’écrire « de cette poésie » ça ne va pas du tout… « de » étant une préposition marquant l'origine, le lieu, la cause, la manière ou le mode d'action, la qualité,, tandis que « à » en grammaire, est une préposition introduisant un objet indirect · lie avec un rapport d'appartenance, de position, de destination, de temps, un peu la particularité « de » cette poésie qui est la tienne et s’oppose « à » la mienne. « À » cette forme poétique, une partialité ?
Re: Noirs plaisirs
La modestie, fausse ou avouée, n'est pas mon lot.
La psychologie de bazar, je te la laisse aussi.
Une critique n'est qu'une critique, elle n'éclipse jamais un texte et ne sollicite pas les louanges.
Quand je dis que j'ai apprécié, c'est le cas, je ne fais jamais non plus dans la lèche. Et j'ai le malheur de dire les choses comme je les pense, d'égal à égal, jamais avec condescendance, espérant qu'on prenne mes propos pour ce qu'ils sont- et rien de plus.
une particularité, puisque tu insistes, exige la préposition "de"; sinon: à + infinitif:, ex. une particularité à bannir; ou "à" (formulation récente et selon moi douteuse) mais, justement, pour indiquer une localisation géographique: une particularité à Paris est que... (Pour bien faire, il me semble, "à Paris" devrait se trouver en apposition et donc entre virgules.)
définition: Trait particulier, propre à une personne ou à une chose. De, pas à.
Sur ce, je renouvelle mes vœux de bienvenue- et je laisse courir, ne sachant que trop, quand ça démarre sur ce genre de malentendus et de suspicion que ça ne peut que se barrer en jus de chaussette, ou pire.
Tant pitre.
J'ai tort, j'en conviens et puis n'en parlons plus.
La psychologie de bazar, je te la laisse aussi.
Une critique n'est qu'une critique, elle n'éclipse jamais un texte et ne sollicite pas les louanges.
Quand je dis que j'ai apprécié, c'est le cas, je ne fais jamais non plus dans la lèche. Et j'ai le malheur de dire les choses comme je les pense, d'égal à égal, jamais avec condescendance, espérant qu'on prenne mes propos pour ce qu'ils sont- et rien de plus.
une particularité, puisque tu insistes, exige la préposition "de"; sinon: à + infinitif:, ex. une particularité à bannir; ou "à" (formulation récente et selon moi douteuse) mais, justement, pour indiquer une localisation géographique: une particularité à Paris est que... (Pour bien faire, il me semble, "à Paris" devrait se trouver en apposition et donc entre virgules.)
définition: Trait particulier, propre à une personne ou à une chose. De, pas à.
Sur ce, je renouvelle mes vœux de bienvenue- et je laisse courir, ne sachant que trop, quand ça démarre sur ce genre de malentendus et de suspicion que ça ne peut que se barrer en jus de chaussette, ou pire.
Tant pitre.
J'ai tort, j'en conviens et puis n'en parlons plus.
zenobi- MacadMalade
- Messages : 487
Date d'inscription : 14/02/2012
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